Une bataille navale améliorée que ce CAPTAIN SONAR découvert ce mois-ci. Une bataille navale car le principe est celui du jeu des fonds de classe d’avant les nouvelles technologies: il s’agit ici de parvenir à infliger 4 dégâts au sous-marin adverse se déplaçant sur un plateau assez vaste. Comment le toucher ? Avec des mines ou des torpilles. Bataille navale améliorée car le jeu se passe avec tout un équipage de sous-marinier. A 6 (3 contre 3), de chaque côté. Tout d’abord, le capitaine chef des déplacements et des actions spéciales: pose de mine, tir de torpilles, émersion du sous-marin, silence ce qui permet de se débiner quelque peu d’une zone à risque…
A ses côtés, le mécanicien essaie tant bien de mal de faire réagir les machines au rude régime imposé par le chef du bord. Comme il s’agit d’un sous-marin nucléaire, une explosion interne mettrait fin à la partie.
Enfin le radio trace le trajet chaotique du sous-marin adverse en écoutant en douce (mais conformément au règlement) les ordres de déplacement du capitaine adverse. Comme on ne sait pas d’où est parti l’engin, que quelquefois se passent des déplacements silencieux, sa tache est peu évidente surtout en cas de partie s’éternisant… comme ce fut le cas dans celle où je fus radio. Le radio du sous-marin adverse connut les mêmes difficultés. Ce qui ne nous empêcha pas de finir par le toucher.
C’était alors la troisième manche, les 2 premières s’étant conclues par la victoire de nos adversaires.
Un mot pour finir: certes c’est bien plus animé que les batailles navales traditionnelles mais cela reste un jeu moyen où les capitaines s’amusent pas mal et les adjoints jouent les faire-valoir. A 2, ce pourrait être sympathiques mais comment éviter les erreurs de ?… Erreurs qui se sont certainement produites lors des parties disputées ce soir de février.
J’ai beaucoup plus apprécié le mano à mano avec Daniel dans une partie de DUEL, la déclinaison à 2 de SEVEN WONDERS. Surtout que cette opposition s’est achevée par ma victoire 51-42, Daniel ayant commis quelques erreurs rédhibitoires: oubli de construire 2 pyramides, oubli de faire un chaînage militaire. Force est restée à la science face à la force brutale !