Deux gros événements sportifs dans ce numéro du 17 juillet 1913. Le Tour de France bien entendu mais aussi la Grand Prix de l’Automobile Club de France qui s’est déroulé à Amiens et dont la rédaction du Plein Air n’a pas hésité à faire des vainqueurs la une de son magazine.
Il s’agit du grand favori Georges Boillot qui a gagné le Grand Prix que l’on voit au premier plan accompagné ici comme pendant la course par son mécanicien Prévost. En costumes et sans casque comme pendant la course. pas de combinaison, pas de casques, c’était ainsi à l’époque, malgré la puissance des bolides qui avançaient tout d même très vite.
Vous allez reconnaître le passage sous le portique permettant au public de franchir par dessus la piste, mais là emprunté par les voitures de course au lieu des cycliste du Tour lors de la première étape.
Un passage sous une voie ferrée très certainement:
Passons maintenant au Tour de France cycliste. Le magazine va revenir tout d’abord sur les 4ème et 5ème étapes.
A gauche, la victoire de Marcel Buysse à La Rochelle où le jury des commissaires délibère:
A droite, la victoire d’Henri Van Lerberghe à Bayonne dont voici le portrait.
Mais c’est surtout la 6ème étape dont le magazine va raconter, la mythique étape des Pyrénées entre Bayonne et Luchon. C’est Philippe Thys qui remportera la victoire dans la station thermale.
Un champion belge qui, par la même occasion, prendra les rênes du classement général.
Le classement de l’étape de Luchon en images avec les arrivées successives des ténors du peloton. Derrière Thys qui fait figure comme près possible vainqueur à Paris dorénavant…
Marcel Buysse second,
Garrigou, troisième,
Petit-Breton cinquième. Le Gotha du cyclisme mondial, à l’époque.
Le Plein Air termine en annonçant l’abandon de VanLerberghe entre Luchon et Perpignan dans l’étape 7, une étape remportée par Marcel Buysse… alors qu’il ne reste plus que 32 sportsmen en course à Perpignan. Ils étaient 140 à Paris !
Philippe Thys.