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1916: quand ma grand-mère PHILIPPE BOISSEL (de CADEROUSSE) brodait un MOUCHOIR à la gloire des ALLIÉS

Il y a quelque temps, un article de ce blog avait parlé du cahier d’écolier de ma grand-mère paternelle Philine Boissel et de ce problème qu’avait dû résoudre les écolières de cette classe de Caderousse sur les mètres-cubes de terre remués par les soldats creusant des tranchées. Voir…

https://unmondedepapiers.com/2014/06/03/des-sujets-dactualite-comme-support-pedagogique

article paru le 03 juin 2014. Avec la réponse au problème scolaire dans l’article…

https://unmondedepapiers.com/2014/06/04/la-tranchee-des-chasseurs-alpins-la-solution-du-probleme

du 04 juin 2014.

Voilà un autre travail scolaire (très certainement) ci-dessous, datant de 1916 ! Une oeuvre de ma grand-mère bien que ce mouchoir brodé ne soit signé des initiales de son auteure.

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 A cette époque, les filles apprenaient leur travail de future maîtresse de maison et par là même, la broderie. Ma grand-mère était âgée de 12 ans quand elle commit cette oeuvre dont l’objet principal est ce petit ensemble de drapeaux des puissances alliés de cette guerre qui dure depuis  maintenant un peu moins de 2 années.

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Premier élément, au coeur de l’oeuvre, le fameux canon de 75…

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tant prisé par l’arrière pour sa maniabilité et les dégâts qu’il causait aux ennemis dans les tranchées… d’en face.

Autour de ce centre militaire, les drapeaux des futurs vainqueurs comme l’espérait tout un peuple. Seul petit problème, l’élève et la maîtresse n’avaient pas toutes les couleurs demandées pour la justesse de la production. Ou était-ce les livres ou journaux des modèles qui n’étaient pas tous en couleur.

Voyons donc cela… De gauche à droite:

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de gauche à droite, le Japon bien utile pour les Alliés car il combattait la flotte allemande du Pacifique et de l’Océan Indien; certainement la Serbie puisque la Russie apparaît manifestement plus loin: bien entendu une petite inversion des couleurs, le drapeau serbe étant de haut en bas: rouge-bleu-blanc; l’Italie avec la première bande (celle le plus près du manche) normalement verte mais marron dans ce travail. Au centre bien sûr, le drapeau français, moins déployé que les autres.

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La suite (avec un vent soufflant à l’opposé !): l’Union Jack de l’Empire Britannique; certainement le drapeau du vaillant petit peuple belge avec le noir plutôt bleu marine et le jaune central plus proche du blanc -ma grand-mère avait écrit au Roi des Belges, Albert 1er, le Roi-Soldat et avait reçu une réponse, on le verra un jour prochain-; et pour terminer, sûrement le drapeau de l’Empire Russe, celui représentant l’aile à deux têtes sur fond jaune.

Quelques approximations, quelques erreurs mais un mouchoir qui devait avoir pas mal occupé les jeunes élèves de Caderousse… pour un résultat… émouvant et somme tout, remarquable !

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VISITE du TOUEUR « CONSERVÉ » au port de L’ÉPERVIÈRE à VALENCE

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Jusqu’à il y a une vingtaine d’années, ce toueur était entreposé dans les chantiers fluviaux de la Coucourde, au nord de Montélimar. Puis, on le déplaça dans le port de la capitale (de la Drôme), sûr qu’il allait être restauré et mis en valeur  et qu’il deviendrait la pièce emblématique d’un futur hypothétique musée de la batellerie du Rhône. Raté ! Les crédits espérés ne vinrent jamais et voilà le fier bateau, mis à l’écart, abandonné au bord de l’eau, devenant peu à peu un tas de ferraille rouillée, tagué de dessins d’aucune valeur, au sud du port de l’Epervière, à demi-immergé  dans les eaux irrespectueuses du fleuve. Les joggeurs, promeneurs avancent sur la digue, juste à côté sans même le voir et ce n’est pas le panneau explicatif que plus personne ne regarde qui va raviver l’intérêt du passant pour cet ancien maître du Rhône. Qui aurait envie de visiter une casse automobile ? Sans compter le danger que peut représenter une épave dans cette position si l’on s’en rapproche trop… Quel gâchis !

