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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 16 mars 1918

 (JOUR 1322 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, l’Empereur du Japon, le Mikado et sa femme, l’Impératrice Sadako. Ce sont nos alliés même si le Japon n’enverra pas de troupes combattantes.
Un peu de colombophilie avec cette nuée de pigeons…

…autour d’un colombier militaire et l’homme chargé de s’occuper des volatiles.

Ici, un observatoire d’artillerie dont on ne peut pas dire que la discrétion soit la principale qualité de cette construction bizarroïde.

On attend toujours la future offensive allemande annoncée par les Allemands eux-mêmes pour bientôt.

En attendant, on nous présente ce qu’il advint en 1917 lors d’une attaque similaire qui fit de nombreux prisonniers dans les rangs allemands.

Dans les Dolomites, c’est toujours et plus que jamais l’hiver…

…ce qui donne de beaux clichés de paysages enneigés.

A la Sorbonne se tient le 47ème anniversaire de la Protestation de l’Alsace et de la Lorraine.

Daté du 1er mars pour se remémorer la protestation des Alsaciens et Lorrains au moment de l’annexion des deux provinces par le Reich en 1871.

Les colonies allemandes en noir foncé…

…sur cette carte de l’Afrique. Le Togo, le Cameroun, le Sud-Ouest africain et la Tanzanie ont vu les Allemands chassés des lieux par les troupes alliées.

En Méditerranée, un ballon d’observation qui accompagne des bateaux alliés.

Il faut dire que les eaux de la Mare Nostrum sont infestées d’u-boats allemands qui agressent les convois civils et militaires.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 10 mars 1918

(JOUR 1316 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, une découverte bizarre faite par des Britanniques dans un village abandonné par les Allemands. Il s’agit d’une planche à supplice appelée la cangue. A quoi devait-elle avoir bien servir ? si tant est qu’elle ait servi pendant cette guerre…

On continue de parler de la fameuse offensive allemande d’Hindenburg qui devrait sceller le sort de la guerre.

Devant son imminence, les Britanniques accumulent armes et munitions, artillerie et obus.

La guerre sous-marine continue. Plusieurs pages pour raconter aux lecteurs les mésaventures des transports atteints par les U-boats, sans trop regarder la position où ils sont.
Ainsi,…

…à gauche, c’est le transport britannique Aragon qui a été coulé dans les eaux territoriales espagnoles et, à droite, c’est el Duc-de-Gênes qui faisait la liaison Buenos Aires-Gênes qui a été touché non loin de Valence, à Segundo.

Plus loin de là, à Port-Saïd, c’est un transport allemand qui se consume…

Rempli de benzine, le « Thibor » a été touché par une bombe incendiaire et rien n’a pu être tenté pour le sauver.

En Champagne, des combats sur le vif, du côté de la butte de Mesnil.

Combats à la grenade entre Poilus et soldats infiltrés allemands.

Près du front britannique, on répare cet avion de reconnaissance.

En Italie, les ouvres de Canova ont failli être atteintes et détruites par un bombardement autrichien sur le temple qui les contient à Possagno.

Autre vue du front belge, peut-être au même endroit que sur la vue du Miroir de la semaine dernière.

Zone de marécages suite à la destruction des digues et les innombrables trous d’obus sont remplis d’eau, rendant ce décor totalement fantastique et désert.

Pour terminer, deux vues de troupes américaines à l’entraînement… à Cuba.

Ce ne doit pas être pour la proximité entre le climat de l’île avec celui du nord ou de l’est de la France que ces entraînements ont ainsi lieu à Cuba !

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 3 mars 1918

(JOUR 1309 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Une fois n’est pas coutume, on nous présente une réalisation allemande dans un sens positif. Ici, une importante installation de TSF (radio) à Nauen, ville située à 30 km à l’ouest de Berlin. Cette immense antenne mesure 260 mètres de haut et peut recevoir des messages envoyés depuis 10 000 km.

En Grande-Bretagne, le roi George V reçoit des héroïnes de la guerre…

…qui sortent ici de Buckingham-Palace.

