Archives mensuelles : janvier 2016

JEU: Soirée AU COIN DU JEU du samedi 16 janvier 2016: SPLENDOR, TAKENOKO et autres petits jeux

Retour à Malataverne par une soirée glaciale et l’invitation « galettes » de Au coin du jeu. Peu de monde, la météo y devant être pour quelque chose comme il y a 2 mois quand une météo printanière n’avait pas poussé les gens à rester dedans un dimanche après-midi.

Deux  parties de SPLENDOR avec le jeu que nous avons amené.

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une première gagnée par Vincent, une seconde par Claudine. Toujours aussi tendu quand on arrive sur la fin, quelque soit la méthode pour y arriver (accumulation de cartes ou recherche de cartes de haute valeur). Quelques petits problèmes de dépassements de nombres de jetons (10 maximum) …

Suite de la soirée avec des jeux plus faciles… LOONY QUEST, LE PETIT CHAPERON ROUGE (un autre beau livre-jeu, jeu de coopération)…

Le Petit Chaperon Rouge

ou encore un petit jeu, variante du Mémory: LE BOIS DES COUADSOUS.

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Une petite boîte, un petit jeu très énervant car il s’agit d’essayer de se rappeler des couleurs et des formes des cartes pour espérer attraper des noisettes. Il en faut 5 pour remporter la partie. Que c’est difficile !

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Pour terminer la soirée, une dernière partie de TAKENOKO, le jeu des bambous, panda et jardinier.

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Partie à 3 donc 8 objectifs à réussir. Je me fais coiffer sur le fil… 37-33… il est l’heure de rentrer !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 20 janvier 1916

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(JOUR 535 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Sur la couverture, une photographie de l’imprimerie Livoir à Lille occupée (comme la ville et une partie du Nord de la France) par un journal allemand dont on lit le titre sur l’enseigne Der Landsturm. La Guerre Photographiée se moque de ce peu sympathique confrère qui annonçait il y a peu l’occupation de Dijon et Lyon mais pas de Marseille pour cause de choléra ! Rien que cela ! Cette imprimerie Livoir ne semble plus exister. Quant à Der Landsturm, c’est un titre que l’on peut traduire par « La terre ventée » et il est destiné aux troupes d’occupation allemande en France. Les unités d’infanterie allemandes semblent s’appeler « Landstrum ».

La page centrale du journal présente 3 vues de Salonique. Deux photos de troupes britanniques (les Tommies) débarquant d’un grand paquebot français:

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La troisième vue est celle d’un canon géant installé par les Allemands sur les Dardanelles et qui a été détruit par son équivalent britannique embarqué sur le Queen-Elisabeth.

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Ailleurs, on voit une ambulance emportant un blessé devant une cathédrale.

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Comme on peut le lire dans le titre, on essaie de trouver des signes de cette mitraille qui s’abat sur le secteur de cette ambulance. Les hommes semblent tranquilles et même un badaud (à gauche) regarde la scène d’évacuation du blessé, les mains dans les poches !

Une dernière vue d’un groupe d’hommes présentant les masques destinés à lutter contre les gaz asphyxiants:

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un tampon d’ouate sur le nez et la bouche, enduit certainement du liquide que doit distribuer le chef de groupe, pas de lunettes pour protéger les yeux… une protection plus que rudimentaire !

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TOUR DE FRANCE 1909: c’est L’HUMANITÉ de JAURÈS qui raconte l’étape NÎMES-TOULOUSE.

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On avait déjà montré une Huma. à l’époque où le rédacteur en chef était Jean Jaurès parlant d’une étape des premiers Tours de France, ceux de l’ère héroïque d’avant-Grande Guerre. Aujourd’hui, c’est l’Humanité du DSCN2751 que nous allons présenter. L’éditorial Chassons-les! est de Amilcare Cipriani. La photo de la une illustre la chute en Manche de l’aviateur Hubert Latham, dans une traversée de cette mer cinq jours avant que Louis Blériot ne laisse son nom pour la postérité dans le même exercice. Au milieu de la photo, un ver de grenier a laissé sa trace !

Autre titre de cette une, le procès intenté par l’état contre le syndicat des postiers qu’il juge illégal. Aucune loi n’encadre les syndicats de fonctionnaires. C’est Jaurès lui même qui vient témoigner pour la défense des accusés et on imagine sa voix de tribun prononcer en fin de son audition: l’aube de la légalité existe déjà pour le syndicat des postiers et la poursuite gouvernementale est le crépuscule de la répression. 

