Archives de Tag: destructions

Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 24 juin 1917

(JOUR 1057 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

En couverture, ce transport vient de recevoir la Croix de Guerre pour sa résistance acharnée aux attaques des sous-marins allemands. Pour une médaille, combien de bateaux coulés ?

Sur mer cette guerre est sans merci.

Ici, au loin, un pétrolier brûle après une attaque, sous l’oeil impuissant d’un équipage d’un transport.

Des pages sans grand rapport les unes avec les autres.

Arras sous les bombes allemandes. Les destructions des belles et vieilles devantures flamandes continuent.

Un camp de prisonniers allemands dans la Marne.

Appelé seulement I…., ce camp accueille les « nouveaux arrivants » avant qu’ils ne soient orientés dans d’autres camps en France et en Afrique du Nord. Pas de camp commençant par I… dans la Marne, mais un camp à Châlons-en-Champagne et un à Bar-le-Duc.

La France métropolitaine comptait 46 camps pour les prisonniers allemands, turcs et bulgares. Il faut y ajouter 28 camps au Maroc et 35 en Algérie et Tunisie.

Dans notre région, se trouvaient des camps à:

-Romans-sur-Isère accueillant des convalescents allemands.

-2 camps à Serres-Carpentras, un pour Allemands, l’autre pour Bulgares.

-l’Hôpital 412 en Avignon pour blessés bulgares.

-Nîmes pour prisonniers bulgares.

-Montpellier, chantier de travail du Mas du Ministre pour prisonniers turcs (en fait à Mauguio, non loin du Zénith, entre les 2 nouvelles autoroutes)

(établi à partir du site mémoriel du CICR.)

En Grèce, le roi Constantin à droite a été remplacé par le roi Alexandre, son second fils, plus favorable à l’Entente.

L’entrée en guerre des Etats-Unis en quelques vues.

Le généralissime américain, le général Pershing, est arrivé en France. Il visite Boulogne puis Paris.

Manifestation patriotique à New York.

Original: construction à Manhattan sur une place d’un navire de guerre miniature qui accueillera le bureau de recrutement de la ville. La machine de guerre US est en branle.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 17 juin 1917

(JOUR 1050 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Marat assassiné dans son bain par Charlotte Corday le 13 juillet 1793 ? Non un soldat et son chien blessés par la même balle ! Image larmoyante et totalement montée !

Ce numéro du Miroir, à la différence du précédent, va nous faire voyager à travers le monde.

En Russie tout d’abord.

Retour sur les festivités de Petrograd du 1er mai dernier.

La foule sur le Champ de Mars, on l’a lu abondamment la semaine dernière et le témoignage d’un Poilu russe ayant perdu un bras. Ressemblant à Lenine, il appelle à continuer la guerre. Pas sûr !

Aux Etats-Unis ensuite.

Plusieurs pages sur ce sujet.

Une base pour l’entraînement des futurs aviateurs a été ouverte à Plattsburgh, dans l’Etat de New York, non loin d eta frontière canadienne. L’ébauche du futur aéroport de Plattsburgh.

Du personnel de santé américain arrive à Londres, en haut. En bas, des ambulancières défilent devant le Président Wilson.

La conscription n’existant pas en Amérique, les hommes, à l’instar des Britanniques au début de la guerre, sont enrôlés volontaires. Il faut battre le pavé pour en trouver. Ci-dessus un Peau-Rouge harangue les Yankees en les incitant à rejoindre l’Armée.

Un première unité française a rejoint le front français. Il y reçoit la bannière étoilée envoyée par Wilson.

La Grèce maintenant.

Les supporters du Premier Ministre Elefhéros Venizélos prêtent serment au drapeau, le 20 mai à Argostoli.

La Grèce toujours au bord d’une guerre civile doublant la guerre contre Allemands et Bulgares.

En Italie enfin.

Deux vues du front italien, du côté des Dolomites.

En haut, le bombardement du Monte Santo par les troupes alpines italiennes. En bas, des volontaires italiens (arditi) près à attaquer (peut-être).

Un peu de front français pour terminer.

Le Miroir se gargarise après la destruction d’un point d’observation allemand par l’artillerie franco-britannique. On dirait pourtant qu’il s’agisse d’un château ancien. Un acte de barbarisme gratuit ?

