Le Temps du 13 mars 1937 n’a pas d’événement majeur de mettre en avant ce jour. Si ce n’est la guerre d’Espagne où les Franquistes continuent de dire que Madrid va bientôt être prise.
Ce coup-ci, ce n’est plus par le nord ni par le sud que l’attaque se prépare mais par l’est, du côté de Guadalajara. Aussi le journal a mis la carte neutre des lieux pour que son lectorat s’y retrouve. Un journal qui se contente de recopier les communiqués de presse des 2 camps, voire des pays s’ingérant dans le conflit. Pas de texte provenant de ses propres journalistes.
Un communiqué républicain annonce la capture de plusieurs gradés et 40 hommes du rang italiens. mais les démocraties ne crurent ou firent semblant de ne pas croire ses allégations. Pourtant l’état-major républicains donne le nom du général en chef italien, la général Manzini et le nom des 4 divisions fascistes venues en aide aux franquistes: la division Littorio, celle des Plumes Noires, la Temararia et une quatrième au nom inconnu.
Par contre, le communiqué franquiste annonce des victoires du côté de Guadalajara, en rêve certainement ! même chose du côté de Jarama où les Franquistes crient victoire.
Le Temps produit un témoignage d’un Brigadiste ayant déserté. Quelques vérités et pas mal d’erreurs.
Des incidents maritimes:
Un patrouilleur républicain réfugié à La Rochelle pour y faire des réparations.
L’attaque d’un cargo français totalement inoffensif par les Franquistes, sans mal pour l’équipage ni pour le navire.
Suite des nouvelles en page intérieure et en dernière page.
Le gouvernement républicain réfugié à Valence proteste contre la présence massive de militaires italiens combattant aux côtés de Franquistes. Sans grande réaction des Démocraties.
En dernière page, les dernières minutes.
Nombres de brèves reprennent ce qui a été dit en première page et en page intérieure (la pression sur Madrid, le « Donostia » réfugié à La Rochelle, les « volontaires » italiens aux côtés de Franco). Une nouvelle non lue: le gouvernement franquiste de Burgos a décidé l’échange de la monnaie républicaine contre une monnaie fasciste dans les territoires « libérés » par les Franquistes.