(JOUR 631 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
En couverture, dinette sur l’herbe pour le généralissime français Joffre et quelques uns de ses adjoints en visite dans un secteur. N’est-elle pas touchante cette vue bucolique… loin de la souffrance des hommes sur le front, à Verdun ou ailleurs ? Honteuse, 100 ans plus tard, quand on connaît plus précisément ce qui se passa !
Des vues de destructions sur la ville de Verdun, le théâtre, les rues et sur un train resté dans le secteur, criblé d’éclats d’obus.
Mais la scène de désolation la plus impressionnante est cette vue de Vérone en Italie.
Des cadavres civils sur une place devant la Pizza elle Erbe suite aux passages d’avions autrichiens. Ce sont des personnes qui s’étaient réfugiés sous les arcades. Terrible scène de guerre d’une étonnante actualité.
Retour à Verdun avec cet hommage au colonel Driant…
premier et vrai (avec ses hommes) héros de Verdun.
La nouvelle tenue de grenadiers allemands sous leurs masques…
à gaz et les célèbres grenades à manche.
Ailleurs, ce sont des autres armes non conventionnelles allemandes qui sont détruites…
des liquides inflammables pour lance-flammes, suite à un coup de main d’un commando français derrière leurs lignes. Scène prise en Argonne.
Une double page centrale avec des vues de combats et de bombardements aériens.
Des photographies exceptionnels obtenues par Le Miroir ? Non, des dessins très réalistes du peintre Henri Farré d’après des documents de l’aviation militaire ! Aviateur, observateur, il fut nommé par le général Niox comme le dessinateur officiel des armées. Ses oeuvres furent exposées aux Etats-Unis où il décédera en 1934.
Le Portugal est prêt pour la guerre et la population est enthousiaste…
comme on le voit sur la photo du bas, ci-dessus. Sur celle du haut, une flottille de patrouilleurs à Lisbonne, une goutte d’eau dans l’océan du matériel nécessaire pour aller à la Victoire. Le Portugal perdra 7 222 hommes et 13 751 blessés. Par contre ce n’est pas moins de 82 000 civils qui perdront la vie dans cette fol engagement. Les visées africaines sur des territoires colonies allemandes explique cela.
Une petite photo pour nous présenter le nouveau casque britannique…
le casque Brodie du nom de son inventeur appelé aussi casque Tommy ou casque shrapnel. Il apparut sur le front sur les têtes des combattants britanniques en avril 1916 donc quelques mois après le casque Adrian sur les têtes des soldats français. Les Britanniques prirent le temps d’étudier les défauts du fameux casque français pour sortir leur « assiette à soupe « ou « plat à barbe ». Ce casque traversera les temps pour n’être remplacé que récemment.
Des instruments de musique près du front…
avec ces 4 vues en Woëvre: un tambour allemand récupéré près du front, des prisonniers dans un boyau, une musique ayant joué la Marseillaise près du front a vu ses instruments atteints par des éclats d’obus, à l’arrière, des enfants portent une grosse caisse défoncée du régiment.
Enfin pour terminer, deux pages évoquent l’incident de Porrentruy, c’est-à-dire le bombardement par les avions allemands d’une commune du Jura suisse.
Des traces tangibles de ce bombardement avec des obus non explosé, des traces d’explosion, des vitres de train brisées.
Dans ce secteur où Suisses, Français et Allemands sont très proches, des combats éclatent quelquefois.












