Archives mensuelles : octobre 2017

Un journal de Tranchées: LA ROULANTE du 369 n°9 du 25 décembre 1916 (5/10)

Sous les traits de crayon d’A. Guille, les Rois Mages rendent visite au Christ. Ils amènent des présents: une marionnette, un mouton et un canon. Des symboles pour désigner les Poilus ? Des marionnettes et des moutons pour l’Armée ? Qui sont les personnages caricaturés, l’ange et les rois ? Que signifie le titre au dessous de Noël 1916: Naissance du Bluet ? Une autre écriture de bleuet certainement. Peut-être une référence aux « Bleuets » les soldats de la classe 17 appelée par anticipation en 1916.

P. Montagné raconte en seconde page le repas délicieux de Noël avec des sardines pour entrée, du « boeuf gros sel » ou « gros sel boeuf » ou « boeuf au riz » ou « riz au boeuf » et un camembert pour finir. Le tout arrosé de toute forme de pinards. Un vrai réveillon avec la daube ordinaire des rations militaires !

Les quatrains du V.P. (le Vieux Poilu): La Marraine, L’Indiscret et Le Bouc. La marraine fait référence aux marraines de guerre:

« Sidi, ne faites pas l’enfant ! »

Dit la dame confuse à son vainqueur.

« Madame, dit Sidi, rêveur,

« Ti aurais du le dire avant ! »

Plein de sous-entendus.

Une chanson en page 30, la quatrième de couverture: « le commerce n’est plus possible »: une chanson en plusieurs couplets pour dénoncer la fermeture d’un commerce de tranchée, d’un Foyer de Soldat par l’autorité militaire, commerce qui ne faisait aucun bénéfice mais procurait un peu de bonheur aux Poilus. On sent là qu’il s’agit d’une histoire vraie derrière les traits d’humour.

Un feuillet recto-verso volant (il devait y en avoir plus d’un à l’origine) avec ce dessin humoristique de Louis Schem et au dos…

… un dessin d’A. Guille et un texte de Ch. Dujardin paraphrasant avec la graphie de l’époque des propos de Rabelais pour annoncer que la Roulante continuera de paraître en 1917. Original. On sent que les rédacteurs de cette feuille destranchées sont d’un niveau d’instruction 4 pour faire référence à une rubrique des fiches matricules.

 

 

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LA VIE AU GRAND AIR du 18 février 1900

De la chasse pour changer un peu à la une du n°75 de La Vie au Grand Air du 18 février 1900. Chasse hivernale, chasse impériale puisqu’il s’agit du Kaiser, l’empereur Guillaume II, grand chasseur devant l’éternel. En haut, il vient de tuer un sanglier, chassé à l’épieu. En bas, c’est au fusil qu’il tire depuis un abri. On nous apprend que, depuis 27 ans qu’il s’adonne à ce plaisir, il a tué pas moins de 40 957 bestioles ! Il fera beaucoup mieux dans 14 ans avec les êtres humains !

Des sports réputés à l’époque et les portraits traditionnels.
Tout d’abord de la lutte avec le championnat de Belgique, ouvert aux étrangers.

Au centre, le Hollandais Van Den Berg. En haut de gauche à droite: l’Allemand Hitzler, le Turc Sélim, le Belge Demeulder. En bas, l’Allemand Ossendorf, le Hollandais Van Thol et le Belge Colpaert.

La boxe française et sa figure de proue Joseph Charlemont, un très grand entraîneur.

Au centre, deux prometteurs élèves de Charlemont en pleine action: Lucas Championnière et P. Mazoir.

En haut de gauche à droite: Antoine, prévôt et élève de Casterès; le capitaine Taine instructeur à Joinville; Mainguet, premier prévôt de Charlemont. (prévôt: assistant du maître d’armes).

En bas: Desquelles prévôt de Charlemont; Allard professeur à Marseille qui a été opposé à Charlemont; Albert maître de boxe à Paris et qui a rencontré le célèbre américain Jeffries.

Enfin comme dans un numéro précédent, des équipes de rugby (appelé football) remarquables:

L’équipe de London team qui a battu le racing Club de France 16-11.

 Le Stade Français champion de Paris 1899.

Le Sport Athlétique Bordelais (rugby).

Le Cosmopolitan Club.

L’équipe de Watford Bridge qui a battu le Cosmopolitan-Club 4-0.

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Un journal de Tranchées: LA ROULANTE du 369 n°7 du 20 octobre 1916 (4/10)

La Roulante est passé à un 4 pages, la une d’A. Guille y moque les aviateurs, les « As » qui ont l’honneur des communiqués à la place des taiseux, les Poilus de première ligne, la chair à canon. Les « As » sont devenus des chiens se disputant… les rats qui pullulent dans les tranchées.