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Sur le panneau en question, on nous le présente ainsi, tel qu’il avait été photographié il y a plus d’un siècle, pour les besoins d’une carte postale, au port du Pouzin. Voilà ce qu’il est devenu avec en toile de fond, le nouveau pont des Lônes sous lequel il n’est jamais passé dans sa jeunesse.

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Comme on peut le lire,

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8 toueurs (9 au début en 1896) se partageaient le passage le plus pentu du Rhône de Glun à Pont-Saint-Esprit, par tranches de 12 à 15 km. 8 ports d’attache et 8 secteurs sur lesquels les joueurs se relayaient pour remonter 2 barques chargées de 300 tonnes de marchandises.

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8 étapes à la remonte: Pont-Saint-Esprit- Bourg-Saint-Andéol; Bourg-Saint-Andéol- Viviers; Viviers- Le Teil; Le Teil- Cruas; Cruas- Le Pouzin; Le Pouzin- Etoile-Chamfort; Etoile-Chamfort- Valence; Valence- Glun. A chaque étape, il fallait donc détacher les barques du toueur arrivant du sud pour les rattacher au toueur descendant du nord… et ainsi de suite. Comme ici le passage de relais à Bourg-Saint-Andéol (1)..

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Certainement un peu fastidieux ! A la descente, les barques étaient attachées de part et d’autre du toueur pour éviter qu’elles ne poussent celui-ci, étant plus lourdes que lui. (1).

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Celui de l’Epervière a d’ailleurs gardé ses câbles d’attache des barques, presque encore enroulés sur leur treuil…

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ainsi que les guides vers le cul aval du bateau (pas une grossièreté, on appelait aussi les toueurs « bateaux à 2 culs »!)

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Décomposons un peu cette antiquité à partir de cette vue latérale:

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L’avant…

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d’où le cable fixé au port en amont, sortait de l’eau et venait coulisser sur des poulies et guides qui le conduisait jusqu’au grand tambour sur lequel il s’enroulait. On en reparlera.

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Voici donc le dessus de la salle…

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dans laquelle se trouve le grand tambour sur lequel le câble venait s’enrouler. En s’approchant, on constate que câble comme tambour sont encore bien présents…

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baignant dans l’eau du fleuve qui est entrée dans tout le bateau. Quelle tristesse ! Ce tambour fait tout de même 1,50 mètre de diamètre et 3,50 mètres de largeur ! C’est la pièce essentielle du bateau puisque c’est ce tambour qui en tournant fait avancer le bateau qui remonte le fleuve. D’autres vues de cette salle du tambour:

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A l’arrière de celle-ci, presque au dessus, la passerelle sur laquelle se trouvait le capitaine qui conduisait le bateau:

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On y accédait par un escalier dont les marches ont disparu.

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Il ne reste plus que la carcasse de cette cabine de pilotage, les côtés comme le toit, en matériau périssable (du bois et de la toile) ayant disparu. On peut le constater ci-dessous sur cette vue d’un toueur à l’arrêt au port de Viviers, en face du défilé de Donzère (1).

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Continuons notre descente du bateau avec la salle des machines dans laquelle se trouvait un moteur de 200 CV…

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surmontée de la cheminée par laquelle sortaient les fumées.

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Une cheminée dont on remarque en bas l’articulation qui lui permettait de se plier quand le bateau passait sous les ponts.

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On peut le constater sur cette vue ancienne d’un toueur arrêté au port de Montélimar, après qu’il soit passé sous le pont du Teil, la hauteur d’eau étant assez importante à cet endroit (1).

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Une salle des machines elle-aussi envahie par les eaux du Rhône.

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Les aérations sont toujours là…

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avec leur gueule semblant hurler toute la détresse de leur situation.

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Nous sommes quasiment à l’extrémité du bateau, reste l’arrière dont on a déjà parlé où étaient attachées les barques remplies de marchandises.

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Le Rhône ne fut pas le seul fleuve à connaître les toueurs comme on peut le lire sur ce panneau explicatif.

