Archives de Tag: tranchées

Une chanson de LA ROULANTE: GRISCOURT VILLE MODERNE (Ch. DUJARDIN)

Petit village entre Pont-à-Mousson et Nancy, le 369ème RI devait y avoir passé quelque temps. 142 habitants en 1911. Ch. Dujardin se moque de la petitesse du village en exagérant tous les lieux publics au point d’y voir à l’avenir une concurrente de Nancy.

 

 

On croit même deviner, aux sixième et septième strophes la présence d’un BMC au coeur du village.

 

Poster un commentaire

Classé dans Vieux papiers

Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 26 mai 1918

(JOUR 1393 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Les troupes américaines sont enfin opérationnelles et elles sont amalgamées aux forces britanniques et françaises. Les états-major se consultent avec ici les généraux US Bullard et Pershing.

Les chars d’assaut sur le front. Les mastodontes sont enfin opérationnels, eux-aussi et participent aux attaques en étant très efficaces pour détruire les défenses et protéger un peu les fantassins.

Scène de guerre nous dit-on… plutôt des manoeuvres me semble-t-il !

Par contre les chars allemands sont moins perfectionnés et comme celui-ci se renversent facilement.
Encore une image qui participera à la légende de Clémenceau.

La visite dans la tranchée… de première ligne nous dit-on. On peut en douter !

Scènes de cette guerre de mouvement qui a repris…

Renforts français dans le Nord.

Dans l’Oise, une attaque de reconquête après l’avancée allemande, sur la ligne Noyon-Montdidier (au sud d’Amiens-Saint-Quentin)

Poster un commentaire

Classé dans Revues

Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 05 mai 1918

(JOUR 1372 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Encore Clémenceau à la une du Miroir comme à celle de J’ai vu il y a cinq jours. Ici, le maréchal américain Douglas Haig va serrer la main du vieil homme politique français à la descente du train.

Des Français combattent en Italie et ont même sauvé le front italien il y a peu. A l’inverse, des soldats transalpins sont en France….

…symboliquement.

En Belgique, la guerre a repris du côté de Dixmude, l’attaque de la dernière chance allemande.

Attaque française dans l’Oise, nous dit-on,…

…soldat allemand se rendant… peut-être mais rien à voir avec ces deux vues de vrais destructions sur le front de la Somme où ça a cogné fort.

Autre image d’Epinal que ce retour des tranchées pour ces Poilus français qui marchent allégement sans aucun signe de fatigue !

Un petit tour en Russie où on voit l’esquisse d’une guerre civile.

Combats fratricides en Russie, du côté de Kiev (Kief dans le texte) avec des gardes rouges emmenant les compatriotes prisonniers…

…et un immeuble incendié dans cette même ville.

Poster un commentaire

Classé dans Revues

Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 28 avril 1918

(JOUR 1365 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Une mission d’observation composée d’officiers espagnols visite Reims et écoute le maire de la ville expliquer les bombardements allemands qui ont gravement endommagé la ville.

Toujours la bataille de la Somme et les contrattaques alliées pour reprendre le terrain perdu fin mars.

On transporte les célèbres canons de 75 français, très maniables, sur automobiles.

Comme l’aviation, les transports automobiles ont considérablement progressé en 4 ans.

Evacuation de blessés sur le champ de bataille de la Somme.

Les brancardiers s’occupent des plus touchés. Pour les autres, ils se débrouillent seuls en rencontre sur la route les troupes montant au front.

Avec la reprise de la guerre de mouvement,…

des tranchées de fortune sont utilisées, des fossés protégés par des branchages !

En 4 vues, une contrattaque française sur la Somme, près de Roye.

En regardant la carte des lieux, nous sommes à mi-chemin entre Montdidier point extrême de l’avancée allemande et Saint-Quentin, point de départ de celle-ci.

Paris: toujours des bombardements allemands avec de la grosse artillerie.

Un dessin pour nous expliquer la destruction d’une crèche…

…mais des victimes bien réelles, un bébé touché au poignet et une assistance maternelle tuée.

A Vincennes, dans le Polygone militaire, on a exécuté Paul Bolo condamné pour intelligence avec l’ennemi.

