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107 POILUS de CADEROUSSE, 107 destins… BACCHINI Orfeo (RÉÉCRITURE)

107 noms de Poilus de Caderousse tombés lors de la Grande Guerre. 107 parcours qu’on va essayer de raconter au fil des semaines et des mois jusqu’au 11 novembre 2018.

Septième nom de la liste: Bacchini Orfeo.

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Première face du Monument.

Texte réécrit à la fin de cette recherche sur les Poilus de Caderousse.

Bacchini Orfeo est le fils d’un couple d’immigrés italiens arrivés en France entre 1891 et 1895. Francesco Bachini né en 1862 à Bientina, un village agricole à dix kilomètres à l’est de Pise, a certainement quitté  son pays pour fuir la misère en exerçant sa profession de terrassier dans le sud de la France. Marié à Giuseppe Gargani, ils partent pour la France après la naissance de leur premier enfant, Flora, une fille venue au monde en 1893 en Toscane.

Dans un premier temps, le couple s’installe à Noves, dans les Bouches-du-Rhône, village situé non loin d’Avignon, à l’est de Chateaurenard, sur la rive gauche de la Durance. C’est là qu’Orfeo vient au monde le 30 décembre 1895.

Deux autres enfants vont suivre: Celina née le 15 septembre 1897 et Paul le 09 mars 1899. Après cette naissance, le couple déménage en Arles où Bruno Bianco, un troisième garçon, vient compléter la fratrie, le 03 août 1901. Orfeo, Celina, Paul et Bruno sont donc des jeunes français nés de parents italiens.

C’est donc au début du XXème siècle que le couple Francesco-Giusseppa vient « planter sa tente » à Caderousse. Le père a monté une entreprise de maçonnerie. On retrouve de petit monde dans le recensement de 1906.

Le père de Giusseppa a rejoint sa fille et ses petits enfants dont la transcription des noms semble un peu approximative- problème de communication entre l’agent recenseur et des concitoyens ne pratiquant pas très bien le Français-. Ils vivent quartier Vénasque dans le village. Malheureusement, le père n’est plus là. Il est décédé le 13 octobre 1904 au village. En lisant son acte de décès, on apprend que son jeune beau-frère Pietro Gargani a lui aussi franchi les Alpes.

Au recensement de 1911, le dernier avant la Grande Guerre, les enfants les plus âgés ont trouvé du travail dans le village. Les Bachini habitent dans une maison sur le cours de l’est, actuellement cours Aristide Briand.

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Une Laura qui nous avait échappée travaille comme ouvrière des balais chez Vivet. Ou est-ce le second prénom de Flora ?

Une Flora qui a quitté le foyer pour se mettre au service de patrons, comme domestique. Mais peut-être a-t-elle été inscrite deux fois ?reynaud-boissel-liste

C’est la bonne des Reynaud dont le chef de famille est Paul qui ne manquait pas une occasion de faire savoir qu’il n’avait rien à voir avec la grande figure politique de la Troisième République. Effet du hasard, il s’agissait là de la future belle-famille de Léonce Guérin, le frère de mon grand-père Gabriel. Second hasard, ce sont les voisins de la famille de ma grand-mère paternelle, les Boissel, dont on lit le nom de Philine, futur épouse de Gabriel,  alors âgée de 7 ans. Pour le recensement, ils habitent dans le secteur du Cercle en fait place Jean Jaurès où de trouve la maison de famille des Boissel tout comme la boucherie des Reynaud aujourd’hui tenue par Pierre Laufmoller.

Orfeo-Orphée Bachini, né bizarrement en 1897 alors qu’on est sûr de sa naissance en 1895, s’est lui aussi mis aux services de patrons.

Il est domestique chez les Bernard dans une ferme des Cabanes.

Voilà, nous sommes à la veille de la Grande Guerre. Le nom d’Orfeo Bachini apparaît sur le Monument aux Morts du cimetière de Caderousse comme sur la plaque de l’église.

