Archives mensuelles : janvier 2016

JEUX: Soirée JEUX JUBIL’ du vendredi 08 janvier 2016: des jeux pour petits et grands

Première soirée de l’année 2016 à l’Ancienne Caserne des Pompiers d’Avignon pour la soirée Jeux Jubil’ qui occupe le bas avec le Café Asmodée et les jeux « actifs » tandis que l’Association A2JE anime la salle « Gamers » à l’étage.

Dans la soirée, on ira d’ailleurs chercher des jeux en haut, la proposition en bas ne nous satisfaisant pas totalement.

Début de soirée avec une nouveauté:

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Un petit jeu qui est basé sur le thème des jeux des différences comme on le voit dans les pages « loisirs » des journaux et magazines. Une carte au milieu, un petit deck à chacun et il faut se débarrasser de ses cartes en découvrant les 2 différences entre celle qui est en commun et la sienne. Exemple de 2 cartes… à vous de trouver les différences…

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Vous comprenez toute la difficulté… des cartes relativement petites et des différences sur des détails… On n’avance pas ! Il aurait fallu des dessins plus conséquents !

Deux parties… pas faciles !

Suite de soirée avec un KING OF TOKYO. Partie de découverte pour certain(e)s.

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Une victoire aux (20) points pour moi après 2 éliminations successives.
Fin de soirée avec une partie de TAKENOKO, le jeu du panda et du jardinier.

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A 4, il faut arriver à 7 missions accomplies. C’est ce que je parviens à réussir avec pas mal de quêtes « jardinier », ce qui est plus gratifiant que celles des 2 autres catégories. 31 points contre des scores inférieurs à 23.

Pendant un dernier jeu pour enfant, 2 manches des fantômes cachés GEISTER… avec Marie-Do pour un score de parité 1-1.

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Trouvé à EMMAUS en ce début d’année: TOP ! TOTEM, un jeu au temps des « BEAUX JEUDIS » et de la R.T.F.

La R.T.F. ça ne date pas d’hier, ni d’avant-hier, mais d’avant 1964. Quant aux « Beaux jeudis » ce sont devenus des mercredis en 1972 ! C’est dire si ce jeu, trouvé en ce début 2016 à Emmaüs Romans, date quelque peu sans avoir pris une ride ni quelques accrocs comme cela arrive. Oui, un jeu bien conservé qui aurait pu arriver dans les souliers d’un enfant de 10 ans lors de sa parution, un enfant qui en aurait  76 ans aujourd’hui !

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Une grande boîte noire avec cette étiquette au milieu:

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C’est là qu’est écrite la référence aux « beaux jeudis » de la R.T.F., une émission télé de 1947 à 1950 puis sur les ondes du service public de 1951 à 1965. Le jeu, comme vous l’avez certainement trouvé date de 1959.

C’est une histoire de cow-boys contre les indiens mais ce pourrait être n’importe quelle autre lutte, cow-boys et indiens n’étant que des prétextes. Le but du jeu est d’entrer dans la zone centrale du plateau matérialisé par le totem et de s’y maintenir:

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Voici le placement initial des cow-boys, bien entendu blancs…

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et celui des indiens, bien sûr rouges comme leur peau.

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Mais la disposition initiale de la règle BACARTA peut être remplacée par un début de partie « cow-boys » (les pions rentrent à tour de rôle dans le camp tout au long du début de partie) ou celui d’une partie « indiens » (on place à tour de rôle les pions n’importe où sur le plateau sauf la zone « totem):

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Pas de grande règle de plusieurs pages mais quelques mots sur l' »en-but » des 2 camps, expliquant le déplacement des pions et les conditions de victoire.

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Un jeu facile mais certainement assez calculatoire quand on fait autre chose que pousser des pions. Pas de hasard de dés, rien que les conséquences des décisions qu’on a prises aux tours précédents ! A tester un jour prochain !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 09 janvier 1916

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(JOUR 482 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

C’est le « Vieil Armand », l’Hartmannwillerkopf qui fait la une, la Montagne-mangeuse d’hommes sur laquelle les derniers combats ont abouti à la capture de centaines de prisonniers allemands. Notez sur la photo,  pour une fois intéressante, ces échanges de regards entre les hommes. La double page centrale montre ces mêmes hommes emmenés vers l’arrière. Plus de 1 300 hommes  dont 21 officiers, lors de combats datant du 21 décembre dernier.

