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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: MATCH du 27 juillet 1937: Le TOUR 1937.

Les festivités au Parc des Princes après l’arrivée de l’étape à la une de ce Match du 27 juillet 1937: un gâteau offert par les Italiens à Vicini est partagé joyeusement par les rescapés de ce Tour de France.

Pas de vue du Parc bondé mais une belle photo en double page centrale du peloton traversant Poissy à vive allure, emmené  par les Français Lapébie et Cloarec. Contrairement à nos jours, la dernière étape est une vraie course et les coureurs ne musardent pas en chemin !

Les derniers coups de crayon de Pellos pour ce Tour 1937.

Henri desgrages, le directeur du Tour ramène à Paris les rescapés… mais le chainon manquant des Belges est resté à Bordeaux !

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du 27 juillet 1937: Le TOUR 1937.

L eTour s’est terminé dimanche 25 juillet au Parc des Princes sur la victoire surprise de Roger Lapébie qui trône avec son maillot jaune à la une du Miroir des Sports du mardi 27 juillet 1937. Une belle victoire même si beaucoup de suiveurs n’ont toujours pas compris la raison du retrait de l’équipe nationale belge à Bordeaux, alors que Sylvère Maes était toujours leader et plus que jamais parti pour confirmer en 1937 sa victoire de 1936 !

La fin du Tour en images…et en classements.

Comment cela se passe-t-il quand se courent des demi ou tiers d’étapes, pour les coursiers ? Un élément de réponse…

La douche collective improvisée dans les écuries d’un hôtel comme ici à Viré. Une autre époque !

Car des demi-étapes, il va y en avoir:

Etape La Rochelle-Rennes en 2 secteurs:

  • La Rochelle-La-Roche-sur-Yon soit 81 km en contre-la-montre par équipes, la France vainqueur donc Lapébie premier.
  • La-Roche-sur-Yon-Rennes soit 172 km en ligne, Paul Chocque encore une fois lauréat.

Etape Rennes-Caen en 2 secteurs:

  • Rennes-Viré soit 114km en ligne, vainqueur Passat.
  • Viré-Caen soit 59 km contre-la-montre individuels, vainqueur Amberg.

Et pour terminer ce Tour… Caen-Paris, un rallye de 234 km tout de même, remporté par Vissers devant Puppo.

Le classement final du Tour 1937:

Un Tour terminé par seulement 46 coureurs.
Le podium: 1- Lapébie 2-Vicini 3-Amberg… 4-Camusso 5-Marcaillou 6-Vissers.

En image…

De gauche à droite 6-5-4-1-2-3.

L’image d’Epinal du jour:

Le vélodrome du Parc des Princes comble avec cette foule dense dans le virage.

Une dernière vue de la course:

La dernière côte du Tour, celle de Coeur-Volant entre Saint-Germain et Versailles dans le riche ouest parisien dans laquelle Lapébie se fait un petit plaisir devant Vicini.

Et le dernier coup de crayon de Red, le dessinateur humoristique du Miroir des Sports, confrère et non concurrent de Pellos !

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: MATCH du 23 juillet 1937: Le TOUR 1937.

Match du 23 juillet 1937 se délecte avec à sa une la photographie des échappés (l’Espagnol Berrendero futur vainqueur à Pau et les 3 Belges Maes, Wissers et Vervaecke dans le cadre imposant du Tourmalet, lors de la grande étape pyrénéenne qui n’a pas permis de décanter la situation.

A l’issue de cette journée, Roger Lapébie se retrouve à 3′ du maillot jaune mais les difficultés du Tour sont finies. Ce sera dur pour lui de revenir à la première place.

En double page centrale, un vue de l’Aubisque où lapébie creva mais put revenir au bénéfice d’une accalmie décidée par les Belges quelque peu émoussés.

On voit tout au fond Labépie chassant pour reprendre les quelques centaines de mètres perdus lors de cette crevaison. A l’époque, les champions devaient réparer seul leurs problèmes mécaniques.

Pelles s’en donne à coeur joie pour commenter à sa façon les événements survenus dans la course.

Il faut dire que les rebondissements vont être nombreux… on en parlera lors du prochain article !

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: MATCH du 16 juillet 1937: Le TOUR 1937.