Une avancée de chars d’assaut avec cette originale photo prise depuis l’ouverture d’un char et montrant un char voisin.

Pour finir, le travail d’un observateur depuis sa nacelle suspendue à un ballon captif. Ce à quoi il faut veiller:

Noter ses observations sur les cartes et les transmettre, mais aussi…

…veiller à ce que le parachute soit fin prêt à servir. Un Taube peut surgir à tout moment !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 10 juin 1917

 (JOUR 1043 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Une vue qui date d’un bon mois en arrière. Le 1er Mai, le Ministre Russe de la Guerre, Kerensky, leader de la Révolution de Février s’adresse aux ouvriers sur le Champ de Mars à Petrograd. On nous dit que par moins de 90 tribunes ont été édifiées pour permettre aux tribuns de s’exprimer. Mais qui doit pouvoir l’entendre dans ces conditions.
Car il est vrai que la place est noire de monde:

Au même endroit que Kerensky, c’est un ministre français, Albert Thomas, ministre des munitions qui s’adresse à la foule !

Après ces images paisibles de Petrograd, la revue fait une large part aux combats sur le front français, avec bien entendu l’interrogation de savoir s’il s’agit de vraies images de guerre ou des vues de manoeuvres présentées comme de vraies photos du front.

Tout d’abord, Laffaux, partie ouest du Chemin des Dames.

Tout n’est que ruines et destructions après l’attaque du Moulin de Laffaux des 5 et 6 mai 1917.

A l’autre extrémité est du Chemin des Dames, Juvincourt, au nord de Berry-au-Bac et une attaque réelle ou simulée.

Si l’image du haut semble plausible, celle du bas ne le paraît pas surtout à la lecture de la légende: …les hommes ont atteint la limite de leur avance. Les mitrailleuses ennemies les arrêtent et, sous la protection des nôtres, ils commencent à creuser rapidement une tranchée.

Entre les 2, plus près de Juvincourt que de Laffaux, Craonne:

En 3 images une attaque et des instantanés pris à 4 heures 20 du matin. Le Miroir insiste sur la prise de Craonne ce que les feuilles allemandes s’entendent à travestir les résultats (de l’attaque française).

 Après la terre et les luttes pour quelques dizaines de m2 de territoire, les airs.

Dans les cieux, sous les yeux des photographes, la 11ème victoire de l’adjudant Madon…

…et la chute de son adversaire, un Albatros tombé derrière les ligne françaises.

Plus tard, l’as des airs victorieux est fêté à son atterrissage. Georges Madon terminera la terre avec 41 victoires officielles et 64 non homologuées mais probables. Il se tuera le 11 novembre 1924 à Bizerte lors d’un meeting aérien à la mémoire de Roland Garros.

La guerre d’observation par ballon. Bien souvent l’observateur en était réduit à redescendre sur terre en parachute.

La démonstration par l’image.

Pensé depuis bien longtemps et testé à la fin du XVIIIème siècle, le parachute ne prit son essor que lors de la Première Guerre Mondiale pour les observateurs et à la fin de la guerre, les pilotes d’aéroplane. C’est d’ailleurs le parachute qui sauva la vie à l’aviateur Hermann Goering, as de la Grande Guerre et futur dignitaire nazi.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 27 mai 1917

 (JOUR 1029 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Une image d’un thème qu’on a déjà vu plusieurs fois: la protection contre les gaz. L’homme…

…comme le chien…

…portent le même engin à travers lequel il est si difficile de respirer. Quant à que cela soit bien réel… Une belle photo montée surtout quand on voit en arrière-plan des brancardiers à l’oeuvre. Bof !

Une nouveauté: des abris bétonnés construits par les Allemands pour protéger leur artillerie.

On n’avait pas encore vu cela et ces constructions doivent être restées particulièrement limitées.

Une vue de tirs d’artillerie sur la Scarpe, une rivière du nord de la France dans un paysage bouleversé:

A noter au premier plan des tombes de Poilus toutes proches des tranchées.

A Reims, en Champagne, les bombes tombent sur la ville et l’Hôtel-de-Ville a été détruit par ces tirs d’artillerie.

A rapprocher de la vue de la semaine dernière de la cathédrale cachée par les volutes de fumée.

En Champagne où on peut enfin voir une attaque avec un mouvement de chars d’assaut.

