(JOUR 495 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Encore une vue de manoeuvres qu’on nous présente comme une scène réelle: le sauvetage d’un observateur blessé dans un arbre par un tir ennemi. Certes, ce genre d’observation existait et était particulièrement dangereux mais on peut penser que cette photo correspond plutôt à des manoeuvres. Le médecin monté au chevet du blessé était lui aussi en grand danger et les images suivantes prouvent que le nombre d’hommes engagés dans ce sauvetage et intervenant plutôt tranquillement ne fait pas penser à une véritable scène de guerre:
Photographie bien plus réelle que celle-ci trouvée sur un aviateur allemand fait prisonnier en Afrique du Sud:
Le bombardement par l’aviatik du prisonnier du camp du général Botha. Par contre Sur le Vif parle d’exclusivité pour la publication de cette photo. Sauf que dans Le Miroir du lendemain, on trouvera la même vue !
Les Balkans et l’intervention française au secours de la Serbie en grand danger. Une page entière de photos:
et une interrogation dans la légende de cette photo montrant des unités grecques en marche
Que feront les troupes Grecques ? C’est un des points noirs de la situation balkanique.
Le roi Constantin de Grèce et son état-major le savent-ils eux-mêmes ?
Même remarque que pour l’article de la une, cette attaque à découvert, présentée comme une scène de guerre:
On a du mal à y croire !
En Champagne des officiers allemands faits prisonniers:
et en Artois, un fortin repris aux Allemands sur la route de Givenchy:
Ces 2 vues plus plausibles semblent montrer que les troupes des premières lignes ont bien reçu les casques Adrian, distribués depuis septembre dernier.
Plus léger pour terminer ! Un peu d’exotisme que ces constructions africaines…
réalisées par les troupes coloniales… en Argonne !
Inquiétude pour ces hommes car un éclat d’obus vient… de percer un tonneau de vin dont le précieux liquide s’écoule dans le boyau !
Enfin, sous le titre Un roti aux frais du Kaiser, en 4 photos, des braconniers (accompagnés tout de même d’un photographe !) venant de se saisir d’une biche prise à un piège posé dans une propriété du Kaiser en Alsace à Reichackerkopf.
Comme pour d’autre sujets de cette revue, on n’y croit pas du tout !




