Poincaré avait refusé de commuer la peine de mort en peine à perpétuité.

Ces scènes datent du 17 avril 1917.

On continue de voir des troupes américaines défiler aux Etats-Unis avant de s’embarquer…

…alors qu’on a besoin de ces hommes face aux Allemands sur le front occidental.

Et que dire de ces montagnes de caisses de munitions accumulées par les troupes canadiennes à l’arrière du front.

La machine de guerre occidentale tourne à plein régime et ne sait-ce que sur ce point, l’Allemagne ne pourra jamais suivre un tel effort de guerre.

Pour finir ce mois d’avril 1918, les destructions d’Ypres en Belgique.

Depuis 4 ans les ruines sont laissées ainsi, à quelque encablures du front qui n’a pas varié.

 

Poster un commentaire

Classé dans Revues

Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 21 avril 1918

(JOUR 1358 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

On nous présente quelques hommes et on nous dit que leur attitude héroïque face aux Allemands a permis de minimiser l’avancée allemande sur la Somme et sur l’Oise, les fameuses offensives de printemps allemandes.

Le Miroir va vanter dans de nombreuses pages la collaboration franco-britannique pour repousser les Allemands, ce qui fut vrai à partir du 30 mars et la mise en place d’un commandement unique.

Les mitrailleurs français et anglais combattent ensemble et les brancardiers coopèrent également.

Sur le front, les Britanniques ont enterré la cuisine si bien que le ravitaillement peut continuer malgré les combats en surface.

Excellent pour le moral de hommes.

De l’artillerie pour repousser les divisions allemandes:

Française avec le nouveau canon de 155;

Britannique avec ces canons très efficaces.

En bas des prisonniers allemands se reposent avant de prendre le chemin de la captivité.

Le retour de la guerre en mouvement et par la même occasion de la cavalerie:

Des troupes françaises.

Et toujours ces scènes d’exode de populations sur les routes de la Somme et de l’Oise fuyant l’avancée allemande et les violents combats.

Les troupes américaines sont aussi sollicitées pour venir en aide aux britanniques et aux Français.

Ici les Sammies sont confrontés à la guerre des gaz.

Une double page pour expliquer les atermoiements des Japonais face à la situation en Russie, du côté de la Sibérie.

Interviendront-ils ou non ? Les Chambres délibèrent et hésitent. La foule attend le verdict et les hommes politiques hésitent à prendre une décision.

Autre sujet de questionnement des Occidentaux, la situation en Ukraine.

Une délégation française est allée rendre visite à la nouvelle république. Mais les conditions climatiques n’ont guère aidé les visiteurs.

Poster un commentaire

Classé dans Revues

Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 14 avril 1918

(JOUR 1351 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une de cette semaine, un capitaine US reçoit une décoration de la part d’un général de division, tout cela avant l’entrée en ligne des troupes US sur la Somme.

L’industrie de guerre américaine construit des transports et des navires de guerre. Dans les Îles Britanniques, les usines de luxe ont changé leur production:

On y construit des armes et des chars d’assaut.

La bataille de la Somme: suite.

Une contre-attaque britannique et une photo prise au moment où les hommes s’élancent et sortent de la tranchée.

Des civils fuyant devant les troupes allemandes qui avancent, pas autant qu’espéré par leur état-major mais très sensiblement tout de même, on le verra dans une prochaine revue.

Des cadavres allemands nombreux… car l’attaque de la Somme et les suivantes furent très meurtrières pour l’armée allemande.

La reprise de la guerre de mouvement. Le moindre talus va servir d’abri. Les troupes à cheval sont de retour.

Ailleurs sur le front français, une messe en plein air.

Peut-être dans les forêts vosgiennes ?

On l’avait vu dans le dernier J’ai vu présenté, le 1er avril dernier, Clémenceau avait visité les aviateurs pour les encourager face aux nouveaux Gothas allemands. En double page centrale, un nouveau as de la guerre, Charles Nungesser en discussion avec le Président du Conseil.

Les avions ont considérablement évolué depuis 1914. Dans ce domaine, la guerre a fait gagner 10 ans en 4 ans à ce moyen de transport.

Petit détour par la Mésopotamie, le Tigre et l’Euphrate où les Anglais sont en train de chasser les Turcs.

