(JOUR 444 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Une nouvelle fois est présenté une mitrailleuse portée par une automobile militaire. En quelques mois de guerre, la lutte contre les aéronefs s’est considérablement améliorée. Beaucoup plus que l’équipement des hommes qu’on envoie sans protection sur le no-man-land entre les tranchées des 2 camps.
La cheminée de la sucrerie de Proyard ne tient plus qu’à quelques briques. Cette sucrerie picarde fut reconstruite après la guerre, remplacée par une râperie de betteraves qui ferma ses portes en 1978.
Le battage près du front réalisé par des militaires libérés quelque temps pour l’occasion. Le ravitaillement du pays étant primordial, l’armée préserva ceux qui étaient plus utiles dans leur activité professionnelle que sur le front. Ainsi à Ancone, le Poilu Nicolas Allier, né en 1876, patron d’une société de battages fut souvent libéré de ses obligations militaires pour exercer son métier.
Un dessin de A. Beltrame publié dans le quotidien italier La Domenica del Corriere illustre les attaques héroïques des tranchées allemandes par l’infanterie françaises, en Champagne. Une image d’Epinal patriotique bien loin de la réalité.
Une page d’aviation importante avec une nouvelle photo de Célestine Alphonse Pégoud, abattu d’une balle dans la tête le dernier jour du mois d’août 1915…
et les entrepôts dans lesquels sont remisés les avions à l’arrière du front.
Le casque commence à faire son apparition dans les tranchées, suffisamment rare toutefois pour que la presse en parle.
Pour terminer, une affiche allemande placardée sur les murs de Luneville occupée.
La population est mise en garde contre toute tentation de rébellion et la menace est précise. La dure loi des territoires occupés.








