Archives mensuelles : juillet 2017

JEU: une soirée chez FRED autour de TYRANTS OF THE UNDERDARK (vendredi 07 juillet 2017)

Pas la plus belle présentation mais un jeu particulièrement intéressant et une bonne rejouabilité grâce à des decks de cartes qui modifient totalement les parties.

Il s’agit de développer ses troupes pour occuper des cités et arriver au meilleur décompte possible. On peut occuper un cité en étant majoritaire ou en étant seul occupant. Dans ce second cas, on gagne plus de PV. Le jeu consiste avant tout à se construire du deck de cartes qui suivant l’ordre de leur apparition vont permettre d’être plus ou moins efficace. Soit on achète des cartes, soit on améliore ses troupes. Finalement, un concept assez simple et vite compris pour un jeu offrant de nombreuses possibilités.

Certes le plateau est un peu simple et ressemble plus à un jeu des années 90 qu’à ce qu’on rencontre de nos jours mais cette simplicité permet de se concentrer sur la partie.
On va faire deux parties successivement avec 2 decks de cartes tout à fait différents. La première partie sera rapide et marquée par une forte interactivité entre les 3 joueurs, Fred Sylvain et moi. La seconde avec 2 decks nouveaux sera tout à fait différente: difficulté de pouvoir combattre et détruire les unités neutres et adverses et partie traînant en longueur.
Bilan des courses de ses 2 parties successives: Sylvain peu en avance sur Fred et moi gun tantinet en retrait.

Le plateau de la seconde partie.

Bilan de la soirée: jeu intéressant mais il y a une association de jeux de cartes à éviter, celui de la seconde manche.

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du 10 juillet 1937: Le TOUR 1937.

Le Galibier et Bartali partout dans ce Miroir des Sports du samedi 10 juillet 1937. La grande étape alpestre, le 7ème, Aix-les-Bains-Grenoble a connu un grand moment avec l’exceptionnel numéro de Bartali dans le Galibier: vainqueur du Galibier et vainqueur à Grenoble ! Un grand exploit !

Au sommet du col, au milieu d’une foule considérable et entre deux murs de neige, Bartali s’apprête à descendre vers le col du Lautaret.

Il reste beaucoup de neige au bord de la route du Tour 1937.

Le Français Gallien s’est bien battu devant les Chasseurs Alpins…

…et termine second au Galibier:

Un Galibier pris sous toutes ses coutures et que le journal n’hésite pas à mettre en poster, comme ici..

…ou en double page centrale:

Le classement de l’étape de Grenoble, 7ème du Tour 1937, remportée par Gino Bartali.

Et celui de la 8ème étape: Grenoble-Briançon plus rapidement évoquée mais qui  verra la chute de Bartali et Camusso, le maillot jaune passant par dessus une rambarde et tombant dans un ruisseau, cet incident lui faisant perdre de nombreuses minutes au général !

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: MATCH du 09 juillet 1937: Le TOUR 1937.

Match du 9 juillet 1937. Le Tour continue avec les grands cols alpins au programme. Ici, Bartali termine l’ascension du col du Galibier et s’apprête à s’engouffrer dans le tunnel final avant de basculer sur Briançon. Beaucoup de monde, une chaussée en piteux état et humide à cause de la fonte des névés dont on aperçoit des restes à droite. La légende du Tour et de Bartali est en marche.

En double page centrale, le début de l’ascension du col du Galibier par les hommes de tête.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 8 juillet 1917

(JOUR 1071 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Face au scepticisme ambiant sur les chances de cessation du conflit rapidement, on maintient le moral de l’arrière et des troupes en montrant des images de l’arrivée des soldats yankee en France.

Des paquebots appareillent à New York à destination de la France…

On estime que le 15 août prochain, 500 000 soldats américains seront en France, prêt à combattre.

Les voilà débarquant…

 

et s’installant dans de vastes camps de regroupement comme celui de D… dans l’Aisne… où ils s’essaient au port des très gênants masques à gaz.

A Salonique, sur le front d’Orient, ces soldats bulgares ont terminés leur guerre.

Les voilà sur le chemin du camp retranché d’où ils seront transférés dans le sud de la France, à Nîmes, Montpellier comme au domaine du Ministre qui accueillit de nombreux prisonniers bulgares.

D’autres photos de la bataille de Messines, près d’Ypres, en Belgique, combats qui datent tout de même d’un mois (7 juin 1917). Les lignes britanniques de ce secteur.

 

Autres combats en Champagne, au Mont-Cornillet où les attaques françaises ont échoué les 17 et 30 avril et le 4 mai avant de réussir grâce aux hommes du 1er Zouaves le 20 mai 1917.

La tombe du lieutenant aviateur de Rochefort, tué lors d’un combat aérien après avoir enregistré tout de même 8 victoires officielles reconnues.

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du 8 juillet 1937: Le TOUR 1937.