Mais qui sont ces héroïnes ? L’article reste très vague sur ce sujet.

Des vues d’Alsace.

Le Président du Conseil visite un village alsacien libéré (toujours le même ? Thann ?).
Sur les sommets des Vosges, c’est l’hiver et les Alpins se déplacent à ski.

Passons en Italie où les Français aident les troupes italiennes.

A Padoue, la chapelle des Carmes a eu à souffrir des bombardements de l’aviation autrichienne.

Le Piave est toujours considéré par l’Etat-Major comme la ligne de défense ultime.

Sur les vues, on voit toutes les défenses lacustres, les pieux plantées dans les eaux et les canonnières italiennes sur les flots.

Tandis que les chasseurs français défilent pour se rendre aux fronts…

…les femmes employées à creuser les tranchées italiennes s’interrompent dans leurs taches.

Les Américains sont là depuis plusieurs mois et déjà les premiers grands blessés américains sortent des hôpitaux où ils se sont liés d’amitié avec les homologues français.

Le front belge entre Dixmude et Ypres depuis le ciel.

Chaque trou correspond à l’explosion d’une bombe et chaque cratère est rempli d’eau dans ces zones marécageuses.

Le camouflage est important dans cette période d’atermoiements.

Ici routes et voies ferrées sont dissimulées des regards adverses par des filets de camouflage. Ce qui va permettre aux renforts de progresser en toute discrétion.

Pour terminer, un bien beau feu d’artifice…

Les explosions de grenades incendiaires.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 03 février 1918

(JOUR 1281 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Image traditionnelle que la postérité (et la propagande) va garder pour illustrer cette période: le président du Conseil Georges Clémenceau en visite sur le front en Champagne. La légende du « père-la victoire » est en route. Elle est toujours tenace, plus que jamais en 2018, chez les commentateurs politiques actuels pour dénigrer ou encenser les avions des dirigeants d’aujourd’hui par rapport à ce qui se passait alors. Comme si on pouvait…

Comme hier dans J’ai vu, Le Miroir parle de la puissance des chantiers navals américains avec la création de celui de Newark. On y pose le premier rivet.

Par contre, le froid glacial tombé sur la côte est bloque l’approvisionnement en charbon de New York et plonge de nombreux américains dans la souffrance.

En Palestine, le temps semble plus clément. Les Britanniques s’installent sur les territoires d’où ils ont chassé les Turcs et réparent ce qui est vital à la vie des autochtones, les puits.

Sur le front occidental, un colombier qui accueille les pigeons destinés à porter les messages à l’arrière.

Les églises proches du front perdent leurs cloches quand les Allemands les occupent.

Pas du vandalisme pur, seulement le besoin de récupérer le bronze pour le fondre et construire de nouveaux canons.

Un grand dessin en page centrale du front italien.

On y voit les secteurs des diverses armées, les Italiens à gauche, les Français au centre et les Anglais à droite.

En Russie, les combats entre les tenants de l’ancien régime et les Bolcheviks (les Maximalistes disait-on à l’époque) sont violents et ont fait de nombreuses victimes dans le camp des révolutionnaires.

Ici on enterre les dépouilles des officiers maximalistes tombés au combat.

Là, on détruit les statues de l’époque tsariste.

Pour terminer, une manifestation patriotique pleine d’importance en France:

la célébration des combats de Villersexel en Haute-Saône de la guerre de 1870. Cette victoire de hommes de Bourbaki, le 9 janvier 1871 ne changea pas le cours de la guerre mais il est bon par ces temps difficiles de  se raccrocher aux souvenirs glorieux.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 27 janvier 1918

(JOUR 1273 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Un texte moqueur accompagne cette photo à la une de J’ai vu. Il s’agit de Mme Litvinoff, l’épouse du nouvel ambassadeur de Russie à Londres, un indésirable. Par cette nomination, Trotsky veut prouver que même l’Ambassadeur est issu du peuple avec le nouveau régime.

