Il s’agit de J. un hebdo généraliste pour la jeunesse nettement marqué à gauche (Parti Communiste). Ce numéro 66 du 06 avril 1946 fait sa une d’une course cycliste traversant Versailles. Il faut dire que quelques semaines plus tard, le 29 mai, J. deviendra uniquement sportif sous le nom de Miroir Sprint.
Mais pour celui présenté, un article en page 3 appelle carrément la jeunesse à la lutte contre le régime franquiste, pour soutenir les guérilleros combattant dans la clandestinité.
En exagérant quelque peu le trait. Des légions d’anciens SS espagnols et autres phalangistes n’ont jamais présenté une quelconque menace pour la frontière pyrénéenne de l’après-guerre, Franco au contraire se faisant le plus discret possible pour éviter de connaître un sort similaire à celui d’Hitler et de Mussolini… sort en aucun moment envisagé par les vainqueurs du 8 mai 45.
Par contre, malgré l’échec de l’opération du Val d’Aran du 19 au 24 octobre 1944, on connaît l’existence de maquis anti-franquistes en Espagne jusqu’en 1948, date à laquelle le Parti Communiste Espagnol décida d’une autre stratégie. Toutefois des poches de résistance existèrent au-delà de 1948 et cela jusqu’à la mort du Caudillo. On considère Xosé Castro Veiga, « O Piloto », comme étant le dernier guerillero mort les armes à la main en Galice, le 10 mars 1965. 20 000 combattants ou ravitailleurs des maquis furent arrêtés et condamnés de 1945 à 1975.
Le site losdelasierra.info/ rend hommage à tous ces combattants de l’aube.
A côté de l’article évoqué ci-dessus, une image du matériel US abandonné
dans une île du Pacifique. Chez nous, ce furent des milliers d’amateurs de 4×4 et autres jeeps qui récupérèrent ces surplus américains comme à La Sône (Isère) où existe le plus grand magazin de pièces de rechange de surplus US, une entreprise qui fut créée au moment où nous y étions:




