(JOUR 727 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Le célèbre aviateur Charles Nungesser pose devant son avion orné de son insigne personnel particulièrement macabre: une tête de mort aux tibias entrecroisés, surmontée par un cercueil entouré de deux chandeliers, le tout dessiné dans un cœur noir. Son avion est un Nieuport 17. On le voit avec une canne car il a été gravement blessé au mois de février et il a refusé sa réforme pour retourner dans son escadrille. Mais c’est sur un autre avion qu’il restera connu pour la postérité, l’Oiseau blanc.
C’est d’un autre aviateur Terline, bien moins connu, dont la journal va consacrer une page: Le sublime sacrifice de l’aviateur Terline.
Cet aviateur se sacrifia en allant percuter avec son appareil l’avion d’un observateur allemand pour l’entraîner avec lui dans sa chute… et la mort.
Ce sont les Ecossais des troupes britanniques qui occupent plusieurs pages du magazine, pour raconter leur action dans la Somme.
L’éclatement d’un obus allemand près de la tranchée des Ecossais.
Chassé croisé des Britanniques montant au front croisant des Français en revenant.
La montée en ligne au son des cornemuses….
et un petit concert près du front.
Montagne de douilles tirées par les Britanniques.
Les lignes britanniques sur le flanc d’un talus.
Le cimetière britannique et un chapelain ornant les tombes.
Une vue de Verdun dont la presse parle moins…
un paysage bouleversé par les obus dans le secteur de Mort-Homme.
Pour terminer, du plus léger…
élevage de tortues à Salonique…
pour varier le rata des soldats.