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Mais seuls les mariniers du Rhône devaient veiller à ce que le cable ne passe la nuit dans l’eau sous peine d’être recouvert par les graviers que chassait régulièrement le fleuve. Ainsi le toueur devait obligatoirement rejoindre son port d’attache (c’est le cas de le dire !) avec le cable enroulé au tambour.

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Toueur à l’arrêt au port de Montélimar (1).

Les mariniers de la Seine ou de la Loire ne connaissaient pas ce problème.

Il existe un dernier toueur en activité dans le tunnel de Riqueval dans l’Aisne. Il est utilisé pour tirer les péniches dans ce tunnel non ventilé. Il est lui-même mû par l’électricité ce qui évite émanations et intoxications. Sur le Rhône, le touage a disparu au moment où les péniches, automoteurs ou autres remorqueurs à roue à aubes furent assez puissants pour remonter le Rhône dans ce secteur le plus pentu, un dénivelé de 70 mètres entre Glun et Pont-Saint-Esprit. C’était en 1936.

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Le château de Crussol qui domine le Rhône en face de Valence

et veille sur les derniers jours du dernier toueur du fleuve.

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La seule inscription moderne digne d’intérêt !

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Une barque que l’on pouvait guider et son toueur au fond, au port de Montélimar (1).

(1) les cartes postales font partie de la collection de Marc Durand qui nous les a prêtées pour illustrer cet article . Qu’il en soit remercié !

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Un PORTE-CLÉ souvenir de la concentration cyclotouriste PÂQUES EN PROVENCE 1969 à CADEROUSSE

Tous les ans, le monde cyclotourisme européen se donne rendez-vous dans le sud de la France à l’occasion du week-end pascal pour une concentration appelée « Pâques en Provence ». Tous les ans, la ville cible change pour accueillir des milliers de cyclotouristes.

En 1969, c’était Caderousse qui avait été choisie par les organisateurs, la FFCT, la Fédération Française de Cyclotourisme et le Comité Velocio.

Voici le porte-clé souvenir de cette journée de 1969:

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l’église Saint-Michel de Caderousse au recto.

Comme on peut le lire dans le site de la FFCT: ffct.org cette concentration pascale est née en 1924 et a été créée par l’apôtre du cyclotourisme Paul de Vivié, originaire de Provence (Pernes les Fontaines) exilé à Saint-Etienne et qui « descendait » dans le Midi pour les fêtes de Pâques et eut l’idée de convier ses adeptes.

Le cyclotourisme et « Vélocio »

Le néologisme « cyclotourisme » a été créé en 1888 par celui qui est considéré comme l’apôtre du cyclotourisme, Paul de Vivie, alias Vélocio.
Né à Pernes-les Fontaines en 1853, Paul de Vivie vécut à Saint-Etienne où il mourut en 1930 des suites d’un accident de la circulation.
Personnage hors du commun, il fut un ardent défenseur des vertus du cyclotourisme notamment dans la revue qu’il créa « Le Cycliste » moyen d’expression et d’information des randonneurs à bicyclette.
Précurseur tant en technique, qu’en diététique, il exhorta les industriels stéphanois à se lancer dans la fabrication des cycles. Il démontra à cette époque que l’on peut rouler longtemps (il faisait des étapes de 40 heures), pour peu que l’on suive des règles élémentaires de pratique et d’hygiène.
Ses « sept commandements » sont restés en mémoire et demeurent encore aujourd’hui des préceptes à suivre pour rouler bien et longtemps.

Les 7 préceptes de Vélocio :

– Haltes rares et courtes, afin de ne pas laisser tomber la pression.
– Repas légers et fréquents : manger avant d’avoir faim, boire avant d’avoir soif.
– Ne jamais aller jusqu’à la fatigue anormale qui se traduit par le manque d’appétit et de sommeil.
– Se couvrir avant d’avoir froid, se découvrir avant d’avoir chaud et ne pas craindre d’exposer l’épiderme au soleil, à l’air, à l’eau.
– Rayer de l’alimentation, au moins en cours de route, le vin, la viande et le tabac.
– Ne jamais forcer, rester en dedans de ses moyens, surtout pendant les premières heures où l’on est tenté de se dépenser trop parce qu’on se sent plein de forces.
– Ne jamais pédaler par amour-propre.