Page 20 donc… (numérotation depuis le n°1)

A gauche, un conte d’Alphonse Daudet sur la Tarasque. Sauf qu’il s’agit là de la Tarasque du Nord, animal nouveau et encombrant, les tanks, les chars de combat. Bouratin va le découvrir au front puis en rêver la nuit venue.
A droite, la suite du feuilleton des Fiefs de Poilus inauguré au n°3. Des lettres fictives de lecteurs… Une affaire qui plaît aux Poilus.

Une pièce de théâtre en 3 actes sur un coup de main que doit faire un homme sur un point ennemi. Il revient avec quatre Allemands prisonniers qu’il a tourné… puisqu’il était tourneur à l’usine et qu’il est au front car un épicier l’a remplacé à l’usine (chute pas évidente !)

En page 22, un dessin humoristique sur le jeu de mot « Somme », la région où combattent les Anglais et la sieste !

Des Percos (des brèves) , on y moque les « As » à nouveau, surtout ceux planqués, la censure avec cette simili-coupe…

…et quelques frivolités avec un article sur la mode hivernale dans les tranchées qui sera… le port du casque !

 

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JEU: dans les pas de SHERLOCK HOLMES au Festival du POLAR à VILLENEUVE-LÈS-AVIGNON (1er octobre)

Un nouveau Festival du Polar à Villeneuve-lès-Avignon et un enquête d’un autre type cette année. L’an dernier, nous avions dit que l’animation du Jeux Jubil’ de 2015 était plus chiadée que celle de l’Escape Game en 2016. Indiscutablement, l’animation 2017 est plus fouillée qu’en 2016 mais les conditions matérielles nous ont empêché d’en profiter pleinement. Dommage !

Tout était concentré dans une des Tours Jumelles du Fort Saint-André, dans la salle des gardes de celle-ci, assez vaste mais insuffisamment toutefois pour accueillir une scène du crime, une exposition dédiée à Sherlock Holmes, les niches pour les énigmes, un décor représentant le cabinet de Sherlock lors de sa visite en Avignon, et un autre tout autant remarquable  pour nous montrer le vrai, celui du 221b Baker Street.

On pouvait même dans un coin se prendre en photo déguisé en Sherlock.

Tout cela aurait fonctionné si 15 à 20 personnes s’étaient retrouvées dans la salle. Mais là, ce fut plusieurs dizaines que les organisateurs laissèrent entrer et de nombreuses personnes repartirent déçues, sans pouvoir pénétrer.

Pourtant, la trame de l’histoire était originale. A la fin du XIXème siècle, Sherlock vient visiter ses lointains cousins avignonnais, les Vernet et est donc confronté à une énigme survenue quelques 500 ans plus tôt dans un monastère de Villeneuve-lès-Avignon: le décès d’une nonne, harpiste de talent, certainement un assassinat resté inexpliqué. C’est donc en se plongeant dans les archives du passé et en particulier le rapport d’expertise de Guillaume de Baskerville venu enquêter à l’époque, lui aussi lointain ancêtre de Sherlock, que le mystère devait être dévoilé.

Dans la cheminée de la scène du crime, un papier avait commencé à se consumer…

…et les enquêteurs restaient perplexes devant la difficulté de la tache.

En s’approchant, on ne voyait pas grand chose de plus…

La recherche de la solution aurait été intéressante dans des conditions « normales » d’enquête… Dans la cohue et le brouhaha, c’était impossible. Dommage !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 7 octobre 1917

(JOUR 1161 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Guynemer est aussi à la une de ce Miroir du 7 octobre 1917. Il s’agit de la dernière photo de l’As des As datant du 9 septembre alors qu’il a trouvé la mort le 11.

L’une des vues les plus connues de Georges Guynemer…

Les prémices de la guerre civile en Russie entre Blancs et Rouges.

Un militant maximaliste (Bolchevik) est fusillé sur le front russe pour propagande demandant aux autres de déserter. Nous sommes à quelques jours de la révolution d’Octobre.

Les Russes reculent devant les Allemands. Ils pratiquent la politique de la terre brûlée en détruisant les lieux qui pourraient bénéficier à leurs ennemis.

Dépôts, ponts, souterrains sautent avant le départ des Russes.

Près de Verdun, dans le secteur de Mort-Homme, le sous-terrain du Kronprinz où furent pris 900 Allemands.

Non loin de Varennes, ce lieu est visible au public de nos jours.

Le front d’Orient. Sous perfusion car dépendant des transports maritimes en Méditerranée, entre Marseille-Toulon et Salonique, ce lien doit être protégé et les navires de guerre patrouillent dans ce secteur.

