La sortie d’un cagna artisanal (seulement recouvert de branchages, il ne résisterait guère à un tir direct).
(JOUR 146 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Deux mini-feuilletons dans cette publication. Tout d’abord, une visite photographique du front avec la première ligne, la seconde ligne et l’arrière. Voyons cela en détail.
Les tranchées de première ligne. Peu éloignées de celles des Allemands, on y piétine dans une boue épaisse avoue le reporter. D’où ces quelques aménagements, exceptionnels toutefois.
Les hommes restent calmes sous la mitraille.
Sauf que les vues montrent des moments de calme, pendant lesquels, effectivement, on peut jouer aux cartes. Quand vient la mitraille ou les bombardements, personne ne reste serein.
Quelques scènes des secondes lignes de feu…
avec de vrais cagnas, solides et relativement confortables.
Enfin l’arrière…
où l’intendance prépare le ravitaillement: une boulangerie
où l’on prépare les ballons captifs d’observation. A noter l’énorme compresseur gonflant l’aérostat.
Seconde série de photos: de l’art de détruire un cargo ennemi sans faire de victimes.
L’arraisonnement de la victime par un tir de semonce.
L’équipage du cargo allemand L’emden quitte celui-ci tandis que l’incendie commence à détruire dans le navire.
L’incendie du cargo et…
son explosion.
Beaucoup moins pacifique ce dessin de Garrey…
illustrant des combats au large des Malouines dans les mers du sud.
Sur le front russe maintenant:
Des militaires russes aident le véhicule d’un journaliste à se désembouber.
D’autres observent les Autrichiens sur l’autre rive de ce fleuve dont le pont a été détruit et doublé par un pont de barques.
On en parlait hier dans Sur le Vif.
Ces immenses projecteurs servant à éclairer les tranchées devaient tout de même être des cibles faciles et il devait être assez difficile d’amener l’électricité nécessaire si près de l’ennemi.
Une nouvelle vue de la place centrale d’Arras après les bombardements allemands des mois derniers…
avec cette étrange colonne, triste reste d’un pan de façade d’un remarquable édifice.
Enfin, un peu de gaité pour terminer cette année 1914…
Nos soldats restent de grands enfants.
Enfin pas longtemps quand ils ont connu le feu.


















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