 

S’il s’agit de l’attaque du Chemin des Dames du 16 avril 1917, à Berry-au-Bac, les chars Schneider engagés connurent un échec important et ce qui n’encouragea pas les vieux généraux à approfondir cette stratégie militaire. Plus tard, les chars Renault, plus petits et maniables, eurent plus de succès !

Une vue d’ailleurs de ce secteur du Chemind des Dames avec les destructions de Crayonne après la bataille.

Craonne, la ville de la chanson pacifiste écrite suite à ces attaques meurtrières et inutiles.

Premiers américains en Europe utilisant une méthode d’observation totalement désuète.

On se croirait revenu en 1914 !

Par contre, à l’opposé, on nous présente une nouvelle technique pour creuser les tranchées avec ce matériel de travaux publics particulièrement moderniste.

On n’a pas inventé mieux un siècle plus tard pour creuser des tranchées. Ce ne devait pas être les Poilus qui se plaignaient de cette invention…. même si elle ne fut certainement guère utilisée en vrai… l’engin de terrassement étant une cible facile pour ceux d’en face.

Allons en Orient. Première étape la Macédoine où l’on voit une fanfare française jouer la Marseillaise nous fait-on croire ou la Madelon plus certainement au pied d’un minaret.

Cela fait penser au roman graphique en 5 volumes Quintett se déroulant dans cette partie du front.

Seconde étape plus à l’est, la Mésopotamie où les Britanniques ont beaucoup progressé et fait régressé l’Empire Ottoman.

Les prisonniers turcs sont légion tout comme en Palestine où, de partout, les Turcs ne sont pas capables de défendre un empire aussi vaste.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 20 mai 1917

 (JOUR 1022 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Les Etats-Unis sont entrées en guerre contre l’Allemagne le 6 avril 1917. Une mission française arrive à New York pour discuter de ce que sera le contenu de l’intervention américaine sur le sol français.

 Des vues d’une Amérique entrée en guerre.

Les soldats américains défilent sur la 5ème Avenue à New York. Il s’agit de marins, les premiers concernés pour l’acheminement des hommes et du matériel vers l’Europe.

La même parade ou un autre sur cette même mythique avenue new-yorkaise. Ici la jeunesse américaine défile devant les drapeaux des Alliés: anglais, français, russe, italien mais aussi cubain et panaméen.

Les premières troupes s’embarquent pour l’Europe accompagnées de jeunes femmes enthousiastes.

116 708 soldats américains mourront en Europe ou sur le chemin de celle-ci et 205 690 autres seront blessés. Moins enthousiasmant !

Ces Américains s’adressent aux Allemands par l’envoi de tracts écrits en Allemand et largués par ballon. Tout cela pour informer leurs ennemis justement…

Comme si la guerre n’était pas avant tout une affaire de propagande.

Pour d’autres anglo-saxons, les Australiens, c’est le moment de voter pour les élections fédérales. Les soldats et infirmières peuvent voter autant à l’arrière, à Londres que sur le front.

La guerre sur mer avec une double page sur le torpillage d’un navire par un sous-marin allemand.

Tandis que le bateau commence de s’enfoncer, l’équipage s’en éloigne dans des chaloupes. Vraie photo retouchée.

A Reims, le bombardement de la ville et au second plan, la cathédrale, pas épargnée par les bombes.

Cela permet de parler à nouveau de Barbares pour la presse française.

En caricature, des As aériens de la Guerre sur deux pages:

C’est le peintre officiel de l’aviation qui a croqué ci-dessous: Alfred Heurtaux, René Dorme, Albert Deullin et Mathieu Tenant de la Tour. Ils comptent à eux quatre 74 victoires reconnues plus 96 non homologués (il fallait que la victoire soit attestée par 3 témoins pour qu’elle soit homologuée). Deux perdront la vie pendant cette guerre: Dorme abattu 5 jours après la parution de la revue, le 25 mai 1917 et de la Tour, le 17 décembre 1917.

Bien entendu le capitaine Georges Guynemer qui aura 53 victoires plus 35 non homologuées le jour de sa disparition le 11 septembre 1917.

Pour terminer, le Poilu qui redevient paysan pour sauver l’arbre coupé par l’obus, se doit de le greffer.