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Autre sujet de ce numéro, les points en hauteur qui permettent l’observation des lignes françaises par des espions allemands, des repaires de traîtres comme le titre cette page.

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Le « moulin aux espions » de Craonne où le meunier renseignait les Allemands par les mouvements des ailes.

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La « maison des espions » sur l’Yser qui a été détruite.

Ou ce poste d’observation allemand situé dans l’église de Lampernisse (Dixmude), proche du front et dont on nous montre la destruction (ici ce n’est pas un acte des barbares !) par les Belges en 6 vues:

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Un joli tas de ruines pour terminer ! Ce clocher sera reconstruit à l’identique mais pour le reste de la guerre, le clocher n’espionnera plus les lignes alliées.

Des ruines causées par les Allemands à Loos durement touché par les frappes comme cette épicerie

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ou les pylones de la fosse n°11, un puits de mine.

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Autre image de destruction que cette Vierge et le Christ à terre…

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à Souain.

Une page nous présente les loisirs des Poilus au front quand la guerre leur laisse du repos, et cela arrive assez souvent. Voyons donc en détail ces distractions:

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Le peintre Lucien Lantier à l’Hartmannwillerkopf, avant sa blessure en décembre 1915.

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Des Alpins au clavecin dans les Vosges. Mais où a été déniché ce clavecin ?

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Un fabricant de bijoux en aluminium à Ville-en-Woëvre (l’artisanat de tranchées)

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Le dessinateur Bils, sergent au 353ème R.I., croquant des prisonniers et leurs geôliers.

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Le correspondant du Miroir au travail dans une tranchée.

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Un bar improvisé près dans un village près du front. Avec musique ! Un Caf’conc !

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Il y a 100 ans jour pour jour: SUR LE VIF du 08 janvier 1916

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(JOUR 502 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Une couverture avec la cuisine sur le front, une scène montée avec un cuistot algérien qui va améliorer l’ordinaire des chefs avec des poulets sortis d’on ne sait où. Dans la même logique que ces 2 photos…

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ces spahis algériens entretenant son harnais à gauche ou cet autre homme surpris par la présence d’un cochon (Alouf ! Malédiction !) dans son logement. Du grand guignol !

Pourtant la ligne directrice de ce numéro, c’est la neige, le froid qui recouvrent les fronts

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autant dans les Vosges avec ce traîneau du Père Noël sorti de nulle part ou

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à Doïran en Macédoine avec ces plaines enneigées que parcourent les troupes britanniques.

En France, l’épisode neigeux a été précédé d’un fort épisode pluvieux (terrible pour les hommes sous ces déluges célestes en plein hiver dans le nord de la France). D’où cette vue d’un village Sainte S… près de Parros (???!) où des charrettes ont été emportés dans un ruisseau créant un petit barrage (dans la légende, on nous fait croire que ce sont les militaires qui ont créé cette retenue !):

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Non loin de là, certainement, cette voiture automobile a plongé dans l’eau pour cause de route inondée aux fossés non repérables…

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et un camion, ancêtre des 4X4 vient la sortir de cette inconfortable position !

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Pendant ce temps, sur les plages de la presqu’île de Gallipoli où le climat est plus favorable…

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les troupes britanniques et celles de l’ANZAC s’apprêtent à se retirer, laissant aux Turcs le plaisir d’un succès historique.

Puisqu’on parle des Britanniques, un scène prise dans un bureau de recrutement…

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où les volontaires viennent signer leur engagement.

La distribution du tabac chez les Français, peut-être du côté du camp retranché de Salonique:

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On peut y lire une petite apologie de la drogue avec ces quelques mots: Les soldats couvent du regard ce tabac dont l’âcre fumée donnera libre essor à leur imagination et leur donnera au milieu des fatigues et des dangers, patience et espoir. L’auteur parle-t-il de la feuille de la coca ?

A Etrepilly, on construit un monument à la mémoire des victimes de la bataille de la Marne.

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On déjà vu ce monument mais ici, on explique aux lecteurs qu’au premier plan de la photo, on voit deux tas de débris et d’ossements calcinés. C’est là que les Allemands brûlèrent 1 200 cadavres de leurs morts. Cà fait froid dans le dos !

Dans ces tranchées, un tombe de deux hommes du Génie enterrés là…

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et, à droite, les hommes d’une unité cinématographique militaire tourne des scènes qui se veulent les plus réelles possibles pour les actualités.

