
(JOUR 531 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Le camp de prisonniers civils de Hameln dont on a déjà parlé. On nous montre deux hommes avec une inscription au dos de leur veste:

Prisonnier de guerre- Hameln
Plus que des brimades ou des mauvais traitements, c’est plutôt une manière d’éviter les évasions.
En seconde page, trois vues du front belge avec l’Yser aux eaux calmes:

des arbres coupés et des tranchées le long du canal, un blessé ramené des premières lignes et dans les rues d’un village dans lequel il ne reste que quelques pans de murs debout, des tranchées, des sacs de sable de ce « boulevard des Italiens ». De quel village s’agit-il ?
Dans les Balkans, les troupes françaises recueillent et essaient de protéger les population fuyant devant l’avancée bulgare.

Même les populations d’origine turque de cette région préfèrent se mettre sous la protection française. Les Turcs sont pourtant les « alliés » des Bulgares.
Sur le front français, le magazine nous montre des sapeurs creusant un important abri souterrain dans lequel cet homme se mue en bête de somme:

La double page centrale est consacrée à une scène suivant la bataille de Champagne de l’automne dernier.

Une scène de chaos avec des fossés remplis de morts et de matériel abandonné, des ambulances emmenant les blessés et au premier plan, comme déconnectés du reste de la scène, trois hommes tranquillement installés, avec celui le plus à gauche (partiellement coupé) en train d’écrire une lettre aux siens. A la guerre, on s’habitue à tout !
Le Miroir consacre une page à la vie des aviateurs français prisonniers en Suisse, à la suite d’atterrissages inattendus sur le sol helvète. En vertu de leur neutralité, les Suisses retiennent ces hommes comme prisonniers de guerre, en libérant quelques uns de temps en temps.

Une « prison » dorée pour ces hommes que ce restaurant d’Hospenthal, à une vingtaine de kilomètres de la source du Rhône. A gauche, l’aviateur Georges Madon qui s’échappa de Suisse en décembre 1915 et fut récompensé à son retour en France par 60 jours d’arrêts. Il se tua lors d’une démonstration à Bizerte en 1924. A droite, Le caporal Chatelain qui a réussi également de s’évader.

Une randonnée en montagne des aviateurs-prisonniers autour de Gilbert dont on a déjà parlé.

Les aviateurs Eugène Gilbert, Pary, Martin. On nous dit que tout ce petit monde a été déplacé par la suite à Andermatt puis à Zurich.
Photos hivernales avec de la neige dans des paysages paisibles. Dans l’est et dans les Vosges.

Le petit cimetière sous la neige près du col de la Schlucht et des Alpins à l’entrainement sur le terrain.
Les troupes grecques se retirent de Salonique pour ne pas se trouver entre les Bulgares et les alliés occupant le camp retranché, les Allemands et les Bulgares risquant d’attaquer le camp, les Grecs encore neutres ne peuvent que se retirer.

Une autre page complète pour nous montrer les animaux accompagnant les hommes dans leur vie au front… animaux devenus les mascottes des unités:

des chats, chiens, renards, oiseaux, chèvres, cochons, sangliers…