(JOUR 811 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
A la une, une réunion de généraux aux Invalides avec le sous-secrétaire d’Etat à la Santé. Sans une grande importance !
Quelques photos venus de ce Sur le Vif.
On a vu sur La Guerre Photographiée du 19 octobre, un canon français de 400 m/m. Ci-dessus, un obus de 420m/m allemand qui n’a pas éclaté. La course au gigantisme… et à la mort !
Des navires de guerre grecs ont rejoint la flotte franco-britannique d’Orient depuis le rapprochement de la Grèce des Alliés.
Les prisonniers allemands de la Somme sont derrière les barbelés et, sans couteaux, ils se font couper les tranches de leur pain par leurs geôliers.
En route pour le front russe en Galicie:
Le Génie russe au travail.
Un pont de fortune pour la traversée de ce cours d’eau.
Blessés russes et autrichiens mélangés attendent les soins.
Une ambulance originale.
Pour terminer, les appels pour des recherches des disparus continuent depuis 2 ans maintenant:
Il existe 2 catégories de disparus: les disparus temporaires généralement faits prisonniers et qui réapparaissaient quelques mois après leur disparition en donnant de leurs nouvelles depuis leurs camps en Allemagne et ceux qui disparurent corps et âmes, pulvérisés lors d’un bombardement d’artillerie. Des statistiques disent que sur 1,4 millions de morts français de cette guerre, on compte 260 000 personnes dont n’eut jamais plus de nouvelles. Cela représente tout de même presque 20% des morts ! A la fin de la guerre, les tribunaux reconnurent ces décès par des jugements reportés sur les états-civils et les fiches matricules. Les familles purent ainsi recevoir des pensions mais elles ne firent réellement jamais le deuil de ces pères, frères, enfants enlevés ainsi.