Archives mensuelles : juillet 2017

Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: MATCH du 20 juillet 1937: Le TOUR 1937.

Retour pour Match du 20 juillet 1937 à une photo de couverture qui prend la première et la quatrième de couverture, ce qui donne un grand angle de la montée du Portet d’Aspet… avec le même peloton qui n’avait pas envie d’en découdre. Une belle photo mais pas une belle course, contrairement à ce qui se passa dans les Alpes.

Dans ce même Portet d’Aspet, une autre photo gigantesque, oeuvre de Maurice Jarnoux, et montrant le peloton éclaté près du sommet, peloton guidé par Berrandero, Ramanatti et Sylvère Maes mais les autres ne sont pas loin et tout ce petit monde se regroupera dans la descente.

A Mont-Louis, non loin de Font-Romeu, les militaires français attendent les coureurs a bord du plateau qui amènera les coureurs jusqu’à Bourg-Madame.

Le Miroir des Sports a raconté l’histoire des miliciens communistes gardant la frontière à Bourg-Madame mais ne gardant pas leur enthousiasme quand il s’agira de saluer leur compatriote Canardo, futur vainqueur à Ax-les-Thermes. Match va faire mieux en immortalisant ces poignées de mains !

 

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du 20 juillet 1937: Le TOUR 1937.

Un seule étape racontée dans ce Miroir des Sports du mardi 20 juillet 1937: Perpignan-Luchon via les cols du Puymorens, du Port et du Portet pour les 58 rescapés du Tour 37. En 3 tronçons pour rendre la course plus nerveuse. Bilan des courses: une grosse déception car la grande bagarre ne se déclenchera jamais.

Sur la couverture, dans la montée du Portet, à 2 km du sommet, un peloton groupé qui monte au train, sans plus.

Les résultats des 3 tiers d’étapes, toutes en ligne, dans la même journée:

Perpignan-Bourg-Madame, 99 km pour une victoire de Meulenberg, un routier complet mais pas un spécialiste de la montagne.

Bourg-Madame-Ax-les-Thermes, 59 km, et la victoire de Mariano Canardo, pas l’inspecteur de la bande dessinée mais un cycliste espagnol.

Ax-les-Thermes-Luchon, 167 km, et un autre succès de Meulenberg, décidément en jambes quand les cracks se regardent pédaler mutuellement.

Des photos de ces randonnées cyclistes par les cols orientaux des Pyrénées.

Lapébie à l’attaque dans le col de Port pour passer en tête, on voit le peloton juste derrière.

Foule considérable au Portet d’Aspet, où le cycliste Berrandino joue à Charlie. Cherchez-le !

Double page centrale avec le col du Portet et un peloton toujours groupé.

Le col de Port et l’enthousiasme des spectateurs est inversement proportionnel à la déception des journalistes.

Un petit texte au sujet de l’arrivée de la première tiers d’étape à Bourg-Madame, poste frontière avec la République Espagnole en guerre civile.

On peut être milicien communiste et s’enthousiasmer pour la course cycliste, grand sport populaire par excellence. Dommage qu’il n’y ait pas de photo de ces hommes gardant la frontière et qui la franchirent allègrement pour saluer leurs compatriotes cyclistes.

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du 17 juillet 1937: Le TOUR 1937.

Le Miroir des Sports du samedi 17 juillet 1937. A la une, Roger Lapébie, l’espoir français pour la victoire finale de ce Tour, se restaure à Nîmes avant de repartir vers Montpellier. En effet, deux demi-étapes étaient au programme pour muscler cette randonnée relativement plate entre Marseille et Montpellier avec un arrêt central vers Nîmes.

Peloton groupé vers Salon sur la première demi-étape.

Des Français groupés peu concernés par la chasse derrière des échappés peu dangereux au classement général.

Le passage sur le pont de Trinquetaille à Arles, sur le Rhône, celui que peignit Van Gogh lors de son séjour dans le sud et qui fut détruit par la Résistance en 1944.

