Il s’agit d’un lot de 4 cartes artistiques présentées comme
La Mémoire de l’Espagne… ou plutôt, la Mémoire de la guerre civile espagnole.
Ce ne semble pas être des documents très anciens mais rien ne permet de les dater. Elles ont été éditées par…
…le Syndicat des Beaux Arts à Madrid et imprimé par un graphiste catalan, Seix y Barral.
Voici le contenu de ces 4 cartes artistiques.
Il s’agit d’un dessin de Canavaje montrant la fuite des civils espagnols de Madrid près du pont de Tolède.
A l’intérieur de celle-ci un texte d’Antonio Porras, louant la résistance héroïque de Madrid face à l’agression fasciste.
Sa traduction en Français.
Seconde carte illustrée par un dessin de Parrilla daté de 1937. Le visage d’un ouvrier agricole, la famille, les ruines.
Texte de Rafael Alberti « Vosotros no caísteis », écrit à Madrid en décembre 1936.
un ode à ceux qui sont tombés pour une juste cause.
Troisième oeuvre…une scène de guerre dessinée par Ortells.
illustrant un texte d’Antonio Machado « Sobre la guerre », « sur la guerre ». Une réflexion sur la guerre…
qui emporta le poète et sa mère, du côté de Collioure, en février 1939.
Quatrième oeuvre de cette petite collection: un dessin non signé d’un bombardement de civils par l’aviation… qui fait penser à Guernica. Mais Madrid ne fut pas épargnée par les raids aériens fascistes.
La pensée est d’Enrique Diez-Canedo. Elle dit:
La guerre n’est pas un désespoir, mais un espoir: maudite, si c’est une guerre de domination; grande et noble, si c’est une guerre de libération et paix durable.