Match du 16 juillet 1937 avec Sylvère Maes et Roger Lapébie sur la route de Montpellier. Les deux rivaux s’entendent bien pour l’instant et se prêtent aux objectifs de photo-reporters.

Cette étape Marseille-Montpellier sera coupée en 2 demi-étapes pour muscler la course.
La photo de la double page centrale classique avec les coureurs passant devant les arènes romaines de Nîmes.

Pour terminer avant d’y revenir avec le Miroir des Sports suivant, la page BD de Pellos.

Sur le thème de la chaleur et du Midi !

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: MATCH du 29 juin 1937: Le TOUR 1937.

Match du 29 juillet 1937. Le numéro d’avant-Tour de la collection. Avec le parcours, les favoris et toutes les supputations des journalistes pour faire monter l’intérêt de ce Tour de France 1937.

Deux unes semblables de Match qui présente la particularité de faire une quatrième de couverture en forme de première de couverture.

Ci-dessus les Français de l’Equipe Nationale du Tour: de haut en bas, Speicher, Gamard, Le Grévès, Chocque, Lapébie.

Ci-dessus la une bis…

…le reste de l’Equipe de France: Cloarec, Tanneveau, Thiétard, Archambaud, Marcaillou.

Le vainqueur du Tour 1937 est-il là ? On le verra dans quelques semaines.

En double page centrale, le parcours du Tour…

avec des dessins de Pellos bien entendu…

Lequel Pellos a fait aussi l’illustration de la publicité pour des concours de pronostics du Tour.

Que la course commence !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 20 mai 1917

 (JOUR 1022 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Les Etats-Unis sont entrées en guerre contre l’Allemagne le 6 avril 1917. Une mission française arrive à New York pour discuter de ce que sera le contenu de l’intervention américaine sur le sol français.

 Des vues d’une Amérique entrée en guerre.

Les soldats américains défilent sur la 5ème Avenue à New York. Il s’agit de marins, les premiers concernés pour l’acheminement des hommes et du matériel vers l’Europe.

La même parade ou un autre sur cette même mythique avenue new-yorkaise. Ici la jeunesse américaine défile devant les drapeaux des Alliés: anglais, français, russe, italien mais aussi cubain et panaméen.

Les premières troupes s’embarquent pour l’Europe accompagnées de jeunes femmes enthousiastes.

116 708 soldats américains mourront en Europe ou sur le chemin de celle-ci et 205 690 autres seront blessés. Moins enthousiasmant !

Ces Américains s’adressent aux Allemands par l’envoi de tracts écrits en Allemand et largués par ballon. Tout cela pour informer leurs ennemis justement…

Comme si la guerre n’était pas avant tout une affaire de propagande.

Pour d’autres anglo-saxons, les Australiens, c’est le moment de voter pour les élections fédérales. Les soldats et infirmières peuvent voter autant à l’arrière, à Londres que sur le front.

La guerre sur mer avec une double page sur le torpillage d’un navire par un sous-marin allemand.

Tandis que le bateau commence de s’enfoncer, l’équipage s’en éloigne dans des chaloupes. Vraie photo retouchée.

A Reims, le bombardement de la ville et au second plan, la cathédrale, pas épargnée par les bombes.

Cela permet de parler à nouveau de Barbares pour la presse française.

En caricature, des As aériens de la Guerre sur deux pages:

C’est le peintre officiel de l’aviation qui a croqué ci-dessous: Alfred Heurtaux, René Dorme, Albert Deullin et Mathieu Tenant de la Tour. Ils comptent à eux quatre 74 victoires reconnues plus 96 non homologués (il fallait que la victoire soit attestée par 3 témoins pour qu’elle soit homologuée). Deux perdront la vie pendant cette guerre: Dorme abattu 5 jours après la parution de la revue, le 25 mai 1917 et de la Tour, le 17 décembre 1917.

Bien entendu le capitaine Georges Guynemer qui aura 53 victoires plus 35 non homologuées le jour de sa disparition le 11 septembre 1917.

Pour terminer, le Poilu qui redevient paysan pour sauver l’arbre coupé par l’obus, se doit de le greffer.

On le voit ci-dessus en plein travail.

