Second volet des Profils Dolin avec quelques routes « du coin » en Drôme sur lesquelles la circulation en bicyclette devait être moins périlleuse en 1926 que de nos jours !
Pour commencer le plus grand axe, la RN7 de Valence à Avignon:
Il faut bien sûr plusieurs largeurs de page pour figurer cette grande voie de circulation de Gervans (au nord de Valence) à la préfecture du Vaucluse. Peu de modifications depuis 1926 sinon, au sud de Montélimar, le petit massif traversé avant Donzère (la cote de Bel Air), la déviation faisant maintenant le tour de la colline de Montchamp. De même les traversées de Valence, Pierrelatte, Montélimar, Lapalud, Mon(t)dragon, Courthézon et Sorgues sont de nos jours évitées.
De Montélimar à Dieulefit (en 3 mots à l’époque) et cette route qui s’élève régulièrement pour prendre 300 m. d’altitude en 28 km. Un vrai faux-plat comme disent les cyclos. Par contre de Montélimar à Crest, le profil nous montre bien la montée des Pignes après Puy-Saint-Martin puis la descente vers La Répara, Divajeu, Crest, descente que gomme souvent le mistral.
De Montélimar à Nyons par Taulignan, il faudra passer la côte du Colombier qui se fit une réputation grâce au sport automobile dans les années 60. Quant à la route Dieulefit-Valréas, il vaut mieux la prendre dans ce sens que dans l’autre nous indique le profil.
De Montélimar à Buis-les-Barronnies, la route reprend le tracé précédent mais ne rencontre pas de grandes difficultés après Nyons (seulement la côte de Faucon).
Du déjà vu que cette page (les guides font quelquefois des redites). Pour Crest-Loriol qui suit la vallée de la Drôme, le faux-plat devient descendant dans ce sens.
Crest-Bourdeaux-Nyons dans l’arrière-pays par le village de Bouvières cher à Jean-Claude Chaze et l’agréable défilé de Trente Pas avant de retomber dans la vallée de l’Eygues (qui s’écrira Aigues en entrant dans le Vaucluse).
Puisqu’on est dans le sud drômois, la plus belle petite route de montagne à partir du Buis (qui n’avait pas encore adjoint Barronnies à son nom)…
la montée en lacets du col de Perty que le Rallye de Monte-Carlo a rendu célèbre dans les années 70-80.
Enfin pour finir ce chapitre, deux petits bouts de route à partir de Montélimar:
vers Le Teil et vers Rochemaure. Pas la moindre côte… pas de canal de dérivation du Rhône également… la traversée du Rhône près d’Ancone se faisait sur l’étroit pont suspendu dit de Rochemaure (mais qui pour moitié est d’Ancone) que la Via-Rhôna vient de réhabiliter en y installant un (très réussi) pont-aux-singes métallique pour piétons, cyclos et cavaliers.
A suivre les Grands Cols Alpestres.