En haut la construction d’une voie de chemin de fer près d’Alep… les journalistes du Miroir n’avaient pas Google Maps pour situer Alep (!), en dessous les remparts de Hit beaucoup plus proches de l’Euphrate.

Une vue du jardin d’Eden quand la guerre s’est éloignée.

Autre moment de détente pour ces sous-mariniers allemands prenant un moment de détente en mer Adriatique.

En haut, une vue en été et à droite une vue en hiver où l’eau a gelé sur les tables. En bas, un rare moment de détente pour des hommes confinés la plupart du temps dans des espaces restreints.

Poster un commentaire

Classé dans Revues

Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 07 avril 1918

(JOUR 1344 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une du Miroir, Pétain et Foch en route pour leur légende personnelle, surtout !

De nombreuses photos et documents sur l’attaque allemande du 23 mars sur la Somme. Une fois n’est pas coutume, on propose même aux lecteurs une carte des lieux sur laquelle est tracée la ligne de front au début. La lecture de la presse quotidienne doit permettre de voir l’évolution de la situation.

Paysages bouleversés sur le secteur britannique de la Somme. Les Allemands ont ramené 50 divisions du front de l’est. Voyage ultra-rapide en trains et début de l’attaque de printemps face aux Britanniques dans le secteur le plus faible. Ce doit être la percée finale du Reich avant que les Américains soient totalement opérationnels.

Tranchées bouleversées après les préparations d’artillerie et blessés attendant le tri auprès de camions détruits.

L’avancée allemande jette à nouveau des civils sur les routes !

Le chassé-croisé des camions ramenant les blessés du front et les autobus londoniens transportant des troupes fraîches. Le tout au milieu d’un paysage bouleversé et bric-à-brac considérable de matériels divers.

Au Chemin des Dames, un coup de main français pour prendre des prisonniers. Deviner ce que va faire l’adversaire est important par ces temps de grandes offensives du printemps.

Les chars passent directement de l’usine au front…

…emmenés qu’ils sont par des tains spéciaux.

En Russie, la Révolution Bolchévique a bouleversé l’ordre des choses.

Ainsi des officiers, généraux et haut-fonctionnaires se retrouvent à balayer les rues ou vendre des journaux. C’est un peu, faut-il le rappeler, le propre de toute révolution.

A l’autre bout de l’immense Sibérie, les Chinois installés sur la ligne du Transsibérien voient arriver des troupes japonaises attirées là par la chute de l’empire des Tsars.

Leurs cohabitations seront délicates.

Un dessin pour terminer et expliquer aux lecteurs parisiens  les raisons des bombardements sur Paris par de grosses pièces d’artillerie allemandes.

Des tirs qui viennent de plus de 120 kilomètres. On appellera ceci, plus tard, la Bertha, la Grosse Bertha !

 

Poster un commentaire

Classé dans Revues

114 POILUS de CADEROUSSE, 114 DESTINS… Paul MILLET.

114 noms de Poilus de Caderousse tombés lors de la Grande Guerre. 114 parcours qu’on va essayer de raconter au fil des semaines et des mois jusqu’au 11 novembre 2018.

Soixante-septième nom de la liste: Paul Joseph Marie MILLET.

 

La troisième face du Monument aux Morts.

Oui, c’est inscrit sur le Monument aux Morts de Caderousse mais aussi sur le Journal de Marche du 363ème Régiment d’Infanterie,  Paul Millet est bien mort sur le champ de bataille au col de la Chapelotte, en Meurthe-et-Moselle, dans les premiers contreforts des Vosges, le 25 avril 1916.

Ce sont les Allemands qui attaquent et les troupes françaises qui essaient de maintenir leurs positions malgré la violence des bombardements comme le raconte cet extrait du Journal. En certains endroits, le terrain est tellement bouleversé que les hommes sont enterrés vivants dans les galeries effondrées.

Ailleurs, les Allemands utilisent des armes chimiques pour « nettoyer » les tranchées françaises, des liquides enflammés.

Les combats sont acharnés et se terminent au couteau comme pour ce sergent Imbert achevé par un coup de couteau dans le dos.

