Un seul magazine pour ce kiosque du 11 août 1936, Le Miroir des Sports redevenu hebdomadaire après la fin du Tour de France.
A la une, la célèbre photo de l’athlète américain Jesse Owens, star absolu des Jeux de Berlin, premier quadruple médaillé d’or en athlétisme, en sprint. Une première médaille en or sur 100 mètres…
devant son compatriote Metcalfe, puis une seconde médaille du même métal sur 200 mètres pour la Flèche Noire…
devant son autre compatriote Robinson… en attendant les futurs sacres en relais 4×100 mètres et en saut en longueur. Une performance qui ne sera égalée que bien des années plus tard par Carl Lewis, à Los Angelès en 1984… à l’occasion d’une olympiade sans les pays de l’Est (URSS, RDA principalement)
Un Jesse Owens très disponible pour le public en signant des autographes…
et en posture militaire sur la plus haute marche du podium…
entre un Japonais et un Allemand faisant le salut nazi par obligation. A noter la couronne olympique que recevait les lauréats comme à l’époque des jeux antiques.
Le fond sera dominé par les Finlandais…
Lehtinen sur 5 000 mètres et
Salminen sur 10 000 mètres, digne successeurs de l’immense Pavo Nurmi.
Une belle image du 110 mètres haies dominé par l’américain Towns…
second à partir de la droite.
Et les Français dans cette première semaine olympique ?
Quelques surprises mais pas mal de déceptions !
L’haltérophile stéphanois Louis Hostin vainqueur dans sa discipline tel que l’annonce le tableau du stade olympique de Berlin.
Le lutteur breton Emile Poilvé vainqueur dans la catégorie des moyens.
Et l’équipe de France de cyclisme en poursuite…
composée de Robert Charpentier, Jean Goujon, Guy Lapébie et Roger Le Nizerhy avec leur instrument de travail puis…
coiffée de la couronne des vainqueurs.
Guy Lapébie fera carrière chez les professionnels, 3ème du Tour de France 1948, avec son frère Roger.