Pâques en Provence

Paul de Vivie (1853-1930) installé à Saint-Etienne, c’est de là qu’au début du siècle, il aimait rejoindre, d’une seule traite sa Provence natale.
A partir de 1924, il donne rendez-vous aux lecteurs de la revue « Le Cycliste » aux Baux-de-Provence. Ainsi est née la concentration de Pâques. Chaque année, jusqu’en 1930, sous l’égide de la Fédération, il invite les cyclotouristes au meeting pascal. Vélocio meurt en mars 1930, André de Boubers, Président de la FFSC (devenue la FFCT), propose alors que ce meeting soit organisé chaque année en souvenir de Vélocio.
Depuis lors, les instances de la Fédération ont perpétué ce meeting, de manière continue et assidue, en respectant le caractère simple de cette manifestation.

Au dos du porte-clé de 1969, on peut voir le visage de Vélocio:

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Pâques en Provence est aussi l’occasion d’organiser des épreuves de régularités sur 24, 48, 72 heures appelées « flèches vélocio ». C’est l’Audace Club Parisien qui organise cela depuis sa création en 1904 par un autre génial précurseur de la cause cycliste: Henri Desgranges qui inventa aussi le Tour de France !

Allez faire un tour sur le site de l’ACP:

http://www.audax-club-parisien.com/FR/28%20-%20Résultats%20de%20l’Audax%20Club%20Parisien.html

En 1979, nous fîmes une Flèche de 24 heures pour plus de 350 km pour Pâques, qui rejoignait cette année-là Cairanne. Lire l’article de ce blog écrit le 19 avril 2014 et racontant cet épisode épique !

 https://unmondedepapiers.com/2014/04/19/cyclorourisme-pa…en-provence-1979/ ‎

Cette année, les cyclotouristes se sont donnés rendez-vous le 27 mars à Gigondas… un nom qui fait penser à un doux breuvage incompatible avec la règle 5 de Velocio !

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Un mini-coffre fort FICHET comme TIRELIRE de SÉCURITÉ !

Un jouet datant des années 20 ou 30, une tirelire pour enfant mais un véritable coffre miniature comme le dit la plaque de façade ci-dessous:

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une réplique miniature des coffre-forts Fichet, une société spécialisée dans la fourniture de ce produit aux particuliers ou aux entreprises. Cette société qui existe toujours de nos jours fut créée en 1825, sous la Restauration par Alexandre Fichet alors âgé de 26 ans. Ce créateur de génie surfe (déjà) sur la mode du tout-sécurité en assurant, grâce à ses clés et coffres, les riches sujets contre les cambriolages. D’ailleurs, il devint le serrurier officiel de la Couronne de France ! Rien que ça !

A la fin des années 20 ou au début des années 30,  le grand-oncle Séraphin, le séminariste-artilleur alpin de la Grande Guerre dont on a déjà parlé offrit certainement cette tirelire jouet à sa fille Georgette.

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Ici tous deux avec mon père Adrien au bord du petit Rhône à Caderousse en train de pêcher ou…

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Georgette avec sa mère Henriette sur une barque sur le même petit Rhône bien paisible !

Une tirelire avec double entrée sur le dessus…

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une droite (sécurisée) pour les pièces et une en arc-de-cercle pour les billets ! Impossible de sortir quoi que ce soit si on ne possède pas la clé de la porte arrière:

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Impossible de sortir la pièce car la fente « droite » par où elle est rentrée donne sur un système « à dents » qui permet de laisser passer la pièce de haut vers le bas mais empêche tout retour par le même chemin ! Ingénieux !

Quant à l’écrasement du coffre, impossible ! C’est de l’acier épais comme les vrais coffres pour vrais trésors !

Un joli objet-jouet ancien qui nous est parvenu jusqu’à nous…. vide. Dommage pour les collectionneurs numismates !

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L’Association FFREEE édite un timbre à l’effigie de la SECONDE RÉPUBLIQUE ESPAGNOLE

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La Poste permet depuis quelques années au particulier comme aux Collectivités et entreprises d’éditer des timbres postes ayant valeur faciale d’affranchissement à l’occasion d’événements ou pour se faire connaître.

