(JOUR 125 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Une couverture particulièrement horrible avec le cadavre d’un sniper allemand abattu dit-on par un éclat d’obus… ou un sniper français. Et ce n’est pas une photo-montage mais bien la réalité, toute l’horreur de cette guerre.
Intéressant numéro pour quelques unes de ces photos.
Tout d’abord, des abris de fortune des soldats devant les rigueurs de l’automne qui doivent commencer à se faire sentir.
A noter près de Soissons, ces carrières de pierre blanche devenues abris temporaires pour les hommes. Il existe bien sûr la Caverne du dragon, aujourd’hui espace muséographique du côté du Chemin des Dames.
La guerre en mer commence à faire des victimes parmi les bateaux civils qui sont attaqués par les croiseurs allemands.
Ici, les rescapés (équipages et passagers) d’une attaque du « Karlsruhe » sont débarqués à Tenerife aux Canaries.
Mais, surprise (!), Tahiti est également touché par cette guerre, aux antipodes de la France.
Deux croiseurs allemands de passage près de Papeete ont bombardé et causé des dégâts importants en ville…
mais aussi dans le port où 2 bateaux (dont 1 allemand) furent coulés. Les croiseurs allemands étaient à la recherche de charbon pour leurs machines.
La presse et son rôle dans le conflit.
Ici un groupe de journalistes est convié, une fois les combats terminés, à visiter les champs de bataille en Pologne, Prusse orientale et Galicie. Ce sont des représentants d’agences de presse européennes et américaines qui ont été invitées.
Des enfants soldats…
de 13 à 16 ans, dont les journaux sont si fiers de raconter les exploits.
Une particularité géographique de ces coins d’Europe de l’est…
la photo est prise depuis l’Allemagne et l’on voit à droite l’Autriche et à gauche la Russie séparées par des bras d’un fleuve.
dans le même secteur, cette passerelle relie l’Allemagne à l’Autriche dans un décor bien paisible.
Un véhicule automobile pour couper les barbelés
plus anecdotique que réellement efficace !
De l’utilité du casque…
pour ce dragon « décoiffé » par un éclat d’obus.
A noter qu’en 1914, les fantassins français étaient dépourvus de casques. On l’a vu dans les divers reportages photographiques, seuls les cavaliers en portaient un. Devant le grand nombre de tués, on inventa un premier casque en acier fin 1914 qui sera fabriqué industriellement en février 1915 et rapidement fourni aux Poilus. Inconvénient majeur, il était directement en contact avec le crâne ce qui rendait son port très désagréable. Le casque Adrien définitif arriva dans l’armée française en septembre 1915. Du côté des Allemands, on l’a également vu sur les photos depuis le début de la guerre, l’infanterie était équipée d’un casque en cuir bouilli qui protégeait les soldats d’un coup de sabre pour la guerre de mouvement mais était complètement inefficace dans les tranchées. Les Allemands reçurent des casques en acier en 1916, casque bien connu puisqu’il servit pour les 2 guerres mondiales.










