Numéro daté Noël 1914 (pas de jour). Il doit certainement être paru le 20 décembre.
La Une représente George V et Albert 1er assistant à une revue des troupes, image déjà présentée dans le Sur le Vif du 19 décembre, prise à l’opposé.
(JOUR 144 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Qui dit Noël dit messe… mais pas celle de Noël puisque le numéro est paru avant le 25 décembre, mais messe sur le front. Malgré la loi de séparation de 1905, l’église catholique s’est maintenue dans les armées et tient toute sa place.
le sabre et le goupillon !
D’ailleurs ce numéro ne parle pas vraiment de Noël. La seconde allusion à la fête de la Nativité est une scène présentée comme le Noël des Belges en exil…
A l’instar de la naissance du Christ, pour ces réfugiés, la nuit de Noël dans une grange, couchés sur la paille. Photo posée très certainement.
Les femmes dans cette guerre… elles tricotent pour les soldats dit le titre de cette page.
les écolières, les filles d’un grand-duc russe, les ambulancières et même les infirmières… ces 2 dernières catégories ayant pourtant peu de temps de libre tant le nombre de blessés est grand. Et les femmes dans les usines, tenant les fermes, dans les écoles, dans les services publics ?
La guerre des communications. Primordiale pour la liaison entre le front et l’Etat-major, dans les 2 camps.
L’aviation jouant un rôle important d’observation des mouvements adverses, Le Miroir consacre 2 pages à expliquer l’art du camouflage.
Pour les troupes en déplacement, passer au plus près des habitations en ville et sous le couvert des arbres à la campagne.
Au front, cacher les canons dans les feuillages, créer de faux canons en bois (comme en 1944 les Alliés fabriqueront de vrais armées en baudruche), se mettre à couvert de la végétation et comble du ridicule peindre les chevaux en blanc pour qu’ils soient moins visibles !
En quatrième de couverture, une photographie considérée comme un exploit par le titre.
Il s’agit d’une vue prise en première ligne par le photo-journaliste (militaire ?) à travers une meurtrière. Dans un moment de calme bien entendu. Ce qui tend à prouver que 99% des clichés montrés dans la presse sont des photos de l’arrière, loin du front, après les combats.