 Le classement des demi-étapes:

Antoine vainqueur à l’ombre des arènes romaines de Nîmes, Pedroli sous les platanes de la place au bout de laquelle a été construit le Corum depuis, à Montpellier.

Suite du Tour avec une autre étape de transition, entre Montpellier et Perpignan, avec une halte restauration à Narbonne.

L’occasion pour les photographes à diffuser des clichés traditionnels:

Vers Sète, les tentes des pêcheurs nomades.

Le Tour au milieu des vignes du Languedoc.

Les classements des ces 2 demi-étapes:

A Narbonne, victoire de Camusso qu’on avait laissé dans un torrent du côté d’Embrun.

A Perpignan, nouvelle victoire de Meulenberg, au sprint.

Maes qui s’entretient ci-dessous avec son compatriote Danneels…

…reste en jaune à Perpignan. Bientôt les Pyrénées !

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: MATCH du 16 juillet 1937: Le TOUR 1937.

Match du 16 juillet 1937 avec Sylvère Maes et Roger Lapébie sur la route de Montpellier. Les deux rivaux s’entendent bien pour l’instant et se prêtent aux objectifs de photo-reporters.

Cette étape Marseille-Montpellier sera coupée en 2 demi-étapes pour muscler la course.
La photo de la double page centrale classique avec les coureurs passant devant les arènes romaines de Nîmes.

Pour terminer avant d’y revenir avec le Miroir des Sports suivant, la page BD de Pellos.

Sur le thème de la chaleur et du Midi !

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du 15 juillet 1937: Le TOUR 1937.

Le Tour est reparti de Nice le mardi 13 juillet pour 2 demi-étapes dans ce Miroir des Sports du jeudi 15 juillet. On voit à la une des échappés emmenés par Vicini, Sylvère Maës le maillot Jaune et Martano dans l’estérel.
Mais reprenons dans l’ordre.
Des images de la 10ème étape arrivant à Nice après la boucle de Sospel et du col de Braus.

Une foule considérable dans ce col en lacets abandonné maintenant par le Tour à cause d’une route trop étroite. Le dernier passage à Braus remonte à 1961 et Imerio Massignan en tête au sommet de la montée.

Une double page pour montrer le paysage dominant la Méditerranée sur la route de la Turbie.

Vervaecke et Puppo montent en tête de concert.

Le lundi 12, c’est repos pour le Tour et une image classique de coureurs posant au milieu des baigneuses de la plage surplombée par la Promenade des Anglais.

Enfin, le Tour est reparti pour Marseille.
Double page avec vue de l’Estérel et le peloton groupé en route pour Toulon.

Les classements de ces 2 demi-étapes:

Nice-Toulon remporté par Meulenberg pour cette 1/2 étape en ligne de 169 km.

Danneels vainqueur de la 1/2 étape contre-la-montre par équipes entre Toulon et Marseille, sur 69 km. A Marseille, Maes garde son paletot jaune.

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Il y a (presque) 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 15 juillet 1917

(JOUR 1078 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

En Grèce, on déporte (le mot n’est pas dit mais on comprend de quoi il s’agit) les indésirables « hellènes » germanophiles vers des lieux de captivité.

On insiste vraiment sur l’entrée en guerre des Etats-Unis. plusieurs pages sont consacrées à ce sujet qui rend espoir à nombre de lecteurs.

Défilé à New York de troupes s’embarquant pour l’Europe. A noter la présence d’automobiles blindées.

Et à Paris, forcément on retrouve d’autres Américains fêtés pour leur présence.

Puis les troupes s’en vont dans des camps où ils côtoient des soldats africains.

Enfin, à la chambre de commerce, on a festoyé pour le 4 juillet, l’Indépendance Day.

