(JOUR 1203 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
A la une, une photo souvenir pour montrer le premier obus tiré par les artilleurs américains sur les lignes allemandes. Cette douille sera envoyée au président Wilson. Il s’agit d’un obus des fameux 75.
Deux photos nous montrant un nouveau type de lance-flammes mis au point par les Allemands.
Beaucoup plus autonome puisque porté par des hommes sans ce cordon ombilical le liant jusque là à la réserve de liquide inflammable dans la tranchée. Mais ces hommes dévoués à porter la réserve de liquide sont autant de cibles potentielles lors d’une attaque.
L’attaque du Chemin de Dames du 23 au 26 octobre 1917. Plusieurs photos illustrent de moment de la guerre pendant laquelle les Français reprirent quelques kilomètres de terrain du côté de la Malmaison. Maigre consolation après la saignée d’avril 1917.
Le généralissime américain Pershing a assisté à cette attaque en compagnie du général Francher d’Esperet.
Les mêmes visitant des avions allemands tombés lors de cette même bataille.
Les chars ont été utilisés lors de cette attaque et les casemates de La Malmaison ont souffert des tirs français.
Un bombardement qui a creusé un trou dans la voûte d’un abri dans lequel stationnaient des troupes de réserve. On parle d’un tir de 400.
Dans le même secteur du Chemin des Dames, l’attaque française du Mont des Singes.
La double page centrale est consacrée aux événements de Pétrograd et de la Révolution d’Octobre.
On y voit les militants maximalistes devant le siège du gouvernement de Kerensky qui va être pris assaut, ce qui entraînera la chute du pouvoir modéré et la victoire des Soviets. On y dit que Lénine harangue la foule monté sur un cheval, à droite…
…ce qui n’est guère évident même en se rapprochant du cliché.
Les Canadiens ataquen du côté de Passchendaele. il s’agit là de la seconde batailles des Flandres, du côté d’Ypres où les Allemands vont utiliser pour la première fois le gaz moutarde appelé aussi ypérite.
Cette bataille de Passchendaele sera une succession d’attaques, le 31 juillet, le 16 août, le 20 septembre, les 6 et 10 novembre. Au côté des Britanniques en nombre (c’est leur secteur) et des Français venus en renfort, les ANZAC ont combattu ainsi que les Canadiens. Cette bataille fit plus de 500 000 tués, blessés et disparus pour quelques kilomètres gagnés… mais pas l’objectif principal qui était d’atteindre Bruges, base arrière des sous-marins allemands.
Les Sammies dans leurs tranchées regardent vers le haut le passage d’un avion allemand.
Après les entraînements, les soldats américains découvrent la vraie guerre dans de vraies tranchées.
Un avion allemand venu bombarder Calais dans la nuit du 3 au 4 novembre 1917 s’est écrasé en mer, près des falaises de la côte de la mer du Nord.
A marée basse, l’épave est visité par les services de renseignement français et anglais.