
(JOUR 244 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Pendant que Sur le Vif présente les avantages de l’observation aérienne par les avions, Le Miroir fait sa une d’un général perché sur un échafaudage pour voir ce qui se passe dans les lignes ennemies… Pas vraiment moderne, mais le but du Miroir n’est-il pas de faire la part belle aux hauts gradés ?

Des horreurs en seconde de couverture avec des exactions allemandes sur des paysans à Dannevoux, au début de la guerre, ou ce soldat abattu alors qu’il était prisonnier. Sa fiche dans le site Mémoire des Hommes n’en dit rien.

Des vues de tranchées en Champagne


Images qui doivent un peu dater puisqu’on cite les lieux précisément.
Le raid des Zeppelins sur la France est évoqué différemment dans Le Miroir que dans Sur le Vif. C‘est le dessinateur Carrey qui a essayé de faire vivre la scène de ce bombardement nocturne sur Paris en montrant l’intervention des pompiers dans un grand dessin en double page centrale.

A noter, l’allumeur de réverbères qui s’empresse de les éteindre.
En dernière page, ce ne sont pas moins de 9 photos qui montrent les destructions.

Les destructions à Levallois et Asnières semblent plus importantes que sur Paris. On nous présente à ce que ressemble une bombe incendiaire et les projecteurs servant à repérer les dirigeables.
D’autres pompiers en action à Reims après de nouveaux bombardements classiques.

La guerre aux Dardanelles bien sûr avec

en haut les batteries turques qui protègent le détroit en tirant sur les navires alliés et en bas, les premiers prisonniers de cette opération.
Mais c’est le dessinateur Carrey qui explique comment on procède pour déminer les eaux du détroit…

en prenant soin de mettre aux 2 extrémités du câble qui accroche les mines un navire français et un navire anglais. La belle entente cordiale !
La germanisation de Bruxelles dont se plaignait entre autre le député allemand Ledebour au Reichstag dans Sur le Vif.

Les kiosques de presse intitulés en Allemand.

Les écoliers bruxellois sous l’autorité de maîtres allemands.
Enfin pour finir, le fameux pain K.K. allemand confectionné sans farine et dont on a déjà parlé la semaine dernière.


On prévoit des rations peu nourrissantes pour les soldats allemands pour l’été 1915 avec ce mauvais pain et peu de pommes de terre, la récolte ayant été détruite par le gel.