A l’opposé, des troupes russes restées fidèles au Tsar arrivent sur le front occident pour combattre avec les Français et les Britanniques.

Puisqu’on parle de train, des wagons abandonnés près d’une tranchée prise aux Allemands il y a peu.

Les Allemands amenaient les trains au plus près des tranchées pour limiter la manutention des armes lors des ravitaillements.

Par contre, en Italie pour ces artilleurs alpins (ceux du 2ème RAM ?), c’est à pied qu’ils doivent rejoindre le front.

Les charges sont portées par des mulets, très résistants.

Toujours en Italie, la ville de Padoue a été bombardé par des aéroplanes autrichiens.

Des dégâts sur des édifices remarquables.

Echange de prisonniers entre Allemands et Anglais.

Ici, des blessés britanniques et des civils retrouvent la liberté mais aussi l’Amérique puisqu’ils arrivent à Boston en provenance de Hollande.

Il y a de la neige en hiver. Beaucoup de neige dans les Vosges.

Sur la ligne de front.

Sur le territoire de Metzeral.

Pas de neige à Jérusalem, en Palestine pour l’entrée d’Allenby dans la ville sainte.

Une mise n’en scène savamment réalise.

Par contre, c’est la boue que rencontrent les Canadiens sur la Somme pour déplacer ces obusiers.

Pour terminer, un autre tour aux Etats-Unis pour voir les matières d’entraînement des pilotes.

Des simulateurs de vol artisanaux !

 

 

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 20 janvier 1918

(JOUR 1266 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

La rencontre entre le roi des Belges, Albert 1er et le général Pershing, commandant en chef du Corps Expéditionnaire US en Europe pendant la Première Guerre Mondiale. Les Américains contribueront à la libération du territoire belge en 1918.

Puisqu’on parle de nos alliés d’outre-Atlantique, une vue d’une ambulance montée dans un train sanitaire.

Ultra-moderne avec même des ventilateurs individuels pour les blessés.

Une démonstration de la puissance destructive des nouveaux chars de combat.

Ici la limousine n’a pas pesé lourd face à ce mastodonte d’acier.

En France, après l’échec de la première utilisation des chars d’assaut, en particulier au Chemin des Dames, les engins ont été améliorés et subissent un  entraînement poussé pendant des manoeuvres, comme on le voit ci-dessous.

Des vues du traité de Brest-Litvosk mettent fin à la guerre entre la Russie et l’Allemagne.

La maison où eurent lieu les négociations.

La table des négociations et les plénipotentiaires.

En Italie, la prise du Mont-Tomba a entraîné l’arrestation de nombreux soldats autrichiens…

…comme ici à Asolo. Ailleurs, des Poilus français en permission en 1918 vont visiter l’ossuaire de Solférino dans lequel reposent les restes d’autres Poilus, ceux de 1859, tués le 24 juin pendant cet épisode glorieux de la campagne napoléonienne.

Solférino, Magenta, des batailles d’une autre guerre, dans la nord de l’Italie, toujours contre les Autrichiens.

Une vue originale en double page centrale.

 

Les ravages commis par un bombardement français ! Mais pas n’importe lequel ! Celui qui permit de détruire la Grosse Bertha, canon de marine qui bombarda Dunkerque en avril et mai 1915. On voit ce qu’il reste du canon au centre de la page de gauche et les voies de chemin de fer qui le ravitaillait. Cette pièce était positionnée à l’arrière des tranchées allemandes à près de 28 km de la ville.

Sur mer, les sous-marins et pirates allemands sévissent toujours.

On voit ici la fin du « Chateaurenault » un croiseur torpillé par des pirates qui furent à leur tour coulés par d’autres navires français et récupérés comme prisonniers de guerre.

Dans les airs enfin, l’installation d’une bombe sous un Farman.

