Le Miroir des Sports de ce 14 décembre 1937 fait sa une de la passation de pouvoir du brassard-poursuite entre Maurice Richard et Maurice Archambaud. Ce routier qui vient de devenir recordman du monde de l’heure s’implique totalement dans sa saison sur piste. Il faut savoir que le tenant précédent du record de l’heure n’était autre que Maurice Richard.
Le cyclisme en cette saison c’est aussi le cyclo-cross. Le magazine fait sa double page centrale des cross autant cyclistes que pédestres.
En vélo, c’est Oubron qui gagne à la Glaisière et Vanedenabelle à Suresnes. A pied, les courses ont eu lieu à Nantes (Leygues vainqueur) et au Mans (Guitton).
En dernière page, dans le résumé en images des épreuves du dimanche, on retrouve une roulante de la Grande Guerre…
…fabriquant des boissons chaudes aux crossmen assoiffés et refroidis.
Les sports d’équipe maintenant.
Le Challenge du Manoir en rugby tire à sa fin et on nous dit que Montferrand et l’USAP sont en bon chemin pour disputer la finale de cette compétition.
L’illustration du jour a été prise lors du match parisien Racing-Tarbes 12-9.
L’actualité footballistique du jour, c’est la reprise du championnat de France de première division après une trêve internationale.
On y apprend que l’O.M. a triomphé de son voisin Sète 3-0 au Vélodrome. Trois buts marqués par Zatelli qui sera blessé, Kohut et Aznar. C’est ce que nous apprend la lecture de ce long compte-rendu de l’envoyé spécial du Miroir des Sports Victor Denis.
Quant à l’illustration iconographique, on y voit le Jaguar Vasconcellos dégager du poing devant le Sétois Clarenc et son équipier marseillais Ben Bouali.
Mais le Miroir prend un réel plaisir de revenir sur le nul 0-0 entre la France et l’Italie de la semaine précédente, au Parc. Deux pages pour décrypter le jeu des deux entraîneurs sur le bord du terrain, l’Italien Pozzo…
et le Français Gaston Barreau.
Pas facile la vie de coach !
Plus loin, deux photos distantes en temps de quelques secondes:
la blessure du Français Heisserer qui semble grave et une fois remis sur pied, son impatience pour revenir sur le terrain.