(JOUR 698 DE LA GUERRE/1561 iJOURS DU CONFLIT)
En couverture de ce numéro de La Guerre Photographiée, un dentiste près du front soigne un homme atteint d’une rage de dent. Une image un peu idyllique car cette scène ne dut pas se dérouler souvent. L’hygiène bucco-dentaire de l’époque était plus que rudimentaire dans les campagnes et on faisait plus confiance aux arracheurs de dent, quelquefois barbier, et les vrais praticiens qui coûtaient trop cher à une époque où la Protection Sociale n’existait pas, étaient rares et réservés à l’élite.
Pas d’idée directrice mais une série de photos assez intéressantes.
Goumiers gardant des prisonniers allemand au bois de Bourvigny près de Notre-dame-deLorette.
Le moulin à vent de Berteaucourt dont les ailes brisées par les balles ne tourneront plus. Dans la maçonnerie, on voit les trous d’obus.
La Croix-Rouge allemande- Parc d’autos de la Croix-Rouge allemande avec chariots Mulac-Mannesmann. Ces chariots, très légers et bien suspendus, sont montés sur roues pneumatiques, attelés par huit ou dix sont remorqués par une automobile ordinaire.
Auto-mitrailleuse blindée pour terrains labourés.Baptisée par nos soldats La Foudroyante, cette auto nouvellement créée, possède à l’avant un dispositif permettant de couper les réseaux de fils de fer barbelés.
La maison du Trou Bricot,telle qu’elle est, depuis l’offensive du 25 septembre 1916.
Les restes des batailles de Champagne de 1915. Ces ruines existent toujours mais ne sont accessibles que pour les Journées du Patrimoine car comprise dans l’enceinte du camp militaire de Suippes.
Le gonflage d’une saucisse, dans une clairière des forêts de l’Argonne.
Une façade du lycée du Verdun, transformé en hôpital au début de la guerre.
Heureusement, la ville a été évacuée de ses civils. Mais la destruction est considérable.
Ce sont les femmes qui ont remplacé les hommes dans les chantiers navals qui construisent des navires de guerre.
Une pièce d’artillerie russe en position de tir sous bois.









