(JOUR 447 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
La fouille d’un soldat allemand venant de se rendre. Ici dans le secteur de la main de Massiges dont on a déjà parlé récemment. Le Miroir va consacrer une grande partie de ses pages à cette offensive de septembre en Champagne.
Des morts ! Des morts ! Encore des morts !
Des alignements imposants de cadavres allemands rassemblés avant l’ensevelissement.
Mais aussi des morts français.
Et même des morts des 2 camps où un Français et un Allemand se sont mutuellement assassinés.
Pas un arbre intact…
un paysage lunaire là où s’élevait le château de Carleul.
Les combats continuent telle cette explosion d’un obus qui a pris pour cible une batterie… factice !
Une page avec 8 photos prises par un prisonnier allemand dans le secteur de Tahure.
Encore des tranchées et des morts !
Malgré cela les hommes sourient devant ses spectacles tant ils sont habitués à côtoyer la mort.
La double page centrale parle de prisonniers allemands en Champagne. Décidément cette offensive française aura permis d’user les défenses ennemies.
Une mine française explose près de la ferme de Navarin.
Et l’armée n’oublie pas de remettre des médailles aux plus valeureux. Cela arriva à ce jeune Anconais Aimé James (20 ans en 1918) qui fut blessé 2 fois et fut médaillé en 2 occasions. Ce n’est pas lui sur la photo.
Quant aux Britanniques, ils firent une petite avancée en Artois…
Des destructions, toujours des destructions !
Pour terminer cette grande offensive alliée d’octobre 1915, une page avec 2 photos du drame qui se joue en Syrie.
Comme de nos jours au large de la Syrie, les navires alliés récupèrent des naufragés et réfugiés fuyant ici la répression et les massacres turcs contre les Chrétiens. Aujourd’hui, ces boat-people dérivent sur une mer loin d’être facile. Ils agissent de même et l’Armée qui patrouille les récupère.
Ce sont les Arméniens fuyant le génocide perpétré par les Turcs, en train de se dérouler fin 1915 et toujours pas assumé par eux, 100 ans après.
















