Archives de Tag: MONT-BLANC

Le (petit) KIOSQUE DE PRESSE de 37: Le MIROIR DES SPORTS du mardi 12 janvier 1937

Du cross-country pour illustrer le dernier dimanche sportif. On court à Chartres l’International de cross qui a vu la victoire conjointe de 2 copains du 24ème Régiment d’Infanterie: Poharec (à gauche) et Beaudouin (à droite)…

dsc00327

ce qui énerve le journaliste qui a rédigé la légende de la photo et qui juge que les 2 jeunes hommes auraient dû lutter pour vaincre seul.

On nous explique la course des premiers avec cette vue d’un autre duo dans le dernier tour:

dsc00337

Poharec et Brochard en tête à ce moment de l’épreuve. Puis Baudouin reviendra et Brochard chutera !

Autre cross, mais à vélo celui-là. Ici, à Clamart, dans un sous-bois, le Vendéen Bulteau fonce vers la victoire:

dsc00328

Importante page « ski » avec le Grand Prix de Paris disputé à Megève dans le Bois d’Artois où une foule considérable assiste au passage des coureurs:

dsc00331

En slalom, le passage au même endroit du futur vainqueur, l’Italien Chierroni…

dsc00330

et celui, plus fluide, du Français Emile Alais, en manque de condition, qui arriva 3ème. Toutefois, Le Miroir des Sports juge utile de donner quelques explications entre la descente et le slalom où la virtuosité se doit remplacer la vitesse:

dsc00338

dsc00339

Les sports d’équipe maintenant avec la 19ème journée du Championnat de France professionnel.

dsc00335

On voit que Marseille s’est imposé à l’Huveaune bien garni 4-1 face à Roubaix avec tout de même une avalanche de buts… si bien que c’est le gardien roubaisien que le photo-reporter a choisi et non pas Vasconcellos comme pour les 2 matchs du « Boxing day » du 1er janvier.

dsc00333

Un O.M. qui a gagné une place (5ème au lieu de 6ème) mais reste à 4 points du leader, le F.C. Rouen, qui caracole en tête comme l’Olympique Lillois l’avait fait en début de saison.

Le rugby avec le match parisien de Championnat  de France. A Jean-Bouin, voyez la belle attitude du demi de mêlée bortois Jouguet écartant le ballon vers les lignes arrières après une mêlée ordonnée, lors du match Racing-Bort 9-6.

dsc00336

Poster un commentaire

Classé dans Revues

En 1948, un ALBUM PHOTO raconte une sortie d’un SKI-CLUB au pays du MONT-BLANC.

SAMSUNG CAMERA PICTURES

A Chamonix et à Saint-Gervais comme la page de garde le dit très bien

SAMSUNG CAMERA PICTURES

Nous sommes début mars 1948, à la fin de l’hiver, les montagnes sont bien enneigées mais la vallée est dégagée. Quant au temps, ce sera tempête de ciel bleu comme dit Daniel Barrat.

Pas de commentaires supplémentaires… Toutes les photos sont accompagnées d’un petit texte.

En quelques mots, le premier jour les excursionnistes sont allés à Chamonix, le Mecque de l’alpinisme pour monter par téléphérique du côté de Plampraz (le Brévent) et skier ou admirer le massif du Mont-Blanc et les Aiguilles de Chamonix.

SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES SAMSUNG CAMERA PICTURES

Le photographe amateur qui a construit cet album a pris de jolis clichés bien aidé par le temps magnifique!

Même météo le lendemain où les skieurs vont prendre le TMB à Saint-Gervais pour aller skier du côté du col de Voza. A noter les vues du train à crémaillère d’alors (qui existe toujours de nos jours et se rend jusqu’au glacier du Nid d’Aigle mais dont le matériel a bien changé).

SAMSUNG CAMERA PICTURESSAMSUNG CAMERA PICTURESSAMSUNG CAMERA PICTURESSAMSUNG CAMERA PICTURESSAMSUNG CAMERA PICTURESSAMSUNG CAMERA PICTURESSAMSUNG CAMERA PICTURESSAMSUNG CAMERA PICTURESSAMSUNG CAMERA PICTURESSAMSUNG CAMERA PICTURESSAMSUNG CAMERA PICTURES

 Et la joyeuse troupe s’en retourne chez elle… non sans quelques problèmes!

SAMSUNG CAMERA PICTURES

Poster un commentaire

Classé dans Album, Photographie

La MER DE GLACE-Le DRU au MONTENVERS: deux photos numériques qui révèlent des détails…

Des photos prises fin août avec un appareil bas de gamme mais… des détails inattendus de cette photo:

SAMSUNG CAMERA PICTURES

En zoomant, on voit:

SAMSUNG CAMERA PICTURES

ici, 2 randonneurs..

SAMSUNG CAMERA PICTURES

là, 2 grimpeurs sur une pente glacée assez conséquente.

Dingue !