Ainsi, en l’occasion des 17ème Camins (chemins) de la Retirada -l’exode massif (500 000 personnes) des Républicain(e)s Espagnol(e)s après la chute de la Catalogne et l’imminente victoire de Franco en février 1939- célébrant cette tragédie tous les ans en février, l’association FFREEE d’Argelès-sur-Mer édita cette année le timbre que l’on voit ci-dessus, à l’effigie de la Seconde République Espagnole.

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FFREEE: Fils et Filles de Républicains Espagnols et Enfants de l’Exil.

Cette année, comme vous pouvez le voir et lire en « Humeurs » ou en « Archives » suivant le moment où vous parcourrez ces lignes, les Chemins allèrent visiter le nouveau mémorial du camp de Rivesaltes, récemment inauguré.

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Une heureuse initiative.

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Bilan annuel 2015 du blog UNMONDEDEPAPIERS par WordPress

Comme en 2014, voici le bilan annuel du blog que les lutins statisticiens de WordPress.com ont préparé pour l’année 2015.

En voici un extrait :

Tout d’abord le blog UNMONDEDEPAPIERS a reçu 78 000 visites en 2015 (contre 20 000 pour ses 9 premiers d’existence en 2014). Les visiteurs  sont venus de 128 pays. Outre la France bien entendu, la Belgique et les Etats-Unis sont les pays qui se sont le plus connecté au blog.

Mais avant de cliquer si dessous, merci pour toutes vos visites et Meilleurs Voeux pour 2016… tout en continuant de visiter UNMONDEDEPAPIERS et ses blogs amis (dont le petit dernier, celui d’Ancone Culture et Patrimoine).

Voici le rapport 2015 en détail

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AVANT L’ÉLECTRONIQUE, LA CALCULETTE RAYMOND, EXCELLENTE MAIS…

Pas de vieux papiers mais une très originale découverte au Big Bazar d’Allex début septembre: une machine à calculer, une calculette Raymond dans son coffret d’origine, une invention d’un géo-trouve-tout de Pernes-les-Fontaines dans le Vaucluse. J’ai tout de même également trouvé un lot de journaux (La Décentralisation) de juillet 1871 avec quelques articles sur la répression qui suivit la Semaine Sanglante de la Commune de Paris. On en parlera un jour prochain !

Mais revenons à cette remarquable invention pour faire des additions, soustractions, multiplications et divisions sans connaître les tables ni que 1+1=2.

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Un joli objet, de la taille d’une petite tablette… mais sans la moindre batterie. On peut y entrer un nombre de 7 chiffres plus 2 décimales soit au maximum: 9 999 999,99.

Heureusement, un livret de 8 pages accompagne l’objet et une lecture attentive de celui-ci n’est pas inutile pour essayer de comprendre la méthode de calcul.

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Car méthode il y a et ce n’est pas évident du tout. Un petit exemple avec une addition à retenue, 132 + 8 ce qui fait 217, résultat trouvé bien plus vite qu’en se servant de la calculette Raymond.

Première opération: on entre le nombre 132. On se sert d’une pointe fine, un trombone ouvert en ce qui me concerne et dans les bonnes colonnes, on fait apparaître les 3 chiffres en haut. Pour cela, dans chaque colonne, on met la pointe dans le trou à droite du nombre et on abaisse l’onglet en bas.

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On doit ajouter 8 dans la colonne du 3 (les dizaines) et 5 dans celle du 2 (les unités). La méthode demande de commencer par la droite (les dizaines), contrairement au calcul posé mais je pense que le résultat ne varie pas si l’on commence plus traditionnellement par la gauche.
On va donc ajouter 8 à 3. On met la pointe dans l’onglet en face du 8 et on l’abaisse jusqu’en bas. Aïe ! ça coince ! une fenêtre rouge apparaît dans le cercle où était le 3. C’est qu’une retenue est demandée. Pas d’affolement ! Sans enlever la pointe de son onglet, on remonte tout en haut, on tourne à gauche et on descend. Le 1 est bien apparu dans la colonne des centaines en redescendant, l’onglet a fait apparaître le 2. Génial !

