Archives de Tag: Chemin des Dames

Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 27 octobre 1917

(JOUR 1182 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Un char britannique à l’attaque des crêtes de Passchendaele nous dit la légende de cette photo. On a le droit d’en douter avec la placidité deux témoins à pied. Il s’agit plus certainement d’un essai d’un de ses engins dans un décor ressemblant à des tranchées. On a vu cela il y a quelques jours dans le Miroir.

La mort de Guynemer vengée par un sous-lieutenant, De Fonck…

…Il a abattu Wisseman qui s’était vanté d’avoir eu l’As des As.

Une attaque allemande au sud de Courtecon, dans l’Aisne.

Elle a été repoussée par les troupes françaises. Courtecon est proche de Craonne, dans le secteur du Chemin des Dames. Complètement rasée pendant la Grande Guerre, elle n’a pas été reconstruite mais associée au village voisin Pancy devenue la commune de Pancy-Courtecon.

Un navire accompagnant les transports de troupes joue son rôle de protection.

En haut, le canon a réussi à faire exploser une mine immergée. En bas, les hommes observent la mer pour décoller éventuellement le périscope d’un sous-marin allemand.

Pour terminer, un brin d’humour !

Le curé pénètre dans son église par le trou ouvert dans un mur par un obus allemand. Cette scène se passe dans un petit village de la Meuse dont la censure militaire empêche de citer le nom ! Confidentiel Défense !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 16 septembre 1917

(JOUR 1141 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Après de violents combats à Lens ayant mis au prise Allemands et Canadiens, des prisonniers ont été faits. Ces soldats allemands ne semblent pas malheureux de leur sort. Canadiens ou Français dans le même cas qu’eux ne l’étaient surement pas non plus !

Dans ce secteur, ces images montrent que les combats ont été rudes.

Une station électrique détruite, des tranchées bouleversées. La guerre de 14 en résumé !

Le Miroir va nous transporter….

  • en Russie pour nous montrer en double page centrale…

…des émeutes et combats de rue, à Petrograd, entre les Maximalistes (infiltrés par les agents allemands bien entendu, suivant le titre et qui ne veulent plus de la guerre) et les  partisans de la continuation de celle-ci.

Aux Etats-Unis où on nous montre des militaires en formation.Des artilleurs en haut, des aviateurs en bas, des méthodes un tantinet ridicules dans les deux cas.

  • En Italie…

où les Italiens (appuyés par les Français… le grand oncle Séraphin y était) combattent les Autrichiens dans les Alpes Juliennes.

Sur mer, on voit la destruction des mines immergées par un destroyer.

De jolis champignons provoqués par ces explosions… Ces mines avaient été semées par un U-boat allemand.

Deux vues de deux fronts fortement couverts ces derniers temps.

  • Aux Chemin des Dames, une prise d’arme dans une carrière.

  • Près de Verdun, à Vadelaincourt, une ambulance bombardée par les Allemands.

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 19 août 1917

(JOUR 1113 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Les Volontaires américains pour le front français sont tirés au sort. Une pratique classique mais ici artisanale, pour le moins.

La bataille du Chemin des Dames a beaucoup fait de dégâts chez les hommes. Mais que dire des lieux ?

Ici, ce qu’il reste du village de Craonne. Des ruines ! Le village sera reconstruit après-guerre en contre-bas du plateau de Californie où il se situait. Il compte aujourd’hui 79 habitants mais accueille de nombreux colloques sur la Grande Guerre. On se doit de prononcer Kran et non Kraon.

Un tunnel recouvert de bâches pour rejoindre le plateau de Californie.

Etait-ce vraiment utile, les relèves se faisant de nuit ?

Original et paradoxal: un train d’artillerie blindé côtoie une moissonneuse en pleine action dans une plaine française non localisée.

Par contre, ici, ces soldats britanniques prennent un repos dans des tranchées des Flandres, dans un paysage bouleversé.

Pour terminer, un camp de prisonniers allemands, des officiers au nombre de 175, à l’appel dans le Midi de la France.

Mais où ?

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 4 août 1917

(JOUR 1098 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

La une de J’ai vu met en avant le travail des femmes à l’arrière pendant que les hommes sont au front. On voit ici une coltineuse transportant un lourd fardeau. Travail habituellement dévoué aux hommes.

Le torpillage de l’Himalaya, un transport français, en mer Egée.

La torpille a frappé le bateau au niveau de la salle des machines. Il a immédiatement coulé mais la plupart des hommes ont été sauvé en empruntant les canots de sauvetage. Cette attaque de l’U63 s’est déroulée au large de Bizerte. Elle a fait 32 morts tout de même dont 4 membres de l’équipage. Ce paquebot transformé en transport des troupes du front d’Orient avait été lancé le 22 novembre 1902 des chantiers navals de La Ciotat. Il avait participé au transport des troupes russes pour le front français du 3 mais au 20 avril 1916.