Une brigade canine:

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d’une unité de patrouilleurs, des missions périlleuses !

A Saint-Cyr où l’on doit former des milliers de futurs officiers, on fait coucher les hommes dans le Cirque, un lieu peu prévu à cette fonction .

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A Marseille, au port de la Joliette, des hommes embarquent pour les Balkans et le camp retranché de Salonique.

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Une invention ingénieuse reconnaît les commentateurs français que ces périscopes d’observation allemands camouflés derrière des plus ou moins faux troncs d’arbres:

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Ailleurs, sur le front de l’Est, nos amis les Russes en pleine retraite font dérailler leurs trains pour retarder ceux des Allemands:

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A part cela, tout va bien sur le front russe !

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La correspondance du Poilu Grenoblois- Une lettre du 29 août 1914.

Après avoir présenté 3 lettres écrites 100 ans auparavant, jour pour jour, nous allons passer à des lettres dignes d’intérêt du Poilu grenoblois Pierre Gautier, dans un ordre chronologique, à partir d’août 14.

La première date du 10 août 1914 dans laquelle le soldat raconte son voyage depuis Grenoble jusqu’au front sans dire où il arrive puisque c’est rigoureusement interdit par la hiérarchie militaire.  On apprend ou plutôt, on devine que le voyage a été agréable, par un temps merveilleux et l’auteur compare ce déplacement plus à une promenade qu’à une marche vers la guerre. Il insiste sur l’enthousiasme de la population grenobloise au début, du formidable accueil des gens tout au long de l’avancée du train vers l’est de la France. Mais cette lettre, très dense, écrite sur un petit bout de papier  avec une encre violette passée, est difficile à décrypter.
C’est donc la missive suivante, adressée à ses Chers parents que nous allons vous proposer. Elle date du samedi 29 août 1914 à 8h20 du matin. Du moins pour le début de l’écriture car les éclatements des obus vont interrompre l’écriture plusieurs fois (Pierre Gautier le précise). Si bien que l’on sent ces hachures à travers un écrit moins cohérent. Ce sont donc ses premiers combats que le Poilu grenoblois va narrer à ses parents.

Il a pris un papier à l’entête de la Musique de son unité du Génie dans laquelle il jouait.

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Il a ajouté en oblique ces quelques mots:

J’ai reçu plusieurs cartes d’Allevard. Mes amis vous envoient tous leurs remerciements et leurs amitiés. Nous proposons une bombe pour le retour ?

Mais voici le texte principal de cet écrit.

Je profite d’un instant de repos d’abord pour vous remercier de vos cartes et lettres qui m’ont fait grand plaisir. Loin de ses parents, on ne peut rester un seul instant sans y songer, surtout dans des moments parfois critiques. Je suis bien étonné de vous savoir sans nouvelles. J’ai déjà envoyé une longue lettre datée du 10 août et quelques cartes postales. Ces correspondances devaient contenir quelques renseignements concernant la guerre. Elles ont été arrêtées.

En guerre, on ne devrait pas causer de soi. Mais parler d’autre chose est impossible pour le moment. Jusqu’à présent, je tiens mon carnet de route bien à jour et si j’ai le bonheur de vous le faire lire, vous verrez qu’il ne manque pas d’intérêt. 

Je suis très heureux de me trouver avec de bons amis, d’abord mes 3 collègues brancardiers et le bicycliste de la Compagnie, un jeune homme charmant que je ne connaissais pas du tout. A nous 5, nous formons une équipe de bons copains. Nous sommes toujours ensemble. Il y a aussi les sergents Bugy et Tennequin que nous voyons journalièrement. Les officiers sont charmants pour nous. Nous sommes nos maîtres car le plus souvent le major n’est pas avec nous. Il est vrai que notre emploi de brancardiers n’est que pour la forme. Hier par exemple, nous avons passé la journée dans une tranchée de 4 heures du matin à 7 heures du soir et sans pouvoir sortir. C’était une pluie d’obus qui nous arrosait à raison de 4 par minute. Calculez le nombre de coups ! Par une chance incompréhensible, il n’y a pas eu un seul blessé dans la Compagnie ! Mais nous étions absolument recouverts de terre. Les premiers coups font sensation mais à partir du 10ème, on est habitués. (J’interromps ma lettre car nous partons dans une autre direction. A tout à l’heure la suite ou peut-être à demain).