Mais il n’apparaît pas sur le site de Mémoire des Hommes comme MPLF de la Grande Guerre. Pas d’Orfeo également dans les registres matricules du Vaucluse, des Bouches-du-Rhône, du Gard, de la Drôme, de l’Ardèche, des Basses-Alpes…

Où est-il passé entre 1911 et 1914 ? Il doit avoir été appelé sous les drapeaux en décembre 1914 comme tous les gars de la classe 1915. Mais dans quel département ?

A suivre: Louis Berbiguier.

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ll y a presque 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 15 septembre 1918

(JOUR 1506 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Le vainqueur Foch et le vaincu Hindenburg font la une symbolique de ce J’ai Vu. La victoire semble avoir choisi son camp.

Sur la une intérieure, un jeune soldat allemand tué au fond d’un trou. On nous dit que les Allemands ont appelé la classe 1920. Du côté français, on s’est arrêté à la classe 1919.

Des chasseurs alpins près de Reims…

…à la Croix Saint-Pierre…

…dans une forêt pour monter en ligne.

Une escadrille écossaise pose pour les objectifs.

Dix-huit appareils absolument semblables… armés d’une mitrailleuse à portée de main du pilote… qui doit toutefois se lever pour tirer.

Une page hommage aux Britanniques ayant enfoncé la ligne Hindenburg sur la Somme et dans le Nord.

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ll y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 15 septembre 1918

(JOUR 1505 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Beaucoup de vues sur les troupes britanniques cette semaine dans le Miroir avec celle de la Ligne Hindenburg que les Canadiens viennent d’atteindre et de dépasser.

Etablie pendant l’hiver 1916-1917, les Allemands la présentaient comme inviolable. Leur retraite de l’automne 1918 a démontré le contraire.

Attaque des Britanniques dans le Nord, du côté d’Argentifères, Douai, Cambrai.

Du matériel allemand (pelles, fusils…) pris aux Allemands dans la Somme.

Ici, dans l’Aisne, une grosse pièce d’artillerie de marine, montée sur camion, a été repérée par un avion qui a guidé le tir français qui l’a détruite.

Par contre ce canon pris avec ses munitions par les Canadiens a été retourné contre les Allemands.

Avion allemand abattu par la DCA.

Par contre, l’As des As Fonck montre le blason de l’avion allemand qu’il vient d’abattre.

Feu d’artifice chez les Yankees qui sont maintenant plus de 500 000 à combattre sur le front occidental.

Destruction d’une ligne de chemin de fer et lancé de fusées éclairantes.

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116 POILUS de CADEROUSSE, 116 DESTINS… Paul Ruat.

116 noms de Poilus de Caderousse tombés lors de la Grande Guerre. 116 parcours qu’on va essayer de raconter au fil des semaines et des mois jusqu’au 11 novembre 2018.

Cent-huitième Poilu: Paul Auguste Ruat.

Quatrième face du Monument aux Morts.

Paul Ruat est né à Caderousse le 06 janvier 1894. Il appartient à une grande fratrie de neuf enfants mis au monde par le couple formé de Frédéric Victor Ruat et Louise Madeleine Berbiguier.

Victor, le père, est un Caderoussien de souche né en janvier 1856 quartier du Panier. Il travaille à la ferme de ses parents.

Louise, la mère, est née en 1864, plus jeune de huit ans que son mari. Elle passera sa jeunesse dans la ferme paternelle aux Cabanes.

Victor et Louise se marient à Caderousse le 19 avril 1882 et vont s’installer dans un premier temps quartier du Brout. Au fil des actes de naissances de leurs enfants, on apprend qu’ils vont vivre par la suite chemin d’Orange, au Panier, à l’Escient avant de venir s’installer intra-muros au début du XXème siècle rue Pied Gaillard puis rue de l’Hardy et enfin retourner à l’Espinet.

De cette union vont naître donc neuf enfants, quatre filles et cinq garçons. Trois de ces enfants n’atteindront pas l’âge adulte, Augustine née en avril 1889 décèdera quelques mois après sa naissance, Marius Léon né en octobre 1898 disparaîtra à l’âge de cinq ans et neuf mois et Caroline Thérèse venue au monde en février 1903 décèdera en avril 1904. Sa mère Louise la rejoindra dans la mort quelques mois après, le 26 avril 1905.