Ici un destroyer s’apprête à emprunter le canal de Corinthe en Grèce, raccourci qui évite les dangereux caps du sud du Péloponnèse où les sous-marins allemands rodent. Sur la seconde vue, dans le canal au moment de passer sous la ligne de chemin de fer.

Les Canadiens ont avancé du côté de Lens. Ils découvrent les défenses construites par les Allemands dans ce secteur.

L’essai d’un ballon d’observation d’un nouveau type. Véritable « saucisse » volante,…

…les Poilus l’ont surnommé fort justement « l’Eléphant ». Est-elle pour autant suffisamment résistante à de possibles attaques d’aéronefs allemands ?

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 6 octobre 1917

(JOUR 1161 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

La mort de l’As des As Georges Guynemer est annoncée. Elle date du 11 septembre dernier, en Belgique, au dessus de Poelkapelle, abattu d’une balle dans la texte au commende de son avion qui connaissait quelques problèmes techniques. Vainqueur de 53 victoires, c’est une grosse perte, surtout au niveau du moral de la population. On a d’ailleurs attendu plusieurs jours avant que la nouvelle ne soit officialisée.

Autre vue de Guynemer devant son avion, le « Vieux Charles ».

Par contre, J’ai vu nous présente cette photo particulièrement dure mais il s’agit de la mort d’un As allemand…

… Von Richthofen, abattu le 2 septembre. Guynemer avait été vengé par anticipation !

Le ravitaillement, toujours le ravitaillement, la vie difficile en ville, soumise aux privations. Alors pour conjurer le mauvais sort, on nous présente des images d’opulence, de cochons abattus aux Halles de la Villette où travaillent les femmes.

En double page centrale, un obusier en action sur le front italien, manié par des troupes françaises venues en aide aux Italiens en difficulté face aux Autrichiens. C’est sur ce coin de front que le grand-oncle Séraphin passa quelques mois.

Autre front éloigné, celui de Macédoine, le front d’Orient.

Les Bulgares ont incendié Monastir lors d’un bombardement et les populations civiles ont fui à la campagne. Là comme ailleurs, des destructions et des larmes.

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Un journal de Tranchées: LA ROULANTE du 369 n°3 du 15 août 1916 (3/10)

Une charge des roulantes enfonçant les lignes allemandes et mettant les Teutons en débandade. Il s’agit d’un dessin d’A. Guille commenté par Paul Déroul…antes ! Un jeu de mot faisant allusion à un ancien leader d’un mouvement patriotique.

D’un élan rapide et large

Les cuistots font la charge

Brandissant leur bouteillon

Et perchés sur leur bouzine

Ils descendent la colline

Dans la fumée du bouillon.

Le FDP, le Fief du Poilu se moque de la condition des hommes au front.

Cette ligue fondée par un collaborateur du journal, le docteur Lannery fondateur de la LDCDLTEDF (Ligue du Coin de la Terre et du Foyer) revendique que l’on accorde un lopin de terre à tous les hommes ayant construit des cagans, remué de la terre et ayant vécu avec des rats et des poux… avec le pinard gratuit… ajoute le dessinateur Pas-Caudry.

Au bout du quai. Le monocle y raconte avec un humour grinçant le voyage en chemin de fer (précédé de 20km de marche à pied) pour se rendre d’une position à une autre, dans des wagons à bestiaux sans aucun confort pour les hommes et sans trop savoir de ce que sera fait la suite. Sans que la censure n’intervienne devant ce texte humoristique… pas tant que cela à y regardant de plus près.

Un petit supplément à cette double page…

Un château… en souvenir de notre séjour à B… de Pas-Cautry… toujours aussi grinçant !!!

 

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JEU: un nouvel épisode de T.I.M.E. STORIES chez Daniel et Marie : LUMEN FIDEI (30 septembre)

Ce coup-ci, on va plonger dans un passé lointain, au moyen-âge, après le Reconquista de l’Espagne et missionnés par le Pape, nous devons ramener semble-t-il un objet. Nous sommes quatre ce coup-ci avec la participation de Preston.

Au départ, très peu de temps pour y parvenir… seulement 10 unités.

 

Finalement nous allons pouvoir récupérer du temps en passant au second paquet de carte avec un mécanisme original où l’on va jouer aux gendarmes et aux voleurs contre des cavaliers noirs maures… pour atteindre Grenade et l’Alhambra….

contenu du troisième niveau. Nous semblons nous approcher du but. Il nous reste quelque peu de temps…

…la preuve ! Tandis que Daniel a perdu momentanément la vie, nous voilà, tout simplement bloqués dans une pièce de l’Alhambra, sans possibilité d’aller quelque part, les autres lieux de ce niveau déjà visités étant inaccessible jusqu’à la fin de ce run. Il semblerait qu’on soit ici devant un bug du jeu comme on peut le lire dans les réactions de quelques joueurs sur le site Tric Trac à la page de Lumen Fidei, victime semble-t-il de la même mésaventure que nous.