Allons en 4ème page pour lire l’article sur cette 8ème étape Nîmes-Toulouse du Tour de France 1909 disputée la veille. Le Tour comptait 14 étapes seulement et longeait les frontières de l’hexagone.  Les étapes étaient conséquentes, des rallyes de 251 à 415 kilomètres (!) ce qui obligeait les organisateurs d’octroyer un jour de repos par étape. Les courses ne se déroulaient que les jours impairs du mois de juillet! Cette étape Nîmes-Toulouse était longue de 303 kilomètres.

Voici la relation des faits, sur 2 colonnes du journal:

DSCN2752 DSCN2753 Jean Alavoine, le vainqueur à Toulouse, débutait dans le cyclisme de haut niveau cette année-là et allait inscrire son nom 17 fois au palmarès des vainqueurs d’étapes du Tour: 2 en 1909 dont celle arrivant à Paris en plus de celle de Toulouse, 3 en 1912, 1 en 1914, 5 en 1919, 3 en 1922 et autant en 1923. Une longévité sportive à la « Poulidor » mais il faut tout de même ne pas oublier que sa carrière connut une interruption de 4 ans entre août 1914 et 1919 !

Une interruption qui fut fatale au vainqueur du Tour 1909, le Luxembougeois François Faber, engagé dans la Légion Étrangère et qui disparut (au sens premier du terme d’ailleurs) le 9 mai 1915 à Berthonval (Pas-de-Calais).

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La fiche matricule de François Faber…

qui rata d’une roue la victoire à Toulouse pour cause d’une chute sur le fil qui lui coûta la victoire.

A noter que la narration du reporter est des plus succinctes. Il se contente de donner les passages au points importants du parcours: Montpeller (km 49), Béziers (km 126), Carcassonne (km 209) et à l’arrivée, sur les Allées (?) où se pressent 15 000 personnes pour la presse.

A noter également que le vainqueur du jour à mis 10h10 pour parcourir les 303km au programme. Soit à presque 30km/h de moyenne… un bel exploit vus l’état des routes et le peu d’avancée technique des montures !

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CADEROUSSE: des femmes à l’ouvrage grâce à HENRI IV et OLIVIER DE SERRES…

…aux Papes en Avignon au XIVème siècle qui introduisirent le mûrier dans ce département qui devint le Vaucluse.

On parle bien sûr là de la sériciculture, l’éducation et non pas l’élevage des vers à soie… activité économique qui se lança vraiment sous le règne d’Henri IV suite au travaux de l’agronome ardéchois Olivier de Serres.

Voici donc cette photo montrant un groupe de femmes en train de décoconner.

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Aucune remarque au dos, juste un groupe de femmes en train de retirer les cocons des rameaux de bruyère sur lesquels ils ont tissé leur cocon. Il faut ensuite les retirer délicatement de la bruyère et c’est un travail réservé aux femmes et aux enfants par excellence.

De quand date cette photo? De la fin du XIXème siècle à la vue de ce papier fin sur lequel l’image est un peu passée ? De 1908-1909 si la plus jeune des personnes est bien ma grand-mère paternelle, Philine Boissel. Elle ressemble un tout petit peu à la personne que j’ai connu, sans en être certain totalement. De toute façon, la photo provient de la famille Boissel et non Guérin et il reste au grenier de la maison de la place Jean Jaurès des claies rappelant cette époque et à la maison une ancienne couveuse de graines de vers à soie ramenée et devenue boîte à couture (que je présenterai prochainement). Cette activité secondaire qu’était l’éducation des vers à soie offrait un revenu conséquent aux paysans du sud de la France, pour peu que le temps le permette et que les maladies épargnent les élevages.

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Le délicat travail de la cueillette des cocons.

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L’or blanc de la sériciculture dans les paniers bien garnies.

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Même les enfants participent à ce moment de convivialité. Ma grand-mère certainement ?

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JEUX chez SYLVAIN (vendredi 15 janvier): du travail pour les doigts avec CROKINOLE, pour les neurones avec SAPIENS !

Une soirée à 4 chez Sylvain avec Guillaume, Daniel en invité surprise et moi. La première partie de soirée avec un jeu dans l’esprit et la forme de TUMLIN DICE: CROKINOLE.

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Un jeu demandant de l’adresse des pichnettes index-pouce ! Se joue à 2 ou à 4 par équipes de 2. C’est sous cette forme que nous ferons moult parties avec le même résultat pour chacunes: le meilleur pour le duo que je jouais avec Sylvain, le moins bon pour celui Daniel-Guillaume.

