(JOUR 593 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Sur la couverture, une photographie montrant une visite médicale au front… ! Cette scène est si peu plausible à tous les points de vue que le rédacteur de la légende n’hésite pas à avouer qu’elle date d’août 1915 ! Soit une demie-année avant ! Quant aux visites médicales dans les tranchées, elles ne furent certainement pas très nombreuses quand on sait le nombre de maladies infectieuses que la promiscuité occasionna et le nombre important d’hommes qui mourut de maladies entre 1914 et 1918 ou revint en mauvaise santé, maladies qui les accompagnèrent jusqu’à le fin de leurs jours, comme ce fut le cas d’Abel Landraud à Ancone par exemple !
Ce numéro va traiter comme les autres de la guerre mais il a réservé la double page centrale à l’inauguration de la foire de Lyon, le 1er mars dernier.
Une foire d’échantillons comme le dit le titre de l’article. Une foire qui semble disséminée dans plusieurs lieux de la ville: au Conservatoire, au Palais de la Bourse.
Petite promenade dans des fronts lointains:
Sous la neige les tranchées austro-allemandes en Pologne face aux Russes.
Ces mêmes autrichiens sur le front italien avec une tranchée abritée sous une infrastructure de bois et une colonne de ravitaillement sur un sentier escarpé.
Chez nous, des prises de guerre:
des mitrailleuses enlevées à l’ennemi allemand.
Un canon de 155….
avec des roues anti-enlisement ! Photo prise en Champagne. A quelle époque ?
Des obus vraiment gigantesque…
comparés à la taille des hommes posant à leur côté et certainement debout sur des caisses.
Pour terminer, une carte dessinée et un dessin.
La carte illustrée de la région de Verdun, où, pour la première fois, La Guerre Photographiée avoue que des combats importants se déroulent. Le commentaire mérite d’être reproduit:
On voit l’entêtement obstiné des Allemands et le peu de cas que fait de ses hommes l’état-major du Kaiser. Les Allemands veulent Verdun et se font tuer par milliers pour arriver à leur but. Réussiront-ils ? Nous ne le pensons pas. Car les nôtres se battent avec tant de courage que la victoire doit leur sourire. Au prix de 400 000 morts de chaque côté sur 8 mois d’intenses bombardements.
Un dessin de P. Gilelli ou Giletti ou Vitelli pour illustrer ce que la photographie n’a pu faire: la fin d’un Zeppelin allemand, détruit par les tireurs de la section d’autocanons de Révigny et qui s’abattit près de Brabant-le-Roi (près de Bar-le-duc). Sur le site de la commune, il semblerait que ce soit des mitrailleuses posées au sol qui aient détruit le gros dirigeable. Les assises de celles-ci sont toujours présentes à l’extérieur du village.
On peut voir un petit film de moins d’une minute sur des hommes fouillant les restes de la carcasse du dirigeable, en février 1916:
http://www.cnc-aff.fr/internet_cnc/Internet/ARemplir/parcours/EFG1914/pages_FR/212007.html