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Le TOUR DE FRANCE 1913 dans la revue « Le Plein Air » 2/6

Le Plein Air du 26 juin 1913. A la une, un athlète Black, certainement un étudiant anglo-saxon, devenu champion de France du 100 mètres car membre du Paris Université Club.

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Ces championnats d’Athlétisme, XXVIème du nom, se déroulèrent à Colombes en présence de Louis Barthou, Président du Conseil (alias Premier Ministre) et Ministre de l’Instruction Publique (alias Education Nationale).

Le Tour de France n’est par parti (c’est pour dans 3 jours) mais Le Plein Air liste les favoris. Pour éviter ne mettre des photos d’archives, la rédaction a fait appel à un dessinateur qui a croqué les sportifs, certainement à partir de ces photos disparates. Le résultat est assez réussi et donne une unité aux 2 pages de présentation.

Voici donc les 8 élus au concours de pronostics des journalistes du Plein Air.

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Emile Georget

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Emile Engel

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Léon Scieur

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Eugène Christophe

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Philippe Thys

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Henri Pélissier

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Emile Masson

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Jean Alavoine.

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Marcel Godivier

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Georges Passerieu

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René Vandenberghe

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Jules Masselis

Par chance pour la crédibilité du titre, le vainqueur de la Grande Boucle 1913 figure bien dans la liste mais des vainqueurs d’étapes connus, Marcel Buysse, Gaston Garrigou, Firmin Lambert ou François Faber n’y sont pas ! Pourtant, l’histoire a retenu leurs noms au contraire de quelques uns des cyclistes caricaturés ci-dessus.

Le parcours est aussi donné dans le détail, faute d’avoir à regarder une carte, aussi petite soit-elle. Voici donc à quoi ressemblait le Tour de France 1913:

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On peut constater qu’aucune des 15 étapes ne fait moins de 323 km… des longueurs considérables avec, de surcroît, 2 étapes de plus de 400 km (405 km la troisième Cherbourg-Brest et 470 km la quatrième Brest-La Rochelle). Seconde constatation, la course se déroule un jour non l’autre. Ce ne devait pas être de trop de se reposer un jour après une randonnée de plus de 300 km la veille (avec des routes et du matériel loin d’être ceux qu’on connaît de nos jours) ! Surtout qu’il fallait remettre ça le lendemain ! Par contre, pour le rythme, ces coupures ne devaient être terribles.

Voilà, tout est prêt pour la course. Reste à la courir !

En marge de cette actualité, un page originale sur un Grand Prix de… Ballons Sphériques !

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Sponsorisé par Annonay ou les descendants des frères Montgolfier ???

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Il y a 100 ans jour pour jour: SUR LE VIF du 02 décembre 1916

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(JOUR 853 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une du nouveau Sur le Vif, le retour de la mission musulmane à la Mecque. La guerre dure, les troupes coloniales subissent des pertes comme les autres unités et il faut continuer d’entretenir la flamme de ces unités. La seule manière de le faire est de s’aliéner les soldats musulmans en s’appuyant sur leur hiérarchie religieuse.

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Et quoi de mieux que d’aller à La Mecque pour rencontrer des dignitaires musulmans ayant influence sur les chefs maghrébins locaux. On va même jusqu’à organiser une remise de médaille à quelques Poilus nord-africains blessés.

Après une attaque britannique à Guillemont, sur la Somme, les soldats de Sa Majesté évacuent des blessés.

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Encore une vue d’une attaque prise de bien loin, sur le front occidental. Ici dans le secteur d’Ablaincourt, dans la Somme.

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1-la préparation d’artillerie.

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2-l’attaque des troupes au sol.

Rien n’a changé dans la stratégie des chefs, dans les 2 camps.

A Bovent (toujours le même secteur), le toit de cette maison a été soufflé par un obus….

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et s’est retrouvé dans l’arbre voisin !

Embarquement d’un canon sur un navire à destination du camp retranché de Salonique pour la campagne d’Orient.

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Toujours dans la Marine, quelques vues de Toulon, le port militaire, plaque tournante du contrôle de la Méditerranée.

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Quelques vues de navires: le Guichen (en haut), l’Askold (au centre), le Courbet (en bas à gauche) et un transport de troupes (en bas à droite).

La nouvelle page humoristique du magazine:

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Maurice Mottet, le dessinateur, doit participer à l’effort pour maintenir le moral des troupes.