La guerre continue sur terre comme à Craonne où l’artillerie fait tomber un déluge de feu et de fer sur les tranchées allemandes:

La guerre continue sur les mers et océans où les U-Boat allemands continuent leur guerre de destruction des ennemis.

Un sous-marin a photographié sa proie en train de sombrer.

Ce que l’on voit de la passerelle d’un sous-marin par grosse mer. L’objet central est le canon susceptible de servir en combats rapprochés.

De nouvelles recrues britanniques:

Des fidjiens entrés en guerre contre l’Allemagne.

Pour terminer, des jeux construits par les allemands pour se distraire à l’arrière:

des tourniquets près d’Avricourt dans l’Oise. N’oublions pas que les Allemands n’avaient pas d’artisanat de tranchées pour passer le temps !

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: MATCH du 13 juillet 1937: Le TOUR 1937.

A la une de ce numéro du mardi 13 juillet de Match, Roger Lapébie a renversé la situation dans le col d’Allos et fonce vers Digne où il remportera échappé cette 8ème étape du Tour de France.

En chemin, il avait été bien secondé par le Français Gallien ce qui vaut au duo les honneurs de la photo de la double page centrale.

Pellos, le génial dessinateur, dessine dans Match. Il n’en est pas encore à l’homme au marteau mais a déjà inventé les montagnes « humaines ». Ici, elles sont plutôt sympathiques pour ce coureur en lui venant en aide.

Est-ce Lapébie et sa remontée formidable ?

Une page est consacrée à la chute de Rossi, Camusso et Bartali peu avant Briançon. Pas d’instantané de la chute, bien entendu. Alors Pellos y va avec ce plongeon magnifique.

La suite, le photo-reporter de Match était arrivé sur les lieux:

Camusso le moins touché se relève.

Rossi qui abandonnera a besoin d’une aide extérieure pour pouvoir remonter sur la route.

Bartali a lui aussi besoin d’aide pour se remettre.

Camusso répare le vélo de Bartali courbé en deux par la douleur.

Le maillot Jaune Bartali rejoint difficilement Briançon.

Mais il est loin d’engendrer de l’optimisme.

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JEU: chez Fred, à LONDRES, à la poursuite de JACK L’ÉVENTREUR (mercredi 12 juillet)

Une soirée à 2 après la défection de Sylvain. Une partie de course à l’aveugle à la poursuite du tueur en série Jack l’étrangleur dans le Londres de la fin du XIXème siècle (une très joli plan du quartier mal famé de Whitechapel).

LETTRES DE WHITECHAPEL c’est le nom exact du coffret car Jack « officiait » là et envoyait des lettres pour défier les autorités. Deux joueurs ce qui doit être la configuration idéale, l’un jouant Jack et se déplaçant en cachette du lieu de son premier crime jusqu’à son repaire forcément secret. L’autre jouant le rôle des 5 policiers à la poursuite de Jack. Et l’idéal étant bien entendu de faire une partie dans chaque rôle. C’est ce qui arriva !

Les conditions de victoire pour Jack: assassiner 5 prostituées en 4 virées sanglantes et rentrer chez soi après chaque nuit.
Celles des policiers: arrêter Jack sur le terrain ou découvrir son repaire.

Bilan de la soirée, plutôt agréable…

Match aller avec Fred dans le rôle du Ripper: la partie faillit s’arrêter à la première de mes questions puisque ce criminel était sur la place que j’ai exploré en premier. Si au lieu de l’explorer je faisais une arrestation… on allait se coucher ! Faute de quoi, Jack assassina 2 prostituées mais ne parvint à rejoindre sa cachette pour avoir trop tergiversé à vouloir brouiller sa piste.

Match retour plus rapide avec les rôles inversés. Jack fut arrêté après son premier crime et son cinquième déplacement.

Facile et sympathique. Que demander de plus ? Mais arriver au bout avec Jack… c’est quasi infaisable avec des adversaires expérimentés. Car les flics sont partout quand on est Jack mais aussi, la ville est bien grande quand on est policier !