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Reste à ajouter 5 dans la colonne des unités. Pas de retenue dans ce cas. En mettant la pointe dans l’onglet en face du 5 et en abaissant celui-ci, le 7 apparaît.

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Ouf ! 217… résultat que l’on connaissait depuis longtemps !

Et cela n’est rien ! Car les méthodes pour soustraire, pour multiplier avec 2 manières suivant si l’on connait ou non les tables de multiplication et diviser par suite de soustractions successives sont beaucoup, beaucoup, beaucoup plus compliquées.

En dernière page du livret, le guide liste toutes les qualités de la Raymond: prix modique, solidité, chiffres gravés, précision, légèreté, peu d’entretien, garantie, portative et élégante. Une « qualité » oubliée: facilité d’emploi !

Pas étonnant que le coffret soit neuf…

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et la calculette jamais servi !

Un stylo, une feuille et cela va beaucoup plus vite !

Mais reconnaissons que cette invention était travaillée.

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La seconde jeunesse du ROULEAU de MARINIER du RHÔNE à l’occasion des JOURNÉES DU PATRIMOINE.

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Voilà ce à quoi ressemblait ce rouleau quand il fut trouvé sur un vide-grenier: un long rouleau de papier tenu par deux trombones de bureau.
Rappelons qu’il s’agissait d’une carte destiné aux mariniers pour naviguer sur le Rhône sans dommage, en évitant les dangers. Un encart explicatif parlant du « nouveau pont du Teil » nous a permis de la dater de 1932, ce nouveau pont étant inauguré en novembre 1931. Rappelons aussi que cette carte couvre le fleuve de sud de Valence (où aujourd’hui a été lancé le pont des Lônes) jusqu’à Arles, c’est-à-dire la moitié du cours navigable de Lyon-Arles. Après Arles, jusqu’à la mer, le grand Rhône est suffisamment profond et ne pose pas de problème à la batellerie.
Pour les besoins d’une exposition publique pour les Journées du Patrimoine à Ancone ce week-end, les 20 et 21 septembre, voilà ce qu’est devenu ce long dépliant, maintenant parfaitement manipulable par le public sans qu’il soit au contact direct des visiteurs:

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et pour la région d’Ancone-Rochemaure:

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malgré quelques reflets parasites pour la photographie !

Jean-Paul Masse président de la Levado, foyer rural de Caderousse a réalisé ce montage du passage du Rhône au niveau de Caderousse, en reconstituant le virage du Rhône qui n’apparaissait pas dans le dessin de la carte.

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Cette carte est aussi présenté dans le cadre des Journées du Patrimoine à Caderousse mais sans la présence de l’original.

 

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Un INSIGNE d’une COLLECTE CARITATIVE pendant la GRANDE GUERRE (22/22)

Fin de série avec un insigne du Souvenir Français.

LE SOUVENIR FRANÇAIS

LE SOUVENIR FRANÇAIS

LE SOUVENIR FRANÇAIS

Cette association a été créé en 1887 par François-Xavier Niessen, chassé de Lorraine pour son militantisme pro-français. L’idée de cette association était née au lendemain de la défaite de 1871 pour maintenir le souvenir et perpétuer les valeurs.

On ne peut dire de quelle année date cet insigne, le dos étant vierge.

Fin de la présentation estivale des insignes.

 

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Un INSIGNE d’une COLLECTE CARITATIVE pendant la GRANDE GUERRE (21/22)

Un insigne imposant pour cette journée caritative originale:

JOURNÉE SERBE

JOURNÉE SERBE

JOURNÉE SERBE.

Un insigne de presque 9cm de diamètre alors que les autres n’excèdent pas 3 ou 4cm.

L’alliée,  la Serbie, pour qui la France vola à l’aide ce qui entraîna son entrée en guerre en août 1914, la Serbie est en déroute face à la Bulgarie. Une partie de son territoire est occupé. Cette campagne du 25 juin 1916 a pour but de lui venir en aide.

Les Alliés sauveront une partie de l’Armée serbe en déroute dans l’île de Corfu et ses combattants rejoindront leurs forces pour la campagne victorieuse qui suivit.

Le verso où l’acheteur peut mettre son nom:

JOURNÉE SERBE

JOURNÉE SERBE

 A suivre…

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