Il faut quatre hommes pour placer l’engin sous l’aéroplane. On n’est pas au niveau des chargements des B-52 qui opéraient sur le Vietnam mais aussi loin des chargements de 1914 quand les aviateurs jetés des points effilées sur les troupes au sol pour transpercer les hommes et les bêtes.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 13 janvier 1918

(JOUR 1259 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, en Crète, un camp de prisonniers de l’Entente, des civils turcs et des militaires bulgares gardé par des gendarmes de l’île. Ce vétéran français qui commande le camp s’entretient avec ceux-ci.

Un bel oiseau mécanique vient de se poser pour Noël vers Soissons. On le voit ci-dessous entourés de militaires français heureux de se mettre en scène au côté de ce bijou technologique.

Un instantané remarquable avec cet obus saisi au moment où il sort du canon…

…à moins que ce soit un montage photographique !

Aux Etats-Unis, les civils souffrent de rationnement…

…une crise du charbon peu compréhensible… mais une manière de dire aux lecteurs français du Miroir qu’ils ne sont pas seuls dans le malheur.

A Halifax, une explosion formidable s’est produite vers le port.

Le panache de fumée a été pris à quelques secondes de distance entre ces photos, au large de la ville. Cette catastrophe s’est produite le 6 décembre 1917 suite à l’explosion d’un cargo français rempli de munitions. Elle causa la mort de 2 000 personnes et la blessure de milliers d’autres civils. C’était la plus grande explosion recensée avant… celle d’Hiroshima en août 1945. Ce grand « boum » créa un tsunami dévastateur puis amena sur la ville un contre-coup météorologique avec le blizzard qui s’y abattit dessus. On en  reparlera ce mois-ci.

Le Cameroun est redevenu virtuellement français après la défaite des Allemands. L’administration française n’a pas attendu les conclusions du Traité de Paix pour s’installer à nouveau et à recenser la population locale, soulagée de voir partir les Allemands mais toujours sous un joug colonial.

Une vue du village de Zeitenlick, le village tzigane qui gravite autour du camp retranché de Salonique…

…vivant de menus services rendus aux militaires alliés.

Pour terminer, un petit tour en Italie, dans les Alpes italiennes…

…où les occupants de cette automobile ont dû vivre la frayeur de leur vie !

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 12 janvier 1918

(JOUR 1258 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, Victor Boret, ministre très important du Ravitaillement. Comme on peut le lire, ravitaillement est synonyme pour tous de restrictions, privations !

Le front italien où les Français ont pris les chose en main.

Des chasseurs alpins observent les positions autrichiennes par régler les tirs… de l’artillerie alpine, celle entr’autre du 2ème RAM, le régiment du grand-oncle Séraphin…

Les femmes remplissent les hommes partis au front. Ici, en Angleterre, dans un haras…

…on a inventé le mot « palfrenières » !

A Petrograd, les Gardes Rouges en position de combat.

Une véritable photo de cinéma qu’on croirait sortie d’un film d’Eisenstein !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 06 janvier 1918

(JOUR 1252 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Le Président Machado quitte le Portugal, chassé qu’il est par les Révolutionnaires militaires favorables au désengagement militaire du pays de la guerre. Le président déchu va aller trouver refuge à Madrid.

Au Maroc, les troupes françaises, des Territoriaux nous dit-on, luttent contre une rébellion « fomentée » par des espions allemands. Ils tirent au canon sur les positions rebelles. Soit ! Mais il faut ajouter que la guerre avait commencé en 1911 et qu’elle allait durer jusqu’en 1937.Cette guerre de trente ans allait faire officiellement environ 9 000 morts du côté français auxquels il faut ajouter 15 000 blessés, sans oublier 12 000 supplétifs indigènes tués. En face, on estime à 100 000 le nombre de rebelles tués sans oublier les souffrances des populations civiles.

La Révolution Russe.

Une photo des dirigeants bolcheviks. Avec le numéro 1 marqué par la revue, on reconnaît Trotsky. Pour le Miroir, ces hommes, achetés par les Allemands, ont oeuvré à désorganiser l’armée russe. Un peu loin de la réalité.

Par contre, dans les grandes viles, la population s’habitue à faire la queue pour tout.