 

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du 13 juillet 1937: Le TOUR 1937.

Le Miroir des Sports du mardi 13 juillet et en première page, les lauréats de la journée: le vainqueur de l’étape n°8, Briançon-Digne, le Français Lapébie s’entretient avec Sylvère Maës (à gauche), le nouveau maillot jaune et l’Italien Vicini (à droite) l’ancien leader du général. Il feint de tâter ce maillot jaune qui lui irait si bien.
L’étape Briançon-Digne, c’est avant tout les franchissements des cols d’Izoard, de Vars et d’Allos, les géants alpins.

Cela donne l’occasion d’ajouter des vues magnifiques à la narration de l’étape. Ici, la double page traditionnelle avec le passage des premiers dans la Casse Déserte d’Izoard. On y voit les 3 Belges Lowie, Vervaecke et Maès, l’Italien Vicini, le Français Gallien et l’Espagnol Berrendero. Ils sont partis devant.

Derrière Paul Choque, le Français…

au même endroit…

Puis viennent Lapébie et un autre Belge Disseaux:

dans Vars. Ils sont à un peu plus de 4 minutes des premiers mais ils reviendront puisque Lapébie l’emportera à Digne:

Quant à Bartali, affaibli par sa chute vers Embrun, il navigue à plus de 8 minutes des premiers et est en train d’abandonner ses rêves de maillot jaune.

Ci-dessus Bartali en haut de Vars, 9 minutes derrière les premiers.

Les classements de cette journée « chamboule-tout ».

Et ceux de la 9ème étape: Digne-Nice-Sospel-Nice avec la fameuse boucle de Braus que traite aussi plus partiellement ce numéro du Miroir des Sports, délais de mise en page obligent.

Vervaecke a gagné l’étape mais excepté quelque bonifications, les positions n’ont guère évolué.

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Des BACS à TRAILLE sur le RHÔNE de la CONFLUENCE à la MÉDITERRANÉE: 22/25 VALLABRÈGUES

Peu de renseignements sur ce bac de Vallébrègues avant de lire la contribution de Georges Sudres sur le site de la commune de Comps, la ville qui compte le plus de repère de crue de toute la vallée du Rhône: 49 !

Ce professeur y raconte la séparation des communes de Comps et Vallabrègues, toutes deux gardoises et qui avant 1808 n’en faisait qu’une. Voyons un peu.

Au début du XVIIIème siècle, le bras principal du Rhône passait entre la Montagnette et la commune de Vallabrègues, en suivant globalement la limite actuelle des départements du Gard et des Bouches-du-Rhône. On peut s’en rendre compte sur cette carte que l’on doit à Google Maps.

Puis la commune de Vallabrègues voulant se soustraire aux crues incessantes du Rhône demanda en 1751 à l’ingénieur des Ponts et Chaussées Henri Pitot originaire d’Aramon de détourner les eaux du Rhône vers le bras secondaire du fleuve ce qui eut pour conséquence de séparer Vallabrègues de son hameau de Comps. On doit à Henri Pitot les plans du pont routier longeant le Pont-du-Gard ou l’aqueduc des Arceaux à Montpellier aboutissant au Peyrou.

Ce détournement du fleuve entraîna l’éloignement humain des 2 communes qui n’étaient plus reliées que par un bac à traille avec une corde de chanvre, bac connu régionalement pour être particulièrement dangereux.

Voici donc une carte postale ancienne de ce bac datant du début du siècle.

La création par la CNR de l’aménagement de Vallabrègues rapprocha alors dans les années 1970 les 2 communes. Le bac disparut après la seconde guerre mondiale.

Pour lire l’étude complète et précise de Georges Sudres sur le site de Comps:

http://www.mairie-comps.fr/histoire-la-separation-de-comps-et-vallabregues/

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