Le Miroir des Sports du  jeudi 8 juillet 1937. Les Alpes sont là.  On voit à la une le Belge Vervaecke qui s’est déjà distingué dans le Tour 1936 accompagné de l’individuel français Passat, dans le col de Tamié dernier col avant la plongé sur l’arrivée à Aix-les-Bains.

Mais c’est surtout ce qui s’est passé auparavant que va raconter la revue, certainement des problèmes de délais pour boucler le titre.

On revient sur l’étape 5, Belfort-Genève.

Le Suisse Zimmermann dans la montée des Rousses…

…puis tout près avant de basculer sur Genève. Mais un ennui mécanique empêchera le Suisse de gagner. La victoire ira à son compatriote Amberg.

Genève, ce sera aussi la première journée de repos pour les coureurs du Tour de France.

Beauté a fait de la barque avec des compatriotes.

Les Italiens posent devant le lac.

Georges Speicher compte de nombreux supporters.

D’autres posent sur un plongeoir du lac.

Les résultats de l’étape 6: Genève-Aix-les-Bains.

On y voit la victoire de Deloor devant Marcaillou alors que les favoris se sont neutralisés…

…malgré le fait que certains comme ci-dessus Speicher aux Aravis aient été dans le dur !

Bautz reste maillot jaune.

Un vue originale. A Pnom-Penh au Cambodge, des cyclistes particuliers:

des propriétaires de pousse-pousse qui accompagnent des touristes dans les rue de la grande ville de l’Indochine française.

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: MATCH du 6 juillet 1937: Le TOUR 1937.

Autre revue sportive racontant le Tour de France 1937: Match successeur de Match l’Intran supplément sortir hebdomadaire du quotidien L’Intransigeant.

A la une le grand Gino Bartali dans la Ballon d’Alsace où il a fait un numéro exceptionnel, devant une foule considérable. « Je n’ai jamais rien vu d’aussi beau que Bartali dans le Ballon d’Alsace » suivant Henri Desgranges, le patron du Tour de France.

En double page centrale, la grande vue, quasiment un poster bistre…

les premiers lacets du Ballon d’Alsace.

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du 6 juillet 1937: Le TOUR 1937.

Le Miroir des Sports du mardi 6 juillet 1937. Le Tour continue sa descente vers le sud. La revue va nous raconter 3 étapes: Charleville-Metz (161 km) remportée par Generati.

Archambaud a perdu son maillot jaune au profit de Kint. Peu d’images de cette étape de transition. Par contre la quatrième étape Metz-Belfort va donner lieu à de nombreuses photos surtout avec le franchissement  du premier grand col de ce Tour de France: le Ballon d’Alsace dans les Vosges.

Première bagarre qui va permettre à l’Allemand Erich Bautz, le coureur au premier plan de la une refaire coup triple en passant en tête au Ballon, en remportant l’étape à Belfort et en s’emparant du Maillot Jaune.

Dans la traversée d’Epinal, c’est un peloton groupé qui passe sous la conduite des Français Marcaillou et Lapébie. Puis tout va exploser dans les Vosges.

Bautz dans le clair-obscur vient de partir.

Bautz à l’approche du sommet…

…suivi à distance de l’immense champion italien Gino Bartali qui fait ces premiers kilomètres dans le Tour de France où il écrira sa légende.

Un Ballon d’Alsace chaud bouillant avec une foule considérable…

…dans une chaleur estivale.

Les classements de la 4ème étape:

Et ceux de la 5ème étape Belfort-Genève coupée en 3 tiers d’étapes, rien que cela !

Belfort-Lons-le-Saunier (175 km) vainqueur Pippo

Lons-le-Saunier-Champagnole (34 km contre-la-montre par équipes): l’Equipe Nationale Belge vainqueur.

Champagne-Genève (93 km) Ambéry vainqueur.
Le Maillot Jaune reste sur les épaules d’Erich Bautz.

Une vue du peloton dans la vallée du Doubs, peloton emmené par Choque et Lapébie.

Un autre ancien vainqueur du Tour, le Français Georges Speicher semble en forme (au milieu de la route). Au premier plan Fabien Galateau, un indépendant venant d’Avignon qui connut une très honnête carrière pro et dont le fils Yves joua à l’O.A. dans les années 70.

Autres titres de l’actualité sportive:

Louis Chiron vainqueur du Grand Prix de l’A.C.F. à Monthléry.

L’Américain Budge vainqueur sur le gazon de Wimbledon.

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Des BACS à TRAILLE sur le RHÔNE de la CONFLUENCE à la MÉDITERRANÉE: 21/25 AVIGNON.

En Avignon se trouve le premier bac en activité que nous allons évoquer. Il y en a 3 en tout sur le Rhône entre la Confluence et la mer Méditerranée à accueillir encore des passagers pour des traversées du fleuve. Le bac du Rocher des Doms n’est plus un bac à traille, ce bras de Rhône n’ayant pas assez de courant pour permettre à une barque de traverser. C’est donc un automoteur qui fait la navette dix mois et demi par an sur douze entre le pied du rocher des Doms et l’île de la Barthelasse. Cela fait certainement économiser beaucoup de déplacements en voitures plus polluants.