De gauche à droite et de bas en haut: pour des jeux de cartes (!), du sucre, de cigarettes, du lait, du pétrole et de la farine. Et ce n’est pas prêt de cesser !

En Italie, chassé-croisé des Italiens quittant le front…

…remplacés par les Français dont les généraux inspectent les lieux, dans les tranchées le long du Piave…

… la ligne infranchissable comme l’a décidé l’Etat-Major.

On découvre dans ce secteur, la présence de Peppino Garibaldi petit-fils de Guiseppe Garibaldi, l’apôtre du Risagiomento italien.

Il a combattu déjà dans les tranchées françaises avant la déclaration de guerre de son pays et il est normal qu’on le retrouve sur le Piave alors que « la Patrie est en danger ».

A Cambrai, les soldats canadiens votent…

…pour une consultation électorale comme le reste des sujets de ce Dominion, au Canada.

Les troupes britanniques de D’Allendy entrent à Jérusalem d’où ont été chassés les Turcs.

Un avion survole les Lieux Saints. Quelques Français sont de la fête dont un Caderoussier,  Marius Isidore Bernard, mort à Ludd (ou Lod) huit mois plus tard, le 27 août 1918.

Une photo exceptionnelle à l’époque, devenue beaucoup plus banale de nos jours…

…le survol des Alpes par un avion volant à 5 000 mètres d’altitude. Il devait falloir être très attentif dans le secteur du Mont-Blanc ! Mais que de progrès par l’aviation après quatre années de guerre !

Original mais bien réel, des Chinois en France.

Ce sont de formidables travailleurs dit la légende de la photo, surtout des coolies pour décharger les bateaux.

Pour terminer, les récentes fêtes du Nouvel An et le réveillon.

Ici des civils d’Epernay ont fêté la nouvelle année dans un abri souterrain semble-t-il glacial, pour éviter les bombes allemandes. Un drôle de feu d’artifice !

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 30 décembre 1917

(JOUR 1245 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

C’est vraiment un événement important pour la presse occidentale que la fin de la guerre sur le front de l’est et le retrait des Russes, devenus des traitres. En couverture, deux gardes rouges montent la garde devant la porte de Lenine qualifié de traître, à Petrograd.

A l’intérieur de la revue, de nombreuses photos sur la situation en Russie:

La queue devant une boutique pour se ravitailler à la soupe populaire. Le Miroir y voit un subterfuge des Bolcheviks pour s’attirer les faveurs du peuple.

Des meetings en plein air, au coeur de Petrograd où les leaders s’adressent au peuple.

Les gardes rouges en armes dans les rues et…

…une ambiance de guerre civile. L’instauration d’un régie socialiste en Russie est un événement considérable qui importera la vie politique de tous les pays du monde pour le reste du XXème siècle.

Une autre vue aérienne tout autant spectaculaire:

le bombardement de Reims avec la cathédrale vue des airs.

Le front d’Italie avec la ligne de défense fixée par l’état-major sur le Piave…

…où dans un secteur, de grosses pièces de marine ont été installées.

Sur un autre fleuve de Vénitie, l’Astico, des troupes françaises qui ont connu leurs premières victimes, montent au front.

En Palestine, les Anglais ont repoussé les Turcs.

De nombreux canons ont été repris à l’ennemi, des prisonniers ont été faits et des Anglais ont été blessés. La guerre en un mot !

Aux Etats-Unis, la machine de guerre tourne à plein régime.

On fabrique des casques par milliers…

…et des paires de bottes dans les mêmes quantités pour les Sammies.

Enfin fin de ce tour du monde, au Portugal,…

…le militaires ont renversé le pouvoir civil de Costa et exilé le président Machado. Dans la mouvance de la Révolution russe, les militaires portugais sont plutôt hostiles à la guerre et, sans se désengager totalement, n’enverront plus de renforts aux troupes déjà en France.

Ci-dessus le nouveau chef de l’état, le commandant Sidonio Paès, à cheval.

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