(JOUR 174 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
La mort d’un hussard en reconnaissance. Difficile de savoir s’il s’agit d’une photo montée. Le danger du sniper étant toujours présent, on ne peut penser que le photographe a pris tant de risques pour récupérer ce cliché.
Quant au cheval, il a survécu contrairement à cet haras
décimé par l’artillerie adverse.
Dans Anvers occupé, les Allemands paradent
pendant que d’autres inspectent les colis destinés aux prisonniers dans les locaux de la gare
Les Belges eux, ont récupéré un obusier allemand et le montre à la presse.
Une double page est consacré à un panoramique des combats en Argonne (ouest de Verdun)
panoramique de paix, de printemps ou d’été, peut-être une ancienne carte postale. Boureuilles et Clermont-en-Argonne ne sont plus que ruines, recouvertes par les neiges de l’hiver. Et les prairies ont été remplacées par des champs de barbelés.
Le dessin de Carrey
valorise l’action des artilleurs alpins sur le front des Vosges où le front s’est stabilisé. Une autre page est consacré à ces mêmes alpins.
On en reparlera.
Dans les dunes des Flandres combattent les saphis algériens.
Les dunes, ils connaissent mais le climat des plages de la mer du Nord est bien éloigné de celui de leur pays. Ils y ont installé des baraquements en récupérant des panneaux destinés aux bains du temps de la paix. D’où ces images aux écrits décalés.
des inscriptions en arabe sur la seconde image qu’il serait intéressant de lire.
L’Italie n’est toujours pas entrée en guerre, hésitant sur quel camp choisir. En 1870, Giuseppe Garibaldi était venu combattre à la tête d’un corps expéditionnaire pour aider la jeune République née le 4 septembre. Le patriarche…
n’est plus là mais ses 6 petits-enfants…
se sont engagés dans un régiment étranger italien…
qui a connu le baptême du feu en Argonne. Deux Garibaldi, Bruno et Constantin, sont déjà tombés.
Un autre article intéressant que celui de l’utilisation de la radiographie dans les hôpitaux pour localiser les projectiles dans le corps des blessés.
Cette vue montre l’appareil radiographique installé à l’hôpital d’Arcachon où sont soignés des blessés.
Deux vues de radiographies localisant un projectile ou les dégâts sur un membre.
Récemment la télévision de service public a diffusé un télé-film sur les tournées de Marie Curie sur le front pour essayer à ce que les chirurgiens militaires se servent de son invention pour mieux s’occuper des blessures. Manifestement à la lecture de cette page du Miroir, la chirurgie civile était plus réceptive que la chirurgie militaire à ces méthodes nouvelles.
http://www.france2.fr/emission/marie-curie-une-femme-sur-le-front/diffusion-du-11-11-2014-20h50
Enfin une vue originale…
de troupes australiennes installées au pied des Pyramides, camp arrière de la lutte contre l’Empire Ottoman.