(JOUR 781 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Les lecteurs de ce journal ne le savent pas, bien entendu, mais ce jour du 21 septembre 1916 correspond exactement au milieu de la guerre. Voilà un peu moins de 2 ans et 2 mois que ce conflit dure et il reste le même chemin de souffrance à parcourir à tous. Cela fait 26 mois qu’Unmondedepapiers vous présente au jour le jour la presse que pouvait lire nos anciens.
A la une, une tranchée prise aux Allemands dans la Somme. On nous montre un cagna pris aux Allemands dans ce secteur, zone réservée avant aux Officiers et maintenant à disposition des Poilus français. On verra prochainement des photos prises au même endroit.
Qui dit tranchée conquise dit soldats allemands prisonniers.
4 000 hommes suivant la légende de la photographie.
Photo prise dans ce même secteur de la Somme…
avec un Tommy cuisinier coiffé d’un casque à pointe allemand, un casque d’apparat d’officier. Si cet homme est rentré chez lui, ses descendants doivent avoir un bel objet dans leur collection.
La Roumanie est entrée en guerre. Une planche de photos nous le rappelle:
L’une de ses photos a été déjà vue récemment.
Autres photos déjà vues 2 fois… décidément tous les magazines reprennent les mêmes vues.
A gauche et à droite, Brindejonc des Moulinais et Marc Bonnier, disparus l’un dans la Meuse, l’autre sur le front russe. Ils encadrent l’adjudant André Chainat qui en est à son 8ème succès dans les airs. on oublie de nous dire qu’il a été abattu le 6 septembre 1916 mais qu’il a survécu à ce crash. Il finira la guerre, fera la campagne du Rif au Maroc, pilotera pendant la Campagne de France et finira sa vie dans son lit en 1961, contrairement à bien de ses collègues aviateurs.
La tombe du brave Boillot à Vadelaincourt près de Verdun, abattu en combat aérien au même endroit où décéda Brindejonc. Ancien cycliste aux 60 victoires amateur, il devint coureur automobile avec 3 victoires au Mont-Ventoux en 1910, 1912 et 1913. Mobilisé, il sera ensuite le chauffeur attitré de Joffre pour passer dans l’aviation et connaître le sort qu’on connaît.
Des obus conséquents pour l’artillerie française, des obus de 400:
Il est certain que ces engins ne peuvent être manipulés directement par les hommes et nécessite l’utilisation de grues.
Pour finir, un peu de pub ne fait pas de mal. Aussi nous montre-t-on des prisonniers allemands en pleine lecture…
de La Guerre Photographiée !