(JOUR 235 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
A la une de la couverture, une entrevue entre armée de terre et marine pour planifier les opérations d’Orient qui vont débuter (on ne sait pas de quand date la photo). Cette entrevue se passe à Bizerte, à quelques jours de bateaux des Dardanelles. En liaison avec ceci, avec les événements en cours dans les détroits, 2 pages sur la marine en action depuis le début de la guerre.
A noter un hydravion français à Suez, qui semble plus solide que l’hydravion anglais vu il y a peu ! Des navires alliés en mouillage à La Valette (Malte) bien utile pour le ravitaillement, le repos et le service de santé.
Deux photos de tranchées prises à l’ennemi avec le matériel allemand abandonné.
Il est bon pour le moral de l’arrière de dire que l’on avance… même si cela n’est pas forcément vrai.
Plus anecdotique qu’efficace, une fronde conçue par des Poilus pour atteindre les lignes ennemies.
Certainement pour l’envoi des grenades. Cet arme de jet, inventée en 1044 va connaître un grand essor pendant le premier conflit mondial. Ce lance-grenade artisanal, lui, restera à l’état de prototype !
Deux vues de Pont-à-Mousson, ville particulièrement touchée par les bombardements… et qui connut des destructions importantes comme cet hospice ou ces tombes en ruines.
Une image attendrissante, celle de ses Poilus délaissant les armes pour venir en aide aux paysans des régions proches du front.
Il ne faut pas oublier que la France de 14 était essentiellement rurale et que les soldats de l’infanterie étaient surtout des paysans mobilisés.
Encore des échanges de prisonniers blessés, ce coup-ci via la Suisse.
Ce sont tous des invalides qui ne reprendront plus les armes.
Pour terminer, un hommage à l’aviateur René Mouchard qui s’est écrasé avec son avion suite à un incident mécanique.
Lors d’exercice de nuit à la lumière de projecteurs, leur avion, un Voisin s’écrase sur le terrain de Melette l’Epine (Marne, est de Châlons-sur-Marne). Le pilote René Mouchard et le mitrailleur Emile Maillard sont tués sur le coup. Dans cet amas de ferraille, on ne voit pas comment il aurait pu en être autrement. Cela se passait le 24 février 1915. Là encore, les nouvelles ne sont pas très fraîches !
Les victimes ont été enterrées dans le cimetière de ce village, au pied de la Basilique et un des compagnons-aviateurs a pris des photos au moment de la cérémonie. Il ne semble plus exister de terrain d’aviation dans ce coin de Champagne.








