Un journal quotidien, LE TEMPS, du 20 octobre 1936 qui survole l’actualité du moment et en particulier la guerre civile espagnole.
Un journal pas très bien conservé mais qui demeure très intéressant pour son contenu, quelquefois contradictoire entre les infos du jour et celle de la page des Dernières nouvelles.
La guerre d’Espagne permet l’écriture d’une tribune libre parlant de légitimité, l’anarchie, la résistance à l’oppression et le régime féodal.
Sur le terrain de la guerre, les Nationalistes progressent au nord comme au sud. Au nord, dans les Asturies, malgré des communiqués contradictoires émanant d’un camp et de l’autre, il semble qu’Oviedo soit tombé après de nouvelles attaques des fascistes.
Certes, c’est Radio-Sevilla qui le dit, depuis l’autre bout du pays, certes, on parle de conte-attaque des mineurs des Asturies… mais la partie semble perdu, bel et bien, dans ce pays qui n’a pas pardonné à la République la répression de 1934. Historiquement parlant, on peut dire que les nouvelles annoncées dans ce journal sont exactes.
Au sud, c’est à une trentaine de kilomètres de Madrid que les Nationalistes ont remporté un succès important dans leur marche sur la capitale: la chute du village d’Illescas.
La défaite de la République à ce moment de la guerre semble certaine et très proche. L’intervention des Brigades Internationales va la sauver pour quelque temps.
Un dernier article sur le Portugal et la répression politique dans l’armée.
En cas de sentiment antipatriotique, le militaire « coupable » sera versé dans des bataillons disciplinaires et ne pourra accéder à nombre d’emplois publics et privés à sa libération!