On a vendu la casquette de l’As de l’aviation Charles Nungesser à Londres, vente au bénéfice de la Croix-Rouge. Le commissaire priseur est sur la table, encadré de 2 Alsaciennes !

Une page sur le Chemin des Dames…

que l’on compare à Verdun… à l’envers toutefois puisque ce sont les Français à l’attaque. Ce sera une boucherie sans nom pour l’armée française.

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 22 juillet 1917

(JOUR 1085 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

L’As de l’aviation, Georges Guynemer montre au général Franchet d’Esperay l’avion sur lequel il a remporté tant de victoires ! Un avion orné de la fameuse cigogne. Au moment de la parution du magazine, Georges Guynemer n’a plus que 50 jours à vivre.

Un seule page sur l’entée en guerre des Américains.

Les Américains arrivent avec des hydravions. Les aviateurs posent après un entrainement.

La guerre est vraiment mondiale.

Ci-dessus, on voit un char d’assaut anglais observant les lignes turques du côté de Gaza, en Palestine. Nous sommes au pays de Lawrence d’Arabie. Il y a peu, nous avons raconté l’histoire de ce Poilu de Caderousse mort à Lodd en 1918.

Un autre Poilu caderoussier y est mort le 21 octobre 1915, devant ce fort de La Pompelle défendant Reims. Il s’agit de mon arrière-grand-père Adrien Guérin. Il ne fut pas le seul puisque un Sauvage connu le même sort, le même jour, victime des gaz allemands !


Trois vues de ce qu’il reste de ce qui fut un imposant ouvrage militaire défensif !

D’ailleurs, on se sert toujours des gaz asphyxiants comme sur cette grande photo en double page centrale.

Le nuage de gaz se répand sur la tranchée allemande et les Poilus allemands se rendent aux Français. Car pour les armes chimiques, les Barbares (on appelait ainsi les Allemands alors) ont été rejoints par les Civilisés !

Le Chemin des Dames et les grandes offensives de printemps, si meurtrières qu’elles entraînèrent des mutineries et la mise à la retraite de Nivelle.

 Ici, une borne de cette route s’est retrouvée dans une tranchée française, celle qui indiquait la commune de Cerny à 600 mètres.

Sur le front d’Orient, des troupes grecques combattent aux côtés des franco-britanniques et des Serbes contre les Bulgares appuyés par des Austro-Hongrois et des Allemands.

Ici, en Macédoine, des gradés grecs interrogent des soldats bulgares faits prisonniers.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 10 juin 1917

 (JOUR 1043 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Une vue qui date d’un bon mois en arrière. Le 1er Mai, le Ministre Russe de la Guerre, Kerensky, leader de la Révolution de Février s’adresse aux ouvriers sur le Champ de Mars à Petrograd. On nous dit que par moins de 90 tribunes ont été édifiées pour permettre aux tribuns de s’exprimer. Mais qui doit pouvoir l’entendre dans ces conditions.
Car il est vrai que la place est noire de monde:

Au même endroit que Kerensky, c’est un ministre français, Albert Thomas, ministre des munitions qui s’adresse à la foule !

Après ces images paisibles de Petrograd, la revue fait une large part aux combats sur le front français, avec bien entendu l’interrogation de savoir s’il s’agit de vraies images de guerre ou des vues de manoeuvres présentées comme de vraies photos du front.

Tout d’abord, Laffaux, partie ouest du Chemin des Dames.

Tout n’est que ruines et destructions après l’attaque du Moulin de Laffaux des 5 et 6 mai 1917.

A l’autre extrémité est du Chemin des Dames, Juvincourt, au nord de Berry-au-Bac et une attaque réelle ou simulée.

Si l’image du haut semble plausible, celle du bas ne le paraît pas surtout à la lecture de la légende: …les hommes ont atteint la limite de leur avance. Les mitrailleuses ennemies les arrêtent et, sous la protection des nôtres, ils commencent à creuser rapidement une tranchée.

Entre les 2, plus près de Juvincourt que de Laffaux, Craonne:

En 3 images une attaque et des instantanés pris à 4 heures 20 du matin. Le Miroir insiste sur la prise de Craonne ce que les feuilles allemandes s’entendent à travestir les résultats (de l’attaque française).

 Après la terre et les luttes pour quelques dizaines de m2 de territoire, les airs.

Dans les cieux, sous les yeux des photographes, la 11ème victoire de l’adjudant Madon…

…et la chute de son adversaire, un Albatros tombé derrière les ligne françaises.

Plus tard, l’as des airs victorieux est fêté à son atterrissage. Georges Madon terminera la terre avec 41 victoires officielles et 64 non homologuées mais probables. Il se tuera le 11 novembre 1924 à Bizerte lors d’un meeting aérien à la mémoire de Roland Garros.