La guerre dans toute son horreur ! Comme cette attaque allemande repoussée par les défenseurs français sortis de leur tranchée pour affronter les assaillants sur le no-man’s land, au milieu des obus qui continuent de tomber ici et là, venant d’un camp comme de l’autre.

Il est sûr que la lecture de nombre de ces Journaux de Marche comme celui présenté ici doivent inspirer les scénaristes de cinéma ou de bandes dessinées pour rendre le plus réaliste possible leurs scènes de guerre.

Voici donc avec ces quelques extraits, des repères pour comprendre les derniers instants de Paul Millet, peut-être tué après le premier coup de canon, après tout. L’enfer sur terre, avec plan à l’appui !

Le 25 avril 1916, Paul Joseph Marie avait 30 ans et 1 mois.

Il était en effet né le 19 mars 1886 rue Vénasque d’un père Caderoussier de naissance, Louis Marie Millet, né en 1861. Louis était alors ouvrier baletier quand il épousa Joséphine Perrin, une Caderoussienne de 21 ans, née de parents originaires du village et dont la mère portait aussi le patronyme Millet. Les noces furent célébrées le 10 mai 1883. Dix mois plus tard naissait Louis Auguste le 03 mars 1884 qui allait disparaitre prématurément quatorze mois plus tard. Paul était donc l’aîné de deux filles venues au monde en 1890 et en 1900. Marie Joséphine Charlotte se maria deux ans avant la guerre avec Antoine Joseph Emile Ripert dont on fera la biographie quand on arrivera à la lettre R, disparu un mois avant son beau-frère Paul, le 22 mars 1916 dans la Meuse. Lucienne Joséphine Pauline eut plus de chance et se prit pour époux après guerre, un parisien, Victor Eugène Martel, dans le septième arrondissement.

La famille au recensement de 1901, rue de l’Hôpital.

En 1901, sous le même toit, vivent le coupe de Louis et Joséphine, tous deux ouvriers dans une fabrique de balais, leurs trois enfants, les parents de Joséphine et le père de Louis. Paul est alors ouvrier agricole, certainement employé par ses grands-parents.

La famille au recensement de 1911, rue de l’Hôpital.

Dix ans plus tard, les vieux ne sont plus là, Jean est parti en 1902, son épouse Joséphine en 1907 et Auguste en 1910… de même que Joséphine, la mère de Paul le 02 avril 1908. Ce dernier, bien que recensé à Caderousse, a quitté le foyer et travaille comme valet de chambre chez Monsieur le Comte à Piolenc.

Entre temps, il avait fait ses deux années de service sur la Côte d’Azur, à Nice, au 141ème de Ligne du 06 octobre 1908 au 25 septembre 1910. Il sera rappelé le 2 août 1914… pour la conclusion que l’on connaît. Il repose à la Nécropole Nationale de la Chapelotte à Badonviller, tombe individuelle 979.

 

La fiche matricule de Paul Joseph Marie Millet de Mémoire des Hommes.

Paul Joseph Marie Millet, matricule 278 de la classe 1906, bureau de recrutement d’Avignon, pour ceux qui souhaitent aller consulter sa fiche matricule sur le site des Archives du Vaucluse. Le patronyme Millet est assez répandu en Vaucluse. Si quelqu’un reconnaît en Félix Marius un ascendant indirect, qu’il n’hésite pas à se manifester pour compléter cette petite biographie.

A suivre: André Paul Mondan.

Poster un commentaire

Classé dans CADEROUSSE

Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 31 mars 1918

(JOUR 1337 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Les troupes américaines montent aux tranchées. Elles passent sous un arc-de-triomphe végétal surmonté d’un panneau indiquant WELCOME. Bienvenue aux enfers !

Le traité de Brest-Litovsk a été signé le 3 mars dernier entre Allemands et Soviétiques. Les échanges de prisonniers peuvent commencer.

Pour les Allemands libérés, c’est un rapide séjour vers l’ouest qui est à l’ordre du jour !

La lutte anti-sous-marine continue et on teste des filets contre ses bâtiments , filets maintenus à la surface par des flotteurs.

Les femmes de pêcheurs sont employés à cette tache. Les filets seront perfectionnés puisque monté en acier plus tard.