A cette date, sa file aînée Victoria Louise née en mars 1884 s’est déjà mariée avec Alfred Cappeau le 27 septembre 1902. Elle vivra jusqu’en 1958.

Léonie, la cadette née en 1885 prendra pour époux Jules Pommier le 10 février 1906, on va le lire ci-dessous.

Le premier garçon du couple arrive le 03 juillet 1891. Il s’agit de Gabriel Jules Victor qui, malgré les deux blessures contractées pendant la Grande Guerre atteindra un âge avancé et s’éteindra à Beaucaire en 1985 !

Enfin voici Paul Auguste, le Poilu né en 1894.

Voici donc la première photographie de la fratrie à l’occasion du recensement de 1896.

Victor et Louise, les parents, Victoria, Léonie, Gabriel et Paul, les enfants.

En 1906, la situation familiale a bien changé. Victor élève seul ses enfants puisque Louise est décédée. Victoria l’aînée a quitté le foyer en se mariant, contrairement à Léonie qui y est restée et y a ramené son mari Jules et son fils Henri. Un petit Julien, Jules Jean pour l’état-civil a complété la fratrie. Venu au monde le 09 décembre 1900, il se mariera en 1923 avec Marie Alexandrine Muret.

Les années passent. En 1911, seuls Louis et Julien demeurent avec leur père, quartier de l’Espinet.

De son côté, Paul est toujours présent au village. Il a appris à conduire des véhicules automobiles et il est devenu le chauffeur du docteur Marie Joseph Rochette.

Ce jeune médecin tout juste sorti de la faculté de médecine exerce sa profession au village et habite avec ses parents et sa grand-mère paternelle, quartier de l’Eglise. Les employés de maison, le chauffeur Paul Ruat et la bonne Marie Bonnefoi, résident également sous le même toit.

C’est là que la guerre trouvera Paul. La classe 1914 à laquelle il appartient sera appelée sous les drapeaux par anticipation, en septembre 1914. Le 08, Paul rejoint le 2ème Régiment du Génie à Montpellier.

Une fois n’est pas coutume, commençons par la fin qui mérite qu’on s’y attarde. Né en 1892 et incorporé en 1913, Louis fait partie de ces hommes qui sont sur place quand la guerre éclate et qui vont donc subir un maximum de pertes dans le minimum de temps, le premier mois de la guerre. C’est certainement sa qualité de chauffeur qui lui a fait intégrer cette unité.

Il passe ensuite au 1er Génie de Versailles en octobre 1916 puis cette unité étant scindée en deux pour soulager son administration, il gagnera le 21ème Régiment du Génie à sa création le 1er juillet 1917.

Direction le front d’Orient pour quelques compagnies de cette unité, pour y creuser des tranchées ou des galeries de mines. A Salonique, les Franco-Britanniques appuyés par des Italiens, des Serbes, des Grecs combattent les Bulgares, alliés des Turcs, des Autro-Hongrois et des Allemands.

Ce front sur lequel vont combattre 400 000 Français est loin d’être une destination touristique. Aux risques inhérents de la guerre qui tueront 10 000 combattants s’ajoutent ceux créés par les maladies. L’eau potable manque et pourtant il faut alimenter des centaines de milliers d’hommes en plus des populations autochtones. Des maladies inconnues sur le front oriental décimeront les troupes. Le paludisme tuera 10 000 soldats et rendra malades 150 000 autres qui ne seront jamais reconnus comme blessés de guerre. La dysenterie, le typhus, le scorbut, les maladies vénériennes en tueront 10 000 autres, sans oublier, à la fin de l’état 1918, la grippe espagnole.

C’est de complications causées par ce virus que mourra le Caderoussien Paul Ruat, le 16 octobre 1918 à Lesnicar ou Lesuica en Albanie, non loin de la frontière avec la Macédoine, non loin de la grande ville de Bitola ou Monastir autour de laquelle s’articula longtemps le front.