La guerre d’observation par ballon. Bien souvent l’observateur en était réduit à redescendre sur terre en parachute.

La démonstration par l’image.

Pensé depuis bien longtemps et testé à la fin du XVIIIème siècle, le parachute ne prit son essor que lors de la Première Guerre Mondiale pour les observateurs et à la fin de la guerre, les pilotes d’aéroplane. C’est d’ailleurs le parachute qui sauva la vie à l’aviateur Hermann Goering, as de la Grande Guerre et futur dignitaire nazi.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 03 juin 1917

 (JOUR 1036 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

La guerre sous-marine fait rage. De nombreux bateaux sont coulés par les U-boats. Les scènes de sauvetage telles que celle présentée se multiplient par toutes les mers et océans de la terre. Sans oublier les pirates qui agissent pour les Allemands comme les sous-marins. L’insécurité maritime est totale.

En seconde de couverture, on parle d’un transport, le « Gard » qui a lutté 2 heures contre 2 sous-marins qui l’attaquaient au canon.

Après s’être échappé de ce piège, l’équipage pose avec son capitaine Robert Etienne.

En Italie, l’offensive italienne se déroule du pied des montagnes jusqu’à la mer, de Talmino à la côte vers Trieste.

Une petite carte pour comprendre la situation, la flèche indiquant Talmino.

En Russie, la Révolution bourgeoise a décidé de faire ôter toutes les traces de l’ancien régime.

On enlève des aigles impériaux…

…par tombereaux entiers.

Au Chemin des Dames, le vaguemestre fait ses affaires aux milieux des cadavres.

Cadavre allemand bien entendu, en atteste le casque à côté de celui-ci.

Les tanks maintenant, qui ont fait leur réapparition après une première tentative infructueuse en 1916.

On ne dit pas encore chars mais tanks.

Des équipages posent devant leurs engins.

Même en Orient, en Mésopotamie, des chars d’assaut sont là et ont surpris les Turcs.

Pour terminer, retour en France à la gare du Nord, …

les femmes s’occupent de l’entretien des appareils. Une photo qui fait penser aux ouvriers travaillant à l’édification des buildings de Manhattan.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 27 mai 1917

 (JOUR 1029 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Une image d’un thème qu’on a déjà vu plusieurs fois: la protection contre les gaz. L’homme…

…comme le chien…

…portent le même engin à travers lequel il est si difficile de respirer. Quant à que cela soit bien réel… Une belle photo montée surtout quand on voit en arrière-plan des brancardiers à l’oeuvre. Bof !

Une nouveauté: des abris bétonnés construits par les Allemands pour protéger leur artillerie.

On n’avait pas encore vu cela et ces constructions doivent être restées particulièrement limitées.

Une vue de tirs d’artillerie sur la Scarpe, une rivière du nord de la France dans un paysage bouleversé:

A noter au premier plan des tombes de Poilus toutes proches des tranchées.

A Reims, en Champagne, les bombes tombent sur la ville et l’Hôtel-de-Ville a été détruit par ces tirs d’artillerie.

A rapprocher de la vue de la semaine dernière de la cathédrale cachée par les volutes de fumée.

En Champagne où on peut enfin voir une attaque avec un mouvement de chars d’assaut.

 

S’il s’agit de l’attaque du Chemin des Dames du 16 avril 1917, à Berry-au-Bac, les chars Schneider engagés connurent un échec important et ce qui n’encouragea pas les vieux généraux à approfondir cette stratégie militaire. Plus tard, les chars Renault, plus petits et maniables, eurent plus de succès !

Une vue d’ailleurs de ce secteur du Chemind des Dames avec les destructions de Crayonne après la bataille.

Craonne, la ville de la chanson pacifiste écrite suite à ces attaques meurtrières et inutiles.

Premiers américains en Europe utilisant une méthode d’observation totalement désuète.

On se croirait revenu en 1914 !

Par contre, à l’opposé, on nous présente une nouvelle technique pour creuser les tranchées avec ce matériel de travaux publics particulièrement moderniste.

On n’a pas inventé mieux un siècle plus tard pour creuser des tranchées. Ce ne devait pas être les Poilus qui se plaignaient de cette invention…. même si elle ne fut certainement guère utilisée en vrai… l’engin de terrassement étant une cible facile pour ceux d’en face.

Allons en Orient. Première étape la Macédoine où l’on voit une fanfare française jouer la Marseillaise nous fait-on croire ou la Madelon plus certainement au pied d’un minaret.

Cela fait penser au roman graphique en 5 volumes Quintett se déroulant dans cette partie du front.

Seconde étape plus à l’est, la Mésopotamie où les Britanniques ont beaucoup progressé et fait régressé l’Empire Ottoman.

Les prisonniers turcs sont légion tout comme en Palestine où, de partout, les Turcs ne sont pas capables de défendre un empire aussi vaste.

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