Dernier volet avec quelques profils de routes dans le sud, en Provence. On a déjà vu Valence-Avignon par la célèbre RN7:
Voici la suite de cette route vers le sud, vers Aix-en-Provence…
puis vers Marseille (mais ce n’est plus la RN7)… à travers des collines qui sont devenues de vastes zones commerciales.
Un autre trajet pour faire Avignon-Marseille…
ou plutôt l’inverse via Salon-Arles et Tarascon. Tout plat sauf quand on s’approche de Marseille, insérée dans des collines. Entre Salon et Arles, on est en lisière de cette fameuse Crau, ce désert caillouteux, énigme pour les géologues.
A partir de Marseille, la route du littoral pour aller jusqu’à Toulon,
avec la montée du col de la Gineste qui se remplit de coureurs et marcheurs le dernier dimanche d’octobre, vrai petit col à partir de l’obélisque de Mazargues.
Mais pour parler de la plus grande et la plus connue grimpette de Provence, il faut aller plus au nord.
LE MONT-VENTOUX
Avec les 2 routes pour arriver à son pied, à Bédoin: celle du nord venant de Malaucène avec de petite côtes, celle du sud de Carpentras en faux-plat montant régulier.
L’ascension du Ventoux par la route est, pour le cycliste, une des plus dures des Alpes. Pentes très fortes de Saint-Estève à l’Observatoire, exposition au midi, terrain incomplètement aggloméré, absence presque totale d’eau, font de ce parcours un incomparable champ d’expériences pour éprouver la résistance des machines et des coureurs.
On ne peut que souscrire à cette description faite par le profil Dolin, à l’exception du revêtement actuel absolument irréprochable. Le virage de Saint-Estève n’est plus relevé comme alors, plus aucune compétition automobile n’empruntant cette route. Quant aux cyclistes montant au sommet, c’est une réelle épreuve quasiment initiatique, autant pour Monsieur-Tout-le-Monde que pour les cracks du peloton. Le Tour a découvert le Géant de Provence sur le tard, en 1951, et y revient régulièrement. Nous aussi pour voir la course… sauf en 2009 où Ennio décida d’arriver le jour de l’avant-dernière étape du Tour: Montélimar-le Mont-Ventoux !
A noter qu’en 1926 lors de la publication de ses Profils, les routes Malaucène-l’Observatoire et Sault-le Chalet-Reynard (noté MC fontaine de Grave sur l’image) n’avaient pas encore été ouvertes.
