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LE CANARD ENCHAÎNÉ du 11 novembre 1970 est bien plus sage que la une d’HARA-KIRI.

Le 11 novembre 1970, c’était le 62ème anniversaire de la Victoire. Mais c’était aussi 2 jours après la disparition du Général De Gaulle. On trouve de nos jours sur les vide-greniers tous ces journaux et magazines qui firent pour l’occasion des unes sensationnelles. Plus rare est ce numéro du Canard Enchaîné qui dût certainement transformer à la va-vite sa première page  pour coller à l’actualité.

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Les 2 canards qui se renvoient la réplique en encadrant le titre…

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font allusion à une expression de De Gaulle qui avait « traité » les Français de veaux lors de l’une de ses conférences de presse.

C’est André Ribaud qui écrit un éditorial finalement assez respectueux sous ce titre:

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En voici la teneur:

Le Roi mourut à Colombey le 9 novembre au soir, sur les sept heures, peu de jours avant d’atteindre ses 80 ans. On différera jusqu’au lendemain d’annoncer la nouvelle au monde, comme si on eût espéré encore qu’un miracle pût le ressusciter. Puis tout fut dit. Les médecins publièrent que le Roi était mort d’un malaise de cœur. Qui sait si ce ne fut point, plus sûrement, de mélancolie et de délaissement ?

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Il avait vécu pour gouverner l’État et l’avait gouverné sans frein pendant longtemps. Depuis que l’État s’était dérobé à lui, il ne faisait en vérité que survivre. Sans doute s’était-il raidi, après son abdication, à paraître soulagé, dispos, curieux de voyages, disert en mémoires, sinon en propos ou en discours. Mais on devinait, à des signes, que c’était pour la montre et pour donner le change du sourd chagrin qui l’envahissait. Le Roi voyait peu à peu l’oubli s’épaissir autour de lui. Le bruit s’assourdissait. La Cour, les ministres avaient cessé de s’apercevoir du vide qu’il avait fait en s’en allant. Il formait à Colombey une statue du Commandeur mais dont la pierre, à mesure, s’effritait et qui n’inspirait plus qu’une frayeur, même une considération chaque jour, chaque mois plus délitées.

Le 4 novembre, sa fête privée avait été célébrée sans que, pour la première fois, pas une gazette en fit mention. Le grand vacarme fait à la parution du premier tome de ses nouveaux « mémoires » était retombé d’un coup, brusquement, après quelques jours. Rien ne semblait plus envelopper le Roi qu’une morne indifférence et qu’un désintérêt public. Le 9 novembre, par un triste soir d’automne, le roi se retira soudainement du monde qui s’était déjà lentement retiré de lui.

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Il avait, pendant sa vie, régné, gouverné, fasciné, frappé les esprits et les imaginations, par la surprise. C’est par surprise aussi qu’il mourut, conformément à son génie profond. Mais la suprême surprise qu’il réservait au monde fut posthume. C’est dans les dispositions qu’il avait prises pour ses obsèques qu’il la fit éclater. Jamais mieux que dans ce peu de mots irréfragables, le Roi ne fait sentir et admirer par beaucoup l’immensité et la force, en même temps que la simplicité et le dépouillement de son orgueil. D’un coup d’épée, il traversait et renversait tous les plans publics pour ses obsèques : point de grandes funérailles, de grands flambeaux, de grandes oraisons. Comme il n’était plus le premier à Paris, le Roi ne voulut être enterré que comme le premier à Colombey. C’est du bout des lèvres, avec condescendance et commisération, même avec un peu de répugnance qu’il acceptait que ce qui gouvernait l’État après lui accompagnât son cercueil et lui fit l’honneur d’un peu de larmes.

La première stupeur passée, après cette mort subite, le Régent prescrivit à la Cour et à l’État de prendre le grand deuil, puis tint Conseil d’En-Haut à l’extraordinaire, où il fit part des dernières volontés du Roi, dont il se trouvait être le dépositaire, non point parce qu’il était présentement le Régent, mais parce qu’il avait été jadis le conseillé privé du Roi. Les membres du Conseil eurent qu’à acquiescer, puis tous marquèrent leur immense douleur publique. Quand ils quittèrent la salle, la fiction se glissait sur tous les visages, mais le soulagement surnageait sur plusieurs. C’en était fini de la peur du jugement du Roi, de son silence, parfois si parlant. Quelques-uns qui redoutaient que le Roi leur fût cruel dans la suite de ses « mémoires », savaient maintenant peu l’ouvrage resterait à jamais inachevé.