La ville où était implanté un hôpital annexe s’appelle de nos jours Leshnicë, en Albanie. Le 16 octobre 1918, Paul Ruat était âgé de 24 ans et 9 mois. Il avait eu la joie et le soulagement de vivre la fin des combats en Orient avec la capitulation de Bulgares et l’armistice du 28 septembre 1918.

Mais on continue à mourir de la guerre même quand les combats cessent.

 

Fiche matricule de Paul Auguste Ruat de Mémoire des Hommes.

Paul Auguste Ruat matricule 433 de la classe 1914, bureau de recrutement d’Avignon, pour ceux qui souhaitent aller consulter sa fiche matricule sur le site des Archives du Vaucluse. Le patronyme Ruat est encore présent dans le Vaucluse et dans le Gard. Si quelqu’un reconnaît en Paul Auguste un ascendant  indirect, qu’il n’hésite pas à se manifester pour compléter ces quelques lignes.

A suivre… Emile Sauvage.

Deux mots sur la Guerre de ses deux frères

Gabriel Jules Victor (798-classe 1911 Avignon) soldat dans l’Infanterie, le sera blessé deux fois… le 23 janvier 1915 à Tracy-le-Mont par un éclat d’obus au bras gauche.

Louis Victor (1241-classe 1916) servira dans l’artillerie à compter un 07 janvier 1916, au 38ème R.A. puis au 115ème R.A. Il sortira indemne de la Grande Guerre.

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ll y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 8 septembre 1918

(JOUR 1498 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A Montdidier, les troupes françaises traversent la ville libérée après de durs combats. Tout n’est que ruines et on ne cache plus que ce sont les combats qui ont provoqué ce désastre.

Cette autre ville, La Ferté-Millon, n’a pas souffert de la guerre. Les troupes qui la traversent sont précédées de la fanfare militaire ce qui attire une foule de gamins.

Du côté de Suippe, le front s’est déplacé vers l’est et un champ de blé a été sauvé. Des Poilus-paysans s’y collent pour faire la moisson de ce dernier, devant les tombes d’hommes enterrés non loin.

Au nord de la Somme, ce sont les Britanniques qui progressent, des troupes canadiennes. On constate que les chars sont dans ce camp plus imposants.

Toujours des Britanniques dans Albert en ruines.

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Vous me ferez 100 LIGNES…

C’est la rentrée… Déjà des punis !

Travail acrobatique qui plus est !

Le monument aux morts fait peau neuve pour  les cérémonies du Centenaire de l’Armistice, dans 70 jours…

On est à Montélimar pour ceux qui n’auraient pas reconnu.

 

 

 

 

 

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ll y a presque 100 ans jour pour jour: J’AI VU du dimanche 1er septembre 1918

(JOUR 1491 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Montdidier, dans la Somme libérée. On y voit Clémenceau venu s’entretenir avec un général, le général Mordacq.

J’ai vu est beaucoup moins axé sur la photo contrairement à ce que dit le titre de ce magazine, bien moins de vu  du conflit, ce qu’attend le lectorat que dans le Miroir, par exemple.

Un article toutefois sur les nouveaux chars de combat qui sont régulièrement utilisés dans cette guerre de mouvement.

Des véhicules beaucoup plus petits que ceux utilisés auparavant, ceux de Berry-Au-Bac par exemple. Ces engins sont plus maniables, beaucoup plus efficaces.

La guerre de mouvement a remplacé la guerre des tranchées de ces dernières années. En double page centrale, quelques vues prise récemment. On y retrouve ces champs couverts de cadavres (allemands bien entendu) abandonnés, ces tombes creusées à la va-vite, les morts attendront, une barricade improvisée dans un village, on n’a pas le temps de creuser des tranchées et des destructions, encore et toujours.

Vues prises vers Soissons et Montdidier, dans la Somme.