On le voit ci-dessus en plein travail.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 10 mai 1917

(JOUR 1012 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

En première de couverture, la photo du Premier Ministre d’Espagne, le Comte de Romanonès favorable à une entrée en guerre de son pays au côté de l’Entente. On parle même d’humiliante neutralité espagnole.

L’humidité partout, d’où cette vue d’un soldat belge montant la garde bien au sec, les pieds sur un parquet.

On est au printemps mais avec le retard de parution des articles et photos, ce n’est pas étonnant d’avoir des images hivernales. Ainsi, en double page centrale, c’est l’hiver en Alsace !

Beaucoup de neige, des chasseurs alpins et autres soldats congelés.

Même chose avec cette vue des Alpes italiennes…

….où les Alpini luttent contre les Autrichiens.

 Encore de la neige pour ces hommes enterrant des fils téléphoniques.

Arras en ruines comme on peut le voir sur ces vues des destructions dans la préfecture du Pas-de-Calais.

La guerre des mines quelque part sur le front…

Les sapeurs au travail où à l’écoute des travaux adverses.

Les prisonniers allemands quelque part en France…

La corvée de pluche des patates pour ces hommes pour qui la guerre est finie !

Pour terminer, une vue originale d’une ancienne voiture transformé en bureau par des Poilus.

Le premier mobilhome de l’Histoire !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 06 mai 1917

(JOUR 1008 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

En couverture, l’as de l’aviation Guynemer en discussion avec un adversaire qu’il vient de forcer à atterrir derrière les lignes françaises. En chevalier du ciel, les Anciens adversaires s’entretiennent courtoisement avant que l’Allemand ne parte en captivité.

Deux vues intéressantes de tranchées occupées par les troupes canadiennes.

Plat pays du nord de la France, nuages de fumée des combats s’estompant, terrain dévasté….

…mais hommes se promenant à découvert a mépris du danger. Un moment de trêve pour enlever des morts… ou scène d’entraînement loin du front ?

D’autres tranchées, françaises, où se déroule une prise d’arme.

On y décore des hommes qui se sont distingués pour faits de guerre. En contrebas de la tranchée, d’autres héros qui ne recevront que des récompenses posthumes !

 Autres cimetières:

Une tombe ouverte par les Barbares…. bien entendu ! Ici près de Péronne.

Des Barbares qui ne se gênent pas de prendre des statues d’église pour décorer les tombes de leurs amis tombés au front, nous dit l’article. Un peu surréaliste ! Là à Courcy.

La Révolution russe pour commencer, la Révolution bourgeoise de février bien entendu.

En haut, des victimes de la Révolution à Petrograd. En bas, des miliciens révolutionnaires, des étudiants qui remplacent la Police.

Une page d’affiches de propagande pour la Révolution russe.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 03 MAI 1917

(JOUR 1005 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, Sarah Bernhardt devant la cathédrale de Reims pour protester contre les destructions… sous entendue allemandes. On verra que la guerre ce mois-ci continuera de frapper durement la Champagne.

Contenu éclectique de ce numéro mais pas inintéressant:

Lancement d’un sous-marin à Cherbourg pour combattre les sous-marins allemands coupables de faire régner la terreur sur les mers et océans. Mais la censure…

…cache le nom de ce nouveau venue.

Les Barbares bombardent les églises. Les Civilisés que nous sommes fabriquent des armes terribles contre les Barbares comme ces billes glissées dans les charges explosives. Où va se nicher la Civilisation ?

Les 2 versants des ravitaillements: en haut des camions (Renault ou Berliet ?) transportent hommes et matériel vers le front… en bas, des régiments territoriaux réparent sans cesse les voies de communication. La légende de la Voie Sacrée est en marche !

Lamentation de la Guerre Photographiée devant ces forêts dévastées. Sans évoquer les legs de ces  terres devenues incultes laissées aux générations futures.

Des prisonniers allemands, des officiers, traités avec tous les égards dus à leurs rangs.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 29 avril 1917

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(JOUR 1000 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Millième jour de guerre, ce 29 avril 1917. 2/3 de la guerre. Comme ont-ils pu tenir et comment vont-ils encore tenir 561 jours ????

A la une, un char, un « tank » pardon, arme que l’on imagine redoutable et qui permet à Carterpilllar de se faire de la publicité sur le dos de l’effort de guerre !