Le Roi mourut sans le Régent, depuis qu’il ne lui avait succédé, l’eût revu vivant, ni sans que les ombres qui s’étaient élevées entre eux, avant et après les événements de la Succession, se fussent dissipées. Le « duel », comme on appela parfois leur querelle, été tranché, pour toujours.

C’est remarquablement écrit, c’est critique envers le pouvoir pompidolien et les ministres mais vis à vis de de Gaulle, « le Roi », on est loin de la une d’Hara-Kiri « Bal tragique à Colombey- Un mort ! » qui vous a été présentée dans ce blog, le 16/11/2014 et qui valut la suspension définitive de cet hebdo.

(voir  https://unmondedepapiers.com/2014/11/16/larticle-qui-aur…en-novembre-1970/)

En parlant de bal tragique, le vrai, celui du 1er novembre 1970 à Saint-Laurent-du-Pont avec la destructions du 5-7, le dancing à la mode de la région, en page 3, Le Canard Enchaîné commence à dévoiler les irrégularités qui ont entraîné cette catastrophe.

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Suivant cet article, Pompidou aurait passablement enguirlandé ses ministres : Marcellin celui de l’intérieur à cause de ce dancing ouvert jusqu’à 2 heures du matin alors que le Préfet de l’Isère ne savait même pas qu’il était ouvert, Chalandon celui de l’Equipement et du Logement car le dancing n’avait pas reçu de permis de construire, Duhamel celui de l’agriculture car le dancing n’avait pas d’eau, Galley celui des PTT car le dancing n’était relié au réseau téléphonique… ce qui fait conclure au journaliste à l’adresse du Président: « Alors qu’est-ce que c’est que ces ministres et qui s’est avisé de les choisir ? ». La chienlit aurait dit De Gaulle !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 04 mai 1916

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(JOUR 642 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Une nouveauté pour ce numéro du début d’avril 1916 de La Guerre Photographiée. A l’instar des autres hebdos, le magazine lyonnais passe au bistre. Seconde nouveauté, les textes sont écrits sur 2 colonnes au lieu d’une seule, ce qui fait un peu bizarre pour les légendes des photos.

Sur la couverture, les gaz, le moyen de lutter contre eux. A gauche, une cloche, à droite une sirène actionnée comme une dynamo de vélo par un pédalier. Un peu artisanal, comme les masques qu’on nous montre sur d’autres clichés.
Une page sur les soldats d’Afrique, qu’ils soient à l’observation (en haut) ou en prière dans un cimetière ( en bas)….

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Des tombes avec des pierres vraiment soignées !

Sur la page des brèves, on a retenu…

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un abri creusé 6 mètres sous le sol…

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le mur du cimetière ouvert pour permettre aux hommes de rejoindre la tranchée sans passer par un secteur à découvert.

Une page complète pour nous montrer les Russes à Erzeroum, en Turquie, une ville jadis arménienne.

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Mais ça, c’était avant le nettoyage ethnique perpétré par les Ottomans et toujours pas reconnu en 2016, 101 ans plus tard !

Un Fokker allemand posé derrière les lignes françaises…

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va devenir objet d’exposition, dans la cour des Invalides certainement.

Une remise de décorations tout près du front:

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tout près aussi du champ de bataille de Verdun.

De la page humoristique Les meilleurs dessins de la presse française, on a retenu celui-ci, une oeuvre de Ray Ordner (le grand frère de Paul Ordner, gazé sur le front en 1915 et qui, une fois démobilisé, gagna sa vie avec le dessin de presse- voir http://paul-ordner.blogspot.fr-) qui fait sourire en disant des choses vraies…

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pour le Poilu, au front, ce sont surtout des immenses moments d’ennui ! Pour les jeunes autant que les vieux d’ailleurs !

Pour terminer, des images de destructions à Betheny…

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l’église, la mairie… tout est logé à la même enseigne !

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