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ll y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 1er septembre 1918

(JOUR 1491 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une de ce numéro du Miroir, des prisonniers de guerre allemands boivent de l’eau dans un abreuvoir à bestiaux. Il faut dire que les offensives alliées ont fait 100 000 prisonniers en 40 jours. Il y en a partout…

…des prisonniers des britanniques…

…des prisonniers des Français, après la libération de Montdidier et Lassigny…

…des prisonniers des Canadiens à cheval, en haut, en bas, dans un villages, blessés canadiens et allemands attendent d’être évacués.

Revenons aux territoires libérés par l’offensive des Alliés.

En haut, Lassigny, en bas Plessis-de-Roye, villages voisins de l’Oise. Nous sommes au tout début des 100 jours qui aboutiront à l’Armistice du 11 novembre 1918.

Une vue de l’Hartmannswillerkopf, dans les Vosges.

Une montagne sans végétation, les arbres broyés comme les hommes. On nous dit que le sommet est enfin occupé par les Français… ce qui n’engage que son auteur !

Une cérémonie religieuse pour l’équipage d’un aéronef abattu lors d’un affrontement. Mais ici, l’un des pilotes n’est autre que le fils de l’ancien Président des Etats-Unis Theodore Roosevelt (1901-1909), Quentin Roosevelt, âgé de 21 ans. Theodore Roosevelt est le président à qui l’on doit Teddy Bear. Quentin a été tué dans la région de Reims, sur la Vesle.

Les Flandres sont toujours inondées…

…dans la région entre Ypres et Nieuport.

Retour à l’aviation avec cette nouvelle semi-militaire, semi-civile.

Quelques années avant Mermoz, Guillaumet ou Saint-Ex, on vient d’inventer l’aéropostale avec un premier vol entre Le Bourget et Saint-Nazaire.

 

 

 

 

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ll y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 25 août 1918

(JOUR 1484 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Dans des ruines, un général américain et son adjoint étudie les plans du secteur. Des troupes US de plus en plus présentes et en masse, ce qui fera basculer le cours de la guerre.

Ci-dessus lors de la bataille pour conquérir Soissons.

Comme l’Aisne, la Somme a subi de lourdes destructions.

En haut, Morisel en ruines et une colonne de prisonniers allemands. En bas, Moreuil est dans le même état. Les hommes du Génie reconstruisent le pont détruit sur l’Avre.

Ce qu’il reste de l’église Saint-Pierre de Montdidier.

En double page centrale, sur le champ de bataille de la Somme, la rencontre de deux cavaleries.

L’ancienne, à cheval, amène les ordres de l’Etat-Major à la nouvelle, celle des blindés.

 

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ll y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 18 août 1918

(JOUR 1477 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Un soldat britannique marchande pour le prix d’un chou qu’il juge trop élevé. A-t-on le droit de douter de la véracité de cette scène ?

l’attaque allemande de juillet 18 puis la contrattaque français ont provoqué beaucoup de destructions.

A Fère-en-Tardenois (Aisne) non loin de Château-Thierry.

A Soissons une nouvelle fois dévastée.

On a beau être la vitrine de la modernité et du progrès, le pays de l’automobile et des camions…

…mais cette grosse pièce d’artillerie américaine, un canon de 190, est tractée par des hommes sur cette voie ferrée à l’arrière du front !

Deux épisodes d’avant-après.

A gauche, un village (forcément français mais occupé par les Allemands) avant la préparation d’artillerie britannique et à droite, le même lieu quelques heures après ! Sans commentaire supplémentaire !

Un ballon d’observation allemand attaqué par la DCA française et les nombreuses explosions à vide et…

…le même ballon après la touche qui l’abattit. Les observateurs ont sauté en parachute et le ballon captif s’abat au sol.

A l’arrière du front, un village visé par l’artillerie allemande.

Les troupes de réserve s’empressent d’aller rejoindre les abris. Petite interrogation: bombardement allemand mais pas de fumée, pas de poussière ? Bizarre !

La guerre continue en Palestine avec ce mur de sable de protection défendu par des Tommies.

On sait qu’à l’intérieur de ce corps expéditionnaire allié se trouvait quelques unités françaises puisqu’un Caderoussien mourut là-bas en 1918.

 

 

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