Le 29 à 2 heures 30. Enfin nous arrivons de faire une petite marche de 10km et c’est assis au pied d’un mur en écrivant sur mes genoux que je continue ma lettre. Depuis ce matin, les obus de 75 nous passent sur la tête et ceux des Allemands tombent devant nous. C’est tous les jours la même répétition. Tout n’est qu’habitude. En attendant, nous faisons notre repas de midi avec du pain, un beef d’hier et le tout arrosé d’un quart de vin. C’est épatant, on peut même dire que c’est du luxe. Souvent, on reste sans dîner. Les denrées ne manquent pas. Au contraire, elles sont abondantes mais souvent le temps manque pour la cuisson et la dégustation (souvent rapide sous les obus).

Enfin, depuis mon départ, je ne me reconnais plus. Je suis très courageux. La santé est excellente. On couche comme on peut, quelquefois au grand air  (c’est hygiénique). On se lave comment ! Après une campagne comme celle-ci, on est homme, prêt à se lancer dans la vie. J’ai déjà parcouru toute une région remplie de richesses, tout m’intéresse, même la direction des obus qu’on tâche d’éviter. Nous avons déjà soigné beaucoup de blessés d’autres régiments. Mais la plupart n’ont pas vu les Allemands, c’est l’artillerie qui fait mal. La campagne de 1914, c’est la guerre moderne, la guerre terrible ! Nous voyons beaucoup d’aéroplanes mais ils sont difficiles à démolir au canon. Les Allemands ont encore leurs Zeppelins, les ballons captifs, etc… etc… Leurs pilotes ont un courage extraordinaire, mais je suis sûr que les nôtres sont supérieurs.

Les Allemands sont terribles. Cette nuit, par exemple, ils ont commencé à 2 heures du matin le bombardement de la ville où nous couchions. Notre Compagnie a eu 2 chevaux tués, 2 gradés et 3 hommes blessés. Les fantassins ont perdu 1 capitaine et plusieurs hommes assis contre un mur. Il est vrai que nos sapeurs avaient désobéi au Sergent Tennequin.

 Voilà, je crois les seuls renseignements que je pense vous donner. Je ne manque de rien au contraire. L’argent est inutile, tous les villages sont inhabités, ou alors, s’il y a quelques habitants, ils n’ont rien. Quelquefois, on a le bonheur de trouver un peu de lait et quelques oeufs, c’est notre régal, nous tenons encore à notre petite santé. Ma couverture de flanelle est indispensable pour la nuit. Je remercie maman d’y avoir songé. Je ne désire qu’une chose, c’est que la guerre se termine bientôt, l’hiver serait dur pour les uns et les autres. Mais pour l’instant, je le répète, tout va pour le mieux et  c’est pour moi une grande satisfaction de prendre part à cette guerre tant désirée dont je me souviendrai toute ma vie.

Priez pour tous les soldats qui déjà reposent sous cette terre, ils ont fait leur devoir.

Ecrivez-moi vous me ferez plaisir.

Au revoir, Chers Parents, recevez les amitiés de votre fils qui vous embrasse, ainsi que toute la famille et les amis.

Pierre Gautier ce 29 août 1914

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 06 janvier 1916

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(JOUR 521 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

La une avec une vue de la porte d’Alexandre (le-Grand) à Salonique. Le lien symbolique entre Occident et Orient. Le lien pour prouver aux lecteurs que la présence française en Grèce s’inscrit dans une certaine logique de l’histoire.

Quelques vues intéressantes dans une revue sans grande ligne directive.

Le tambour du village…

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en Lorraine… un gamin de 12 ans qui remplace le titulaire du poste, sous les drapeaux.

Le boxeur Georges Carpentier, en tenue militaire, dans ce médaillon…

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en tenue d’aviateur. Certes, un aviateur mais pas volant, plutôt conducteur d’aviateur en automobile, ce qui lui permit de survivre et de continuer sa carrière après la fin de la Grande Guerre.

Les Vosges et le froid installé en montagne depuis quelques semaines. Ici la route montant au col de la Schlucht, au-dessus de Colmar…

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rendue impraticable en raison du verglas, le camion au repos comme il est écrit ayant fini sa course dans un fossé.

La livraison d’eau potable en tonneaux qui fait penser plutôt un approvisionnement en vin…

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mais que la tenue des hommes très estivale, ainsi que les ombres droites, nous fait comprendre que le cliché date de l’été dernier !