On nous a parlé de Gothas allemands, ces nouveaux avions de bombardement qui ont manoeuvré au dessus de Paris. Cette page nous montre que ces avions sont la copieux Handly-Page, un avion britannique.

Cet homme, observateur pour l’artillerie, a été pris en photo à 600 mètres du sol.

La page centrale est consacrée à l’explosion d’un dépôt de grenades à la Courneuve, en banlieue nord de Paris.

Cette explosion n’est pas passée inaperçue dans la capitale française puisque la déflagration a été entendue à plus de 65 kilomètres du point zéro. Cette catastrophe s’est déroulée le 15 mars 1918 et pas moins de 38 000 000 de grenades sont été soufflées. 15 ouvriers ont été tués et environ 1 500 personnes ont été blessés à titres divers suite à cette explosion. On remarque l’important cratère creusé par le « boum » initial.

On innove toujours à la guerre.

En haut, les Britanniques inaugurent une manière de transporter les obus du dépôt au canon. Deux hommes transportent ainsi sans problème des charges très lourdes.

En bas, c’est la nouvelle tenue des soldats chargés de lancer des liquides enflammés sur les tranchées ennemies qui est testée. Sans garantie pour l’instant de ne pas être brûlé vif en cas de retour de flamme.

Les drapeaux de la nouvelle république indépendante d’Ukraine .

La récréation durera jusqu’à la fin du conflit soviet-polonais en 1920 et la création de la République Socialiste Soviétique d’Ukraine.

La visite du Roi Victor-Emmanuel sur le front italien pour féliciter les troupes françaises vainqueurs sur le Mont-Tomba.

Le front italien est sauvé.

Pour terminer, une vue du vapeur civil espagnol « Igötz Mendi » échoué tout près de la côte danoise…

…après une attaque du corsaire allemand  » Wolf » qui sévit sur les mers et océans du monde entier  pendant longtemps en coulant environ douze navires avant d’être mis hors d’état de nuire. A noter que les équipages des cargos coulés étaient récupérés par le corsaire allemand.

 

 

 

Poster un commentaire

Classé dans Revues

Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du 24 mars 1918

(JOUR 1330 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

La une évoque le cas d’un des aviateurs allemands venus sur des Gothas bombarder Paris. Au retour, celui-ci a été abattu du côté de Thury-en-Valois dans l’Oise.

Voici à l’intérieur du Miroir, une vue de ces Gothas descendus…

…sur la page de gauche près de Compiègne et sur celle de droite, à Château-Thierry.

Quant à ce dirigeable en perdition,…

…il a été pris en charge par un sous-marin pour être ramené à bon port, scène se passant probablement une Méditerranée.

Sur cette page nous est présenté les deux extrémités du front occidental français:

En haut, une vue prise non loin de la frontière suisse et en bas, des tranchées creusées à proximité de la mer du Nord, peut-être en Belgique.

Dans les Vosges enneigées…

…ces alpins inaugurent une tenue camouflée les faisant disparaître de la vue de leurs opposants sur des étendues enneigées.

Quant à cet arbre…

…une bombe qui a explosé près de lui l’a transformé en palmier, toujours dans les Vosges, avec des alpins comme témoins.

La Russie vient de se doter d’une nouvelle constitution bolchévique.

On nous présente ces vues comme des clichés exceptionnels pris au moment où l’Assemblée Constituante prenait cette décision.

Les Poilus néo-zélandais passent à la vérification des dents.

On combat donc les Allemands et les caries chez les All Blacks.

Quelques vues de l’effort de guerre des Etats-Unis.

En haut, une employée des chemins de fer dirige un poste d’aiguillage électrique ultra-moderne.
En bas des trains transportent des millions de paquets de cigarettes aux hommes sur le front français.

En Mésopotamie, les Britannique continuant de chasser les Turcs.

En bas, des troupes hindous traversent Bagdad dans un sens tandis que des Chrétiens fuient les zones de combat en allant se réfugier au bord de la mer.

Enfin pour en revenir à la guerre sous-marine à outrance des Allemands, les Norvégiens ont mis au point ce sous-marin de poche pour sauver des équipages de cargos touchés par une attaque allemande.

1 commentaire

Classé dans Revues