Un moment de nostalgie pour commencer (Le Miroir n’avait-il rien à proposer de plus récent cette semaine ?) avec des vues de l’occupation de Reims par les Allemands entre le 4 et le 12 septembre 1914.

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Les Portugais en France, c’est pour bientôt.

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Un plein bateau en route pour la France pour combattre sur le front du Nord et de l’Est… s’il arrive à bon port car 96 bateaux portugais seront coulés par les Allemands. 8 145 soldats portugais seront tués, 13 751 seront blessés et 12 318 seront faits prisonniers ou auront disparu. Une hécatombe pour un corps expéditionnaire de 58 000 hommes !

Vimy et les Canadiens. Là où les Français et les Anglais auront échoué, les Canadiens enfonceront le front allemand et seront considérés comme des soldats d’élite.

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Explosion d’un obus sur le secteur de Vimy.

La bataille de Vimy s’est déroulée du 4 au 12 avril 1917 et en 8 jours, les Canadiens perdront 3 598 hommes tués.

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Après la prise de la côte 145.

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Cyclistes canadiens.

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Les Allemands refluent en emportant des prises de guerre pas forcément autorisées.

A Petrograd, les militaires (les marins) surveillent et protègent le Parlement russe, la Douma…

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tandis qu’en ville, on fait la chasse aux policiers, support du régime tsariste dictatorial.

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Près d’Arras des Anglais…

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et des destructions.

Pour terminer cette revue, des affiches sur les murs des villes que les Allemands ont abandonné pour mieux se regrouper.

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Affiches allemandes arrachées, lacérées et nouvelles instructions militaires à destination des civils.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 22 avril 1917

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(JOUR 993 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une de ce numéro du Miroir du 22 avril 1917, « la Grand-mère de la Révolution russe », Mlle Breshko Breshkoffsky libérée d’un camp de prisonniers où elle a passé 40 ans. Nicolas II, admiré maintenant par tous les tenants des grandes familles royales était aussi un véritable tyran pour son peuple.

 C’est en double page centrale qu’on nous présente objectivement les évènements qui se sont passés en Russie au moins de mars 1917.

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Les soldats manifestent avec le drapeau rouge, les emblèmes tsaristes sont détruites et les archives de la police politique réduites en cendre. La Révolution est en marche… Mais les Russes sont toujours nos alliés et il faut préserver le nouveau pouvoir. Dans quelque temps, le Miroir ne sera pas autant objectif !

Les Allemands se retirent sur la ligne Hindenburg pour resserrer leurs défenses. Dans ce lac, les hommes font le nettoyage de printemps en enlevant les déchets abandonnés par l’armée allemande.

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Sur la photo du bas de la page ci-dessus, reconstruction d’une route vers Ham.

Ham, injustement frappé par les troupes se repliant qui, sans raison, ont détruit le château, trésor patrimonial. Tout comme à Coucy, ci-dessous.

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La Guerre Photographiée de cette semaine en avait parlé, voici d’autres vues, sur le terrain ce coup-ci, de cette forteresse datant du XIIIème siècle. Des crimes contre le patrimoine architectural français.

En partant, les troupes emmènent les rails de chemin de fer des voies ferrées.

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En manque d’acier, c’est une aubaine que ces rails… qu’il faut remettre en place bien entendu, pour leur compte… et leurs trains.
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Des forts ont été repris sans combattre:

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En haut, celui de Liez (30km au nord-ouest de Laon) totalement rasé.Aujourd’hui, une forêt sur Google Maps !

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En dessous, celui de Vendeuil (proche du précédent). Même destin que le précédent sauf qu’une salle de réception a ouvert tout près du bois qui abrite les restes de cet ouvrage militaire.

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La guerre sur la mer:

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Explosion d’une mine que tractait ce bateau. Pas de dégâts puisque le geste est volontaire. Mais on comprend que les coques des bateaux soient durement endommagées quand elle touche ce genre d’explosif !

Les Etats-Unis se préparent à la guerre:

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Toutes les troupes sont mobilisées, sur terre comme dans les airs.

Pour terminer, une série de photos amusantes montrant un ours en Champagne.

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Il a été amenés, depuis sa lointaine Sibérie, par les Russes combattant en France. Qu’adviendra-t-il de lui quand les troupes se retireront ?

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