Nous reprendrons ici la prochaine fois mais que faudra-t-il faire. Revenir à la porte de l’Alhambra… ?

A bientôt pour la solution de ce problème !

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Un journal de Tranchées: LA ROULANTE du 369 n°2 du 4 août 1916 (2/10)

A la une de ce numéro 2 de La Roulante (une feuille recto-verso), en date du 4 août 1916, l’heure du Bain dessinée par Pas-Caudry. Dans la ville de B…, les Poilus descendent-ils la grande artère pour aller aux 100 000 chemises, un grand magasin ? Non, les fashionables Poilus s’en vont au Bain. Dans l’article qui suit en seconde page, « la monocle » se moque de la situation des Poilus en racontant que le bain, l’entrée et la sortie des eaux, se fait au sifflet, comme les attaques sur le front.

Article de Charles Humbert sur les revendications des Poilus après deux ans de guerre.

On y lit des requêtes des plus farfelues mais qui démontrent bien les préoccupations des hommes:

  • Permission de 6 mois après 7 jours de présence,
  • Le pinard gratuit, laïc (pas baptisé) et obligatoire et… la réforme des Poilus qui ne tiennent pas le litre.
  • suppression du boeuf et du riz comme denrées alimentaires,
  • prêt journalier de 5 francs dans les conditions du Syndicat des PTT et employés de l’Etat,
  • cigares de Brésil (? pas sûr ?) en échange des rondins actuellement distribués et qui peuvent servir utilement à la défense nationale.

Après un article d’Adolphe Brisson relatant une pièce de théâtre mise en scène par les hommes du régiment, les Percos de la Roulante, les potins et petites annonces en quelque sorte.

Vente du matériel de théâtre, le régiment devant déménager pour rejoindre le camp retranché de Paris.

 

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LA VIE AU GRAND AIR du 15 mai 1898 spécial Bordeaux-Paris

Le n°4 de La Vie au Grand Air, du 15 mai 1898. Le cyclisme a déjà inventé les classiques de longue distance, disparues de nos jours, où la télévision impose plus des courses courtes donc nerveuses à des marathons longs mais inintéressants. Il n’est qu’à voir les étapes du Tour de France qui se sont raccourcies de nos jours.

En 1891 est créé la plus longue des classiques Paris-Brest-Paris courue tous les 10 ans et qui disparaîtra dans les années 50, faute de coureurs professionnels prêts à sacrifier des mois de préparation pour une course de plus de 1 200 km courue d’une seul traite.

Cette même année 1891 voit la création de Bordeaux-Paris dont La Vie au Grand Air va raconter dans son n°4 l’histoire des 7 premières éditions avant celle de 1898 qui se profile à l’horizon.

A la une, le départ du premier Bordeaux-Paris en 1891.

Suivent dans une double page, la galerie des portraits des 7 premiers lauréats:

De gauche à droite: Mills (1891), Stephane (1892) et Gouttereau (1893) puis…

…Lesna (1894), Meyer (1895), A. Linton (1896) et Rivierre (1897).

Les personnages incontournables de Bordeaux-Paris.

Le créateur.

Jiel-Laval le créateur de la course nous dit-on. En fait, un ancien coureur qui s’occupa de l’organisation, fort de sa connaissance et qui participa à cette première édition de 1891.

Le plus ancien participant.

Le père Rousset, le vétéran de la course.

Puis des images de la dernière édition remportée par Rivierre.

Le départ de Bordeaux.

L’arrivée au vélodrome de la Cipale du vainqueur, Rivierre qui récidivera en 1898, auteur du seul doublé avec 2 victoires consécutives de la course, épreuve qui a disparu en 1988 pour renaître en 2014.

Autre événement important pour ce numéro de La Vie au Grand Air.

Lors d’une course automobile Périlleux-Mussidan a eu lieu un accident dramatique. Deux voitures sont allées au fossé.

Celle du comte de Montaignac…

et celle du M. de Montariol.

cet accident fit des victimes mais pas le marquis de Montaignac qui sauta sur la route quand la voiture chuta dans le fossé. Peut-être le décès de son mécanicien, M. Hézard. En tout cas, cet accident semble avoir ouvert une polémique sur les courses de voitures automobiles ! Incessantes polémiques bien françaises !

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