La bac au milieu du fleuve assez large en cet endroit.

A l’approche des remparts.

Les horaires des traversées augmentées en période estivale.

 L’existence du bac d’Avignon est bien antérieure à la construction du fameux pont qui se déroula de 1177 à 1185 et elle survécut sans problème à cette construction, tant le pont Saint-Bénézet connut des problèmes de fiabilité, coupé à de nombreuses reprises par les crues du Rhône. Quand le pont fut abandonné au XVIIème siècle et même quand un pont suspendu fut construit sur ce bras de Rhône, le bac (devenu à traille) continua à desservir l’île de la Barthelasse. Ce n’est finalement que l’aménagement de la chute d’Avignon qui donna le coup de grâce de la traille en trop affaiblissant le  courant sur ce bras de Rhône; la navigation fluviale se faisant désormais sur le bras baignant la berge de Villeneuve-lès-Avignon. On était alors en 1973. Hier en quelque sorte ! L’automoteur du Rocher des Doms prit récemment la relève.

On retrouve dans la Barthelasse, en aval des campings, un chemin de la traille.

 C’est là qu’arrivait le bac en provenance de la ville. On en a gardé des traces iconographiques avec de nombreuses cartes postales.

Le décor n’a guère changé.

Le calvaire est toujours présent, la berge a été aménagée pour les loisirs sportifs. La traille et sa pile ont disparu.

Pile de traille cachée derrière les arbres dépourvus de feuilles:

Autre CPA de cette traille proche d’un vire-vire attrapant les poissons du Rhône, alors comestibles.

Sur l’autre berge, côté remparts, tout a également disparu…

…excepté le port.

On se doit d’ajouter que cette traille présente sur cette carte de 1891…

fut doublée à différents moments  par une seconde traille située plus en aval, vers l’actuel pont de l’Europe, comme en atteste la carte de marinier datant de 1930 environ.

On voit ce bac à traille à droite du point orange tandis que celui du Rocher des Doms est indiqué par un drapeau rouge.

A noter également que le 6ème Régiment du Génie construisait régulièrement des passages temporaires sur le Rhône pour entraîner ses hommes comme en attestent de nombreuses photos.

Quelques vues datant de la fin du XIXème siècle.

Pour être complet, il existait un autre bac sur l’autre bars du fleuve, entre la Barthelasse et le Gard, dont il ne reste aucune trace, ni physique, ni iconographique.

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du 03 juillet 1937: Le TOUR 1937.

Les deux premières étapes du Tour de France 1937 dans ce numéro du samedi 3 juillet. La une montre les échappés: Archambaud de l’Equipe de France et l’individuel Robert Godard en route, sous la pluie pour Charleville, terme de la seconde étape.

Le Tour était donc parti la veille de Paris en saluant l’Exposition Universelle symbolisée par ces 4 pylônes place de la Concorde…

et comme de nos jours (pour les arrivées), l’Arc-de-Triomphe.

Et c’est parti pour un Paris-Lille (263 km tout de même).

L’occasion pour faire de belles photos sur les routes pavées en direction du Nord pas encore Hauts-de-France !

Les bords d’Oise vers Pontoise.

Traversée de Beauvais.

Une cote pavée à la sortie d’Arras.

Dans les rues de Lens.

Des foules considérables… et un hommage au passé industriel du Nord de la France avec cette grande photo en double page centrale.

Le classement de cette première étape remportée par le Luxembourgeois Jean Majérus.

Le lendemain, seconde étape de 192 km entre Lille et Charleville. la pluie a fait son apparition, rendant glissant le pavé des routes (voir photo de la couverture).

Godard et Archambaud couverts de boue noire montent une cote à 5km de l’arrivée à Charleville.

Archambaud vainqueur sur le vélodrome de la ville.

Le classement de l’étape et le classement général après ces 2 premières étapes:

C’est Majérus en jaune à Charleville.

 

 

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: MATCH du 2 juillet 1937: Le TOUR 1937.

Match du 2 juillet 1937. Double une avec d’un côté, la victoire d’Archambaud sur la piste mouillée du vélodrome de Charleville, à l’occasion de la seconde étape du Tour de France.

L’autre une, la traversée de Lille du futur vainqueur devant une foule considérable. Maréjus va l’emporter dans quelques hectomètres au terme de la première étape.

En double page centrale, la côte de Doullens.

Braeckeveldt est déjà passé seul. Puis ce fut le tour de Vissers et Bautz. Enfin, voici le peloton (ou ce qu’il en reste) emmené par Tanneveau et Marcaillou, deux français qui préparent la victoire d’Archambaud.

Le Tour est lancé. A suivre…

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