Zone de départ des palets (qui glissent remarquablement sur le plateau): le dernier quart d’arc-de-cercle devant soi… avec interdiction de bouger la chaise sur laquelle on est assis ni de décoller les fesses de celle-ci. D’où quelquefois des pichnettes mauvaise main !

Le but: quand il n’y a d’adversaire, arrêter le palet dans le cercle central, celui dont l’accès est rendu difficile à cause des petits obstacles verticaux ! Quand un palet adverse est présent, cette obligation tombe mais une autre apparaît: obligation de toucher un palet adverse sous peine de voir son jet mis hors du plateau ! Tout palet « mordant » le cercle extérieur étant aussi sorti du plateau.

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Le comptage des points: tout palet entrant dans le trou central est immédiatement enlevé mais rapporte 20 points. Les palets arrêtés dans le cercle du milieu rapportent 15 points à la fin, 10 dans le cercle intermédiaire et 5 dans le cercle extérieur. Tout palet mordant une ligne est comptabilisé dans la zone inférieure. A chaque manche, seul celui qui marque le plus de points les comptabilise, déduction faite des points de l’autre. Le vainqueur de la partie: le premier à 100 points !

Vraiment très très sympa avec des retournements de situation incessants lors de chaque manche.

Seconde partie de soirée avec SAPIENS.

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Un jeu qui remue les neurones. Car on peut se contenter de poser des dominos… On peut aussi  essayer de marquer le plus de points possible et là, ça devient alors réellement très calculatoire. Pour comparer avec la soirée des Ludivores d’avant-hier, c’est l’équivalent de TRICODA et c’est très interactif finalement. Contrairement à ce que j’avais raconté dans cet article du 27 décembre 2015, https://unmondedepapiers.com/2015/12/27/des-jeux-en-cadeaux-pour-cette-fin-dannee/ c’est autant difficile de progresser dans l’habitat comme dans la nourriture.

Rappelons que l’on doit faire avancer 2 poins sur la piste des scores: celui qui représente l’amélioration de l’habitat de sa tribu et celui qui représente l’amélioration de la nourriture de celle-ci. Le vainqueur est celui qui est le meilleur dans la catégorie où il est le moins performant.
Deux parties donc, la première à 4…

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avec une belle victoire de Sylvain…

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qui m’a privé d’un succès en venant m’ennuyer fortement en fin de partie avec deux ours apparaissant au plus mauvais endroit !

Seconde manche à 3…

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avec un Guillaume revanchard après une cuillère de bois à la première et un large succès avec un de ses marqueurs de score ayant fait le tour du plateau !

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Bon dernier pour cause d’un habitat peu développé !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 16 janvier 1916

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(JOUR 531 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Le camp de prisonniers civils de Hameln dont on a déjà parlé. On nous montre deux hommes avec une inscription au dos de leur veste:

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Prisonnier de guerre- Hameln

Plus que des brimades ou des mauvais traitements, c’est plutôt une manière d’éviter les évasions.

En seconde page, trois vues du front belge avec l’Yser aux eaux calmes:

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des arbres coupés et des tranchées le long du canal, un blessé ramené des premières lignes et dans les rues d’un village dans lequel il ne reste que quelques pans de murs debout, des tranchées, des sacs de sable de ce « boulevard des Italiens ». De quel village s’agit-il ?

Dans les Balkans, les troupes françaises recueillent et essaient de protéger les population fuyant devant l’avancée bulgare.

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Même les populations d’origine turque de cette région préfèrent se mettre sous la protection française. Les Turcs sont pourtant les « alliés » des Bulgares.

Sur le front français, le magazine nous montre des sapeurs creusant un important abri souterrain dans lequel cet homme se mue en bête de somme:

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La double page centrale est consacrée à une scène suivant la bataille de Champagne de l’automne dernier.

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Une scène de chaos avec des fossés remplis de morts et de matériel abandonné, des ambulances emmenant les blessés et au premier plan, comme déconnectés du reste de la scène, trois hommes tranquillement installés, avec celui le plus à gauche (partiellement coupé) en train d’écrire une lettre aux siens. A la guerre, on s’habitue à tout !

Le Miroir consacre une page à la vie des aviateurs français prisonniers en Suisse, à la suite d’atterrissages inattendus sur le sol helvète. En vertu de leur neutralité, les Suisses  retiennent ces hommes comme prisonniers de guerre, en libérant quelques uns de temps en temps.

