Un kiosque avec 2 titres:
Le Miroir des Sports qui va revenir sur la première étape Paris-Lille et les pluies diluviennes.
L’Intransigeant, quotidien qui lui va parler de l’étape 2: Lille-Charleroi.
Même si L’Intransigeant d’hier n’en a pas parlé pour le Tour de France, il en est tombé de l’eau sur les dos des coureurs du Tour lors de cette première étape, lorsque les hommes se rapprochèrent de Lille et du terme de la course.
C’est à Carvin, dans le bassin minier, que les cieux furent tant généreux que cela donna cette magnifique image illustrant si bien la légende des Forçats de la Route:
D’autres vues sur le même sujet où les véhicules faillirent être noyés autant que les hommes.
Quelle douche, mes aïeuls !
Pourtant tout le début de l’étape s’était bien passé, sous un ciel couvert, certes comme en attestent les passages à…
Beauvais et…
à Breteuil.
A Lille pour l’arrivée, la pluie avait cessé mais la chaussée était bien mouillée pour célébrer la victoire du Suisse Egli.
Un orage dantesque qui fit quelques dégâts comme en atteste cette vue de destructions…
qui durent raviver quelques souvenirs anciens, vieux d’une vingtaine d’années aux locaux, quand c’étaient les obus allemands ou français qui labouraient les terrains et détruisaient les habitations.
Tout cela pour dire que Le Miroir des Sports n’aborde pas du tout la seconde étape, faute de temps pour imprimer les textes, ce que L’Intransigeant quotidien fait parfaitement, sans image…
ou presque…
Seconde étape du Tour 36: Lille-Charleroi; 192 kilomètres, arrivée en Belgique où le local Wierinckx l’avait emporté et où le Français Archimbaud avait ravi le maillot jaune à Egli.
Que retenir de plus de cette revue de presse du 9 juillet ?
En Ethiopie, le Duce essaie de se créer un empire colonial pour ne pas être en reste et faire de l’Italie fasciste, une grande puissance. Les Italiens ont vraiment du mal face aux soldats d’Haïlé Sélassié, avec la mort de ces aviateurs italiens massacrés par les Ethiopiens.