Quant à l’Aiguille du Dru, là-bas, tout en face du Montenvers, de l’autre côté de la Mer de Glace…

SAMSUNG CAMERA PICTURES

on voit très bien cette immense zone plus claire correspondant aux éboulements qui se sont succédés de 1997 à 2011 et qui ont fait disparaître toutes les voies historiques et envoyés dans la vallée quelques 300 000 mètres-cube de roches. Une nouvelle aire de jeux pour alpinistes chevonnés s’ouvrira quand la paroi sera stabilisée.

A gauche du Dru, à mi-pente, un second sommet, l’Aiguille Verte qui malgré ce qu’on croit voir, domine les Drus de presque 400m.

Poster un commentaire

Classé dans Photographie, Sport

Quand PARIS-MATCH retraçait le drame VINCENDON-HENRY… comme la plaque au cimetière de CHAMONIX.

SAMSUNG CAMERA PICTURES

Au cimetière de Chamonix, sur l’un des murs célébrant la mémoire des disparus en montagne, la plaque la plus ancienne rappelle le drame Vincendon-Henry.

SAMSUNG CAMERA PICTURES

Fin 1956-début 1957, ce fut véritablement le premier feuilleton mis en avant par les médias, sur les ondes et dans la presse écrite. Ainsi ce Paris Match du samedi 12 janvier 1957

SAMSUNG CAMERA PICTURES

revient, à l’issue des événements, sur cette tragédie jouée en plusieurs actes en dessous du sommet du Mont-Blanc, tragédie suivie en direct par tout un chacun, depuis le centre de la station, pourvu d’être muni d’une bonne paire de jumelles.

 La situation des lieux:

SAMSUNG CAMERA PICTURES

Jean Vincendon et François Henry, étudiants, alpinistes confirmés, étaient partis pour une course dans le massif du Mont-Blanc, le 22 décembre 1956 dans le but de réveillonner au sommet. Pris par la tempête et sous des températures sibériennes, ils furent coincés sur un plateau relativement proche du refuge Vallot.

SAMSUNG CAMERA PICTURES

Après Noël, un gros hélicoptère Sirkorsky partit à leur secours

SAMSUNG CAMERA PICTURES

avec à son bord des secouristes chevronnés (dont Honoré Bonnet, le futur coach de l’Equipe de France de ski qui rafla toutes les médailles à Portillo et à Grenoble).

Malheureusement, le gros engin peu maniable capota dans le secteur des naufragés avec quelques blessures pour le pilote et sans gravité pour les autres membres de l’expédition. L’équipe put rejoindre les jeunes alpinistes (d’où ces photos) mais ne put les transporter au refuge Vallot.

SAMSUNG CAMERA PICTURES

SAMSUNG CAMERA PICTURES

l’image choc qui fit le tour du monde.

Dans le même temps, une cordée partie de Chamonix et conduite par l’immense Lionel Terray, très critique envers la Compagnie des Guides, dut faire demi-tour suite à quelques incompréhensions puis devant les conditions météorologiques.

SAMSUNG CAMERA PICTURES

En bas, l’angoisse des familles étaient à son comble

SAMSUNG CAMERA PICTURES

mais les secours avaient maintenant 2 problèmes à résoudre: le sauvetage des jeunes et celui des… sauveteurs du Sirkorsky reclus au refuge Vallot avec un blessé. Ces derniers avaient  tout de même pu mettre à l’abri Vincendon et Henry dans la carcasse de gros hélico écrasé avec vivres et chauffage.

Ce ne fut que le 3 janvier qu’une Alouette, appareil beaucoup plus maniable et que l’Armée avait enfin daigné détacher d’Algérie, put décoller

SAMSUNG CAMERA PICTURES

pour ramener  SAMSUNG CAMERA PICTURES

SAMSUNG CAMERA PICTURES

SAMSUNG CAMERA PICTURES

SAMSUNG CAMERA PICTURES

dans la vallée en quelques rotations.

SAMSUNG CAMERA PICTURES

Puis le responsable des secours, après un tour au-dessus du Sirkorsky,

SAMSUNG CAMERA PICTURES

décida d’arrêter là l’opération, pensant qu’il n’y avait plus de signe de vie et plus rien à faire pour les alpinistes. La carcasse du Sikorsky devint le tombeau provisoire des jeunes jusqu’au printemps. C’est à ce moment-là, quand le temps permit de ramener les corps, qu’on s’aperçut qu’à sa position, Henry devait toujours être vivant le 03 janvier!

SAMSUNG CAMERA PICTURES

Cette affaire causa une vive polémique. On reprocha à la Compagnie des Guides de ne pas avoir réagi plus rapidement et à l’Armée de ne pas avoir libéré une Alouette plus tôt… N’oublions pas qu’on était en pleine guerre d’Algérie et que les hélicoptères étaient utilisés pour lutter contre les fellaghas. L’Armée ne se décida à débloquer des Alouettes que seulement quand il s’agit de secourir les sauveteurs naufragés.

Mais ce drame eut le mérite de poser le problème de l’organisation des secours en montagne, inexistants à l’époque. La mort de Vincendon-Henry ne fut pas vaine puisque depuis le PGHM et autres structures avec leurs matériels et leurs hautes technicités ont sauvé de nombreuses vies dans les massifs montagneux français.

Poster un commentaire

Classé dans Revues