En 1946, la Libération était trop récente, les destructions trop importantes dans bien des régions et le rationnement trop difficile pour permettre le retour du Tour de France cette année-là. Aussi pour faire patienter le public et occuper les coureurs cyclistes professionnels, furent organisées 2 courses à étapes d’une semaine chacune pendant ce mois de juillet.
Tout d’abord, la Ronde de France, de Bordeaux à Grenoble visitait des régions sudistes moins touchés que le nord et l’ouest du pays mais très intéressantes au point de vue vélocipédique (Pyrénées et Alpes). 5 étapes et un plateau très correct…
… sans les grands cracks italiens Bartali et Coppi qui ne revinrent en France qu’en 1948. Ce fut pourtant un italien moins connu, Breschi, qui remporta cette première épreuve à Grenoble.
Miroir Sprint du 16 juillet 1946 nous conte la fin de la course avec cette belle vue du Galibier et d’Apo (Jean-Apôtre) Lazaridès en pleine action avant l’arrivée finale.
Le résumé des 3 étapes du sud-est:
l’arrivée à Montpellier et la chaleur des Corbières
l’étape de Gap et la traversée du Rhône à Pont-Saint-Esprit par un des rares ponts intacts sur le fleuve-roi de Lyon à la Méditerranée.
Pour la dernière étape alpestre, la belle performance de Lazaridès et le passage des concurrents à la Croix-de-Fer puis au Galibier.
Seconde épreuve de ce mois de juillet 46, Monaco-Paris avec cette Une du décidément intenable Apo Lazaridès dans le Miroir Sprint du 30 juillet 1946:
Apo Lazaridès un petit grimpeur français d’origine grecque, vainqueur de ce Monaco-Paris et qui fut le poil à gratter des grands cracks cyclistes (dont Fausto Coppi) sur les routes du Tour les années suivantes.
des concurrents dans le Galibier
et dans le Lautaret.
















