Le Président de la République Raymond Poincaré remet une médaille au Général Joffre.
(JOUR 132 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Comme la veille dans Sur le Vif, le Miroir a son tour montre la Belgique martyrisée…
en haut la destruction d’un pont métallique à Nieuport, en bas les terres inondées de Flandre occidentale.
La revue fait une large part à l’aviation de guerre naissante
une photo de Roland Garros au centre que le tennis rendra célèbre ! A ses côtés Gilbert. La légende de la vue dit que Garros vient d’être nommé sergent. Il sera tué plus tard lors d’un combat aérien, un mois avant la fin de la guerre et le stade de tennis de Paris du bois de Boulogne prendra son nom 10 ans plus tard.
la fragilité des aéronefs de l’époque…
comparée aux destructions (annoncées) qu’ils sont susceptibles de provoquer !
les rudiments de ce qu’on appellera plus tard la DCA
un aviateur allemand fait prisonnier près de Reims, photo proche de celle qui a fait la une de Sur le Vif le 5 décembre dernier. Aviateur qui pose avec ses gardiens pas peu fiers d’être là, les as du ciel étant considérés comme de véritables chevaliers modernes.
Après la rubrique aviation, les prisonniers allemands et le Maroc en 4 photos d’un mini-feuilleton
les spahis marocains escortent des prisonniers allemands dans le Nord
des prisonniers allemands arrivent au Maroc, à Casablanca
les prisonniers au Maroc travailleront à la construction de routes
un camp de prisonniers dans le bled gardé par des goumiers.
Un peu de mer maintenant avec des navires de commerce allemand retenus à New York (à gauche)…
tandis que le paquebot français « Rochambeau » peut se déplacer… Tout cela pour dire au lecteur que la neutralité américaine est virtuelle.
Enfin un joli document
qui n’est autre qu’un dessin quand on le regarde de plus près
montrant un instituteur-soldat (ayant remplacer l’instituteur allemand) ré-alphabétiser en français l’Alsace, à Ueberkumen proche de Mulhouse. De la pure propagande, l’Alsace n’ayant guère été libérée avant 1918.
Enfin, une photo du temple allemand de Paris, situé rue Blanche, mis sous séquestre et transformé en hôpital provisoire… Normal, les Allemands (et Autrichiens) de Paris (et de France) ont été regroupés en camp de rétention !















