La guerre civile espagnole n’apparaît que dans la partie basse de la première page en y parlant de la bataille de Madrid dans le secteur de Guadalajara.
Les communiqués de guerre des 2 camps sont diamétralement opposés.
Globalement ces communiqués favorables aux Franquistes annoncent les avancées importantes des nationalistes, le désarroi du régime républicain (qui envoie des enfants combattre sans armes !). Toutefois quelques communiqués sont plus proches de la réalité connue de nos jours du 13 mars 1937. A ce moment, la contre-attaque républicaine a commencé et les Italiens connaissent leurs premiers revers.
En dernière page ces informations sont reprises.
En supplément, on nous apprend que l’Allemagne proteste contre le fait que la Pologne a utilisé le port de Dantzig pour envoyer du matériel militaire en Espagne (certainement aux Républicains). On reproduit également la protestation très détaillée du gouvernement républicain auprès de la S.D.N. en amenant des preuves sur la présences de soldats réguliers italiens dans les rangs franquistes suite à la capture de militaires italiens. Des affirmations très précises… sans réaction pour l’heure de la S.D.N.
En page intérieure, un intéressant article nous parle de la présence de Stéphane Mallarmé à Tournon, en Ardèche. Il y vint puisque nommé en ont que professeur d’anglais au Lycée de la ville.
Il va y demeurer 3 ans. Le premier contact fut difficile et le poète détestait autant son travail que la bise rhodanienne et que l’esprit de cette petite ville. Puis peu à peu, il s’habitua grâce surtout au Rhône majestueux qu’il avait appris à aimer. A partir de ce moment, sa correspondance est apaisée et sa force créatrice reprend le dessus.