Une série de 3 photos pour nous expliquer les tranchées.

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Le soldat qui rejoint son unité, un abri à l’arrière et les hommes posant en première ligne, les fusils posés près à être utilisés.

Des prisonniers français en Allemagne…

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au camp de Zossen où, pour passer le temps, les hommes participent à une chorale… ce qui permet d’adoucir un peu les moeurs de leurs gardiens ! Contrairement à ce que montre la vue des hommes de cette chorale, ce camp semble avoir été destiné aux soldats mahométans français. C’est dans cette ville allemande proche de Berlin que fut construite la première mosquée du Reich.

Pour terminer, en quatrième de couverture de la revue, les villages que…. les Allemands occupent encore pour peu de temps en Alsace !

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ainsi, on peut voir des images de Niederbroon (les-Bains-pas du tout en Haute-Alsace !), Blotzheim (tout près de Bâle), Huningen (dans le même secteur), Neudorf (???) et la Wyse (???) à Léopoldsohe (???). Peut-être des fautes de frappe comme les 3 L à Allemands dans le titre de la légende !

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CADEROUSSE: une autre FABRIQUE de BALAIS: l’ATELIER CHAUVET

Après l’article de début décembre parlant de la fabrique de balais Mathon où travailla mon père, voici quelques vues de groupe de la fabrique Chauvet où travaillèrent ma mère et son beau-frère, Maxime Santiago (dit Moreno) à la même époque, durant et après la Seconde Guerre Mondiale.

Tous d’abord l’un des patrons Raymond Chauvet et son épouse Marguerite.

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Plusieurs photos de groupe dont celle-ci avec un petit défaut de développement et non une nappe de brouillard bas.

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Suivant mon père qui est capable de mettre beaucoup de noms sur des visages:

debout: Yvonne ma mère, Norbert Chauvet, Madeleine Millet, Marguerite Chauvet

accroupis: mon oncle Maxime Santiago, Louvin.

Le patron Raymond Chauvet au milieu de ses ouvrières:

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Madeleine Millet, ma mère, Raymond Chauvet, Thérèse Giraud, Yvette Berthet

Deux autres vues qui nous permettent de voir quelque peu l’extérieur de l’Atelier.

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Assis en bas de l’échelle, le père Chauvet, père du patron.

Debout au premier rang: Moreno mon oncle, ma mère, Louvin, Madeleine Millet

Au second rang: Odette Roumette, Yvette Berthet, Norbert Chauvet, fils du patron, Marguerite Chauvet, Marie-Rose Millet.

Non identifiée l’homme en haut de l’échelle.

On retrouve à peu près les mêmes sur cette autre vue « de l’échelle ».

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Au premier rang: Yvonne ma mère, Marie-Rose Millet, le père Chauvet.

Au second rang: Odette Roumette, Yvette Berthet et mon oncle Moreno jouant au soldat.

Au troisième rang: Madeleine Millet et Marguerite Chauvet.

Au dernier rang: Louvin, l’homme à gauche avec un béret n’étant pas identifié.

Pour terminer cette séquence nostalgie:

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En haut de l’échelle, ma mère et Marie-Rose Millet.

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Le patron Raymond Chauvet dérangé dans son travail de coupe des épis.

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Certainement la mascotte de l’Atelier que le plus jeune de l’équipe, Louvin.

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Une SOIRÉE chez FRED pour du BASTON… abrégée par un gros rhume.

Invitation de Fred et seulement moi dispo. Donc des jeux à 2 qui en général sont des jeux de baston, des jeux de guerre. Le jeu qu’il sortit en premier…

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RIVET WARS- LE FRONT DE L’EST

n’est rien d’autre qu’une autre déclinaison de la seconde guerre mondiale dans le monde héroïc-fantaisy. C’est donc assez proche de MÉMOIRE 44, avec unités rentrant en cours de partie, des objectifs et une victoire obtenue à 10 points.

Première partie avec ce scénario (le 7) et ce plateau de jeu:

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Malgré que Fred soit le premier joueur et après un premier tour catastrophique de ma part, je me rétablis rapidement et prend le milieu du terrain. Les jets de dés aidant, j’arrive assez facilement à me maintenir et je parviens à 10 points de victoire en laissant Fred fanny !

