On n’a pas fini de voir de telles photos, Vervaecke et Bartali devisant côte à côte, à la sortie des Pyrénées. Bartali semble serein et Vervaecke inquiet et amaigri. Le poids de la course est-il trop lourd pour ses épaules.
Le Tour a traversé le Rhône au pont de Saint-Gilles. Voici le peloton posant sur ce pont suspendu tantinet dangereux.
Le franchissement du Grand-Rhône à Trinquetaille n’a pas été immortalisée.
Public nombreux et enthousiaste dans la côte de Saint-Savournain à trente kilomètres de Marseille, terme de cette étape de transition.
C’est donc Bartali qui s’impose sur la piste du Stade-Vélodrome récemment inauguré.
Un Giono croqué sous toutes les coutures dans ce bon stade-vélodrome.
Classements après cette étape Montpellier-Marseille.
Bartali est à 2’45 » de Vervaecke ayant repris par son sprint victorieux une minute à son rival.
Le lendemain matin, la place Castellane est noire de monde pour voir partir le Tour en direction de Cannes. Les coursiers préparent leur ravitaillement et discutent de ce qui les attend.
Quelques heures après, c’est Vincent Fréchaut qui refait le coup de Perpignan en remportant l’étape sur un grand cours.
La route a emprunté des chemins détournés pour aller à Cannes comme ici dans le côté des Maures, entre Hyères et Sainte-Maxime.
L’heure du bilan sur les routes du sud-est, les classements après l’étape Marseille-Cannes.
Comme les deux favoris pour la victoire à Paris se sont neutralisés, le classement général n’a guère évolué.