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Une « prison » dorée pour ces hommes que ce restaurant d’Hospenthal, à une vingtaine de kilomètres de la source du Rhône. A gauche, l’aviateur Georges Madon qui s’échappa de Suisse en décembre 1915 et fut récompensé à son retour en France par 60 jours d’arrêts. Il se tua lors d’une démonstration à Bizerte en 1924. A droite, Le caporal Chatelain qui a réussi également de s’évader.

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Une randonnée en montagne des aviateurs-prisonniers autour de Gilbert dont on a déjà parlé.

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Les aviateurs Eugène Gilbert, Pary, Martin. On nous dit que tout ce petit monde a été déplacé par la suite à Andermatt puis à Zurich.

 Photos hivernales avec de la neige dans des paysages paisibles. Dans l’est et dans les Vosges.

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Le petit cimetière sous la neige près du col de la  Schlucht et des Alpins à l’entrainement sur le terrain.

Les troupes grecques se retirent de Salonique pour ne pas se trouver entre les Bulgares et les alliés occupant le camp retranché, les Allemands et les Bulgares risquant d’attaquer le camp, les Grecs encore neutres ne peuvent que se retirer.

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Une autre page complète pour nous montrer les animaux accompagnant les hommes dans leur vie au front… animaux devenus les mascottes des unités:

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des chats, chiens, renards, oiseaux, chèvres, cochons, sangliers…

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Il y a 100 ans jour pour jour: SUR LE VIF du 15 janvier 1916

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(JOUR 530 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Une vue assez originale. On y voit une tranchée et sur les sacs de sable, deux infirmiers s’affairent sur un homme qui semble bien mal en point. On nous explique que c’est la conséquence de la guerre des mines. On sauve au moyen d’un nouvel appareil respiratoire à pompe des sapeurs d’abord enterrés par l’explosion d’un camouflet. Ceci, c’est pour le soldat vu de face. Pour celui dont on parlait plus haut, il faudra plus qu’un nouvel appareil !

Des photos du front, des paysages détruits, des arbres étêtés…

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et des constructions avec des sacs de sable pour renforcer les protections dans les tranchées:

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Des protections avec des pare-balles double et des plaques de liège superposées:

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Autre lieu, autres images avec cette prise d’arme en Egypte pour un régiment en route vers Salonique. Bizarre ce détour africain !

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Ailleurs, en Italie avec des hommes qui s’échinent à monter des pièces d’artillerie sur des sentiers escarpés, sur des pentes importantes:

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A la page Sur le front, des vues disparates:

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des britanniques se protégeant du froid avec des peaux de mouton, on l’avait déjà vu me semble-t-il,

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un aumônier rentrant au cantonnement,

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un entonnoir de mine rempli de cadavres allemands, bien entendu…

mais aussi des blessés attendant qu’on s’occupe d’eux, installés au grand air sur des brancards:

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Pour terminer, des objets récupérés aux Allemands lors de combats et de petits reculs ennemis:

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une locomotive,

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une mitrailleuse ou

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une jolie collection d’obus aériens, du 220 au 75.

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JEUX: Soirée des LUDIVORES du 13 janvier 2016… sympa malgré l’oubli de la galette !

A nouveau dans l’ex-Foyer mais soirée plus agréable que la dernière fois. Beaucoup de monde comme d’habitude, des nouvelles têtes… et la Galette de prévue comme chaque année en janvier… sauf que pour 2016… elle a été oubliée ! Petit couac sans gravité !

Comme cela arrive souvent, ce sera une soirée avec quasiment les mêmes 3 fois… puisque 3 jeux: Florian et Virginie.

Pour commencer…

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TRICODA.

Ce jeu de pure logique mathématique dans lequel je me sens très à l’aise et que découvrent mes 3 concurrents, qui apprécieront mais auront pas mal de difficultés à organiser la conservation des renseignements qu’ils reçoivent à chaque tour, sauf au tour où c’est à eux de parler. Question d’organisation et quelque peu de précipitation dans leurs réponses.

Le jeu se termine quand un participant a trouvé 3 fois sa combinaison cachée. C’est mon cas alors que mes 3 adversaires n’ont réussi qu’une fois à découvrir les leurs, avec quelques échecs.

Suite de la soirée avec une valeur sûre de notre ludothèque actuellement:

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J’arrive à expliquer assez correctement ce jeu de ramassage et d’essaimage de meeples aux 3 autres joueurs. Comme la dernière fois, c’est par le commerce que je développe mon jeu avec toutefois le bémol de 3 ressources qui ne sortiront quasiment jamais. A l’arrivée, Florian qui a acheté pas mal de cartes me devance de 2 points: 115-113, Marie et Virginie étant assez loin, avec des stratégies moins payantes.

