(JOUR 390 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
A la une, le retour d’un enfant de 12 ans qui avait été fait prisonnier par les Allemands. En quelles circonstances ? Toujours est-il qu’il est reçu dans sa ville de Lyon par le Préfet du Rhône et Edouard Herriot:
En tout état, ce n’est pas mieux que cette photo de la quatrième de couverture, qui se vaut humoristique:
Montage très certainement et pas amusant du tout. Il s’agit d’un minnenwerfer allemand qui envoie des obus assez conséquents. Montage de l’image de l’enfant, montage du décor à l’arrière qui semble être celui d’un studio…Pourquoi une telle photo ? Pour une carte postale ?
Des explosions d’obus. Tout d’abord sur le front italien, ce spectaculaire document…
qui serait l’explosion d’une poudrière autrichienne.
Plutôt bombinette qui fait psittt ! que cette explosion aquatique dans la Meuse… un essai certainement bien que la légende parle d’un obus boche !
L’art de la caricature…
avec ces dessins bien réalisés sur du drap et qui reprennent ce que les Poilus lisaient dans les revues au front.
L’une des (mauvaises) nouvelles du moment, c’est la retraite de l’armée russe sur le front de l’Est. On peut lire cette information sur des bandeaux de part et d’autre de la photo de la couverture. Deux pages sont consacrées à ce repli.
Un repli, pas une déroute mais la situation des Alliés de la France est moins confortable: repli russe, difficultés à Gallipoli, front stabilisé à l’Ouest… et bientôt difficultés italiennes !
A Gallipoli justement, on nous montre des prisonniers turcs…
un kolossol canon (Krupp ?) pris à l’ennemi…
pour faire oublier au lectorat qu’on est bloqué par la résistance ottomane.
Pour terminer ces visites des fronts: les Vosges.
Deux vues bien paisibles de l’Hartmannwillerskopf…
qui fut pourtant un enfer sur terre pour ceux qui vécurent les combats de cette montagne « mangeuse d’hommes ».
Ailleurs dans le massif vosgien, des vues de tranchées:
du transport de matériel à dos de mulets, efficaces adjoints de régiments alpins:
des tombes d’un cimetière militaire, peut-être celui du Wettstein où repose Alcide Bonnet d’Ancone-Savasse-Rochemaure:
une astucieuse récupération de l’eau d’un ruisseau pour activer une meule:
Des Vosges bien calmes !