Revanche sur un autre scénario avec tranchées comme en 14. Il s’agit du scénario 3.

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La partie sera tout aussi rapide, beaucoup plus équilibrée cette fois et le fait que Fred commence et prenne l’avantage pour le garder, des jets de dés moins favorables… c’est une défaite 10 à 3. Une manche chacun, la belle se fera avec le jeu de pirates sortit à la suite:

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RUM & BONES (du rhum et des os)

Un achat Kickstarter, un jeu US avec l’esprit américain… de la bagarre et une stratégie limitée. Le plateau représente 2 bateaux à l’abordage avec 3 passerelles, sur lesquels les pirates doivent aller détruire des lieux névralgiques de l’autre navire jusqu’arriver à 8 points de victoire.

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Début de partie chez Fred qui maintient l’avantage et menait 2-0 au moment où il ne se sentit pas très bien pour cause de sinusite sévère doublée d’une gastro… On s’arrêta là. Je n’étais pas au mieux mais pas encore battu, loin de là !

A retenter en une prochaine occasion… peut-être après une relecture des règles… J’utiliserai les héros plus tôt en investissant plus rapidement le navire adverse.

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Une TABLETTE LUMINEUSE pour négatifs, positifs, diapositives, photos sur plaque de verre…

Un autre cadeau de cette fin d’année, une tablette lumineuse pour numériser les anciens négatifs…

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et quel travail à venir comme la numérisation des 450 plaques de verre sur l’Algérie et Laghouat, la porte du désert au début du XXème siècle (quelques unes présentées en fil rouge pendant l’été 2014 dans unmondedepapiers.com) ou encore les 5 000- 6 000 diapos originales retraçant la carrière du toréador nîmois Nimeno II alias Christian Montcouquiol prises par un amateur éclairé qui avait accès à la contre-piste. On en reparlera !

Ci-dessous, la numérisation de vues sur Laghouat, ville située en bordure du désert.

Première série avec des négatifs de paysages:

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et dans cette même série, 3 vues de la « patache », ce courrier reliant la ville au pays:

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Seconde série de positifs particulièrement animés…

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Arrivée du bataillon Bousquière 1908 (très pâle comme sur les plaques)

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Officiers visitant les abattoirs de la ville en 1907.

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Arrivée du capitaine Tesson en 1909 et départ en 1910.

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Arrivée des tirailleurs en 1906…

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les mêmes suivant le positionnement des plaques de verre par rapport à la lumière…

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idem…

Ce qui revient à dire qu’il y a des expériences à mener pour trouver la juste position pour les numérisations !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 2 janvier 1916

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(JOUR 517 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Les obsèques d’un commandant serbe. Manifestement cette photo ne date pas d’hier, mais de l’été dernier comme en atteste la végétation qui n’a rien d’hivernale, un hiver particulièrement rude dans les Balkans.

Un front sur lequel les Serbes reculent comme en atteste ces 2 pages.

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Ici aussi, la vue de la page de gauche, en bas, semble aussi être particulièrement estivale !

Original ! Dans les régions occupées, les Allemands constituent des fichiers anthropométriques et dans ce but, photographient les habitants de celles-ci.

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Mêmes les soeurs de Saint-Vincent de Paul passent par cette obligation administrative militaire.

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Du côté de la presqu’île de Gallipoli, Turcs comme Australiens se sont accordés pour une trêve qui leur permettra de ramasser leurs morts.

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Le retrait des Britanniques de la presqu’île leur permet de renforcer la défense de l’Egypte comme on le voit sur cette vue des troupes amassées de l’autre côté du canal de Suez.

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Un feu d’artifice ?

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Non, des clichés obtenus mettant en pose les appareils photo pendant plusieurs minutes sur le front. On y voit les fusées éclairantes illuminant le ciel.

Un concert près du front…

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interrompu par l’éclatement proche d’un obus.

Deux photos de prisonniers français:

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A gauche, la punition du « poteau » dont on déjà parlé il y a peu. A droite, d’autres prisonniers déchargent des sacs postaux remplis de lettres et colis qui arrivent par milliers.

Enfin, ce numéro du Miroir contenait une feuille intitulée « Lettres à tous les français ».

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Patience, Effort, Confiance, tel est le titre de ce propos appelant les gens à continuer de supporter les souffrances de cette guerre qui date depuis maintenant depuis 17 mois alors qu’on prévoyait que tout serait réglé en 3 mois.

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