Fin de soirée avec un autre classique depuis Cannes 2015:

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COLT EXPRESS.

On eut la chance qu’Ewoud, en président dévoué, attira toutes les balles de Florian sur lui. Incontestable vainqueur si le règlement avait été d’avoir en sa possession le plus de balles en fin de partie, Ewoud laissa la victoire à Florian au bénéfice des 1 000$ du meilleur tireur. Et pourtant, j’avais pu attraper la valise (à 1 000$) du shériff (pour une fois) !

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Un Ewoud, criblé de balles, sous la menace du pistolet de Florian mais toujours pointilleux pour vérifier un point de règlement !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LA GUERRE PHOTOGRAPHIÉE du 13 janvier 1916

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(JOUR 528 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Sur la couverture, une photographie de troupes africaines, des soldats marocains venant de participer aux combats en Champagne, il y a quelques mois (octobre 1915). Ces braves soldats étaient couverts de boue et leurs baïonnettes étaient rouges de sang. Nombreux étaient les casques allemands qu’ils rapportaient suspendus au ceinturon. Tel est une partie du commentaire accompagnant la photo. Plutôt va-t-en-guerre… La Guerre Photographiée sur ce coup !

La page 5 interpelle:

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En haut le calme de la frontière franco-suisse sous la neige, aux Rochettes où militaires français et helvétiques fraternisent… en bas, un autre calme, les ruines des villes d’Albert dans la Somme et  d’Arras dans le Pas-de-Calais. Au sujet de la ville d’Albert qui fut quasiment rayée de la carte pendant la Grande Guerre et dont les registres de l’état-civil, autant religieux que laïc disparurent, elle connut des combats lors de la Course à la Mer en 1914, puis en 1915, puis en 1916 lors de la Bataille de la Somme puis en 1918 lors de la Bataille du Kaiser et enfin quelques mois après, lors de la contrattaque finale des troupes américaines… En janvier 1916, les malheureux Albertins (et Albertines) étaient loin de la fin de leurs malheurs. Sans oublier qu’en 1940 et 1944, la ville fut encore durement touchée !

Encore en Champagne, une marmitte creusée dans le boue crayeuse…

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par l’éclatement d’un obus allemand de ce type…

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et où se déplacer par temps de pluie ou au dégel est un problème insurmontable pour les hommes comme le matériel.

Un peu de numismatique pour évoquer les problèmes des grandes cités industrieuses du Nord, Lille, Roubaix et Tourcoing sous la botte allemande depuis plusieurs mois. Les monnaies françaises…

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n’ont plus cours et les villes émettent, avec l’accord du commandement allemand des billets provisoires  pour permettre les échanges commerciaux entre les habitants. En voici quelques exemplaires…

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Des billets certainement difficiles à retrouver de nos jours émis pendant la Grande Guerre par les villes de Roubaix et Tourcoing. Collector en 2016 !

L’industrie de guerre tourne à fond et on peut le voir avec ces empilements d’obus dans une fabrique.

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Il s’agit d’obus de 75 pour le fameux canon du même calibre !

Un poilu bijoutier…

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qui cisèle des parures en aluminium pour les cadeaux de ses compagnons d’infortune.

Pour terminer, une carte du front du nord et de l’est de la France en quatrième de couverture:

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En y regardant de plus près, vous verrez non pas un trait représentant ce front, mais 2 traits, un plus foncé pour les positions au 31 décembre 1915 et un plus clair pour celles au 31 décembre 1914. Conclusion: en une année, on ne peut pas dire que les progrès aient été très importants même en Champagne et dans la Somme après les offensives de l’automne, annoncées dans la presse comme des triomphes  !

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TOUR DE FRANCE 1908: le vainqueur PETIT-BRETON dans un magazine.

Il fait bon au plein coeur de l’hiver de parler du Tour de France cycliste. Cela donne un peu de  cette chaleur qui accompagne la grande course et qui manque au milieu de l’hiver, bien qu’il soit très doux cette année. C’est dans ce magazine…

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du DSCN2736 qu’est évoquée la victoire de Petit-Breton dans le Tour de France cycliste 1908. On y voit le champion saluer le public au départ d’une des étapes de cette randonnée cycliste colossale de 5 000km. 

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L’article au-dessous nous donne le classement final de la course remportée donc par Petit-Breton avec 36 points devant François Faber (68 points), Passerieu (75 points), Gustave Garrigou (90 points)… A l’époque, le Tour de France se courait aux points en fonction de l’ordre d’arrivée à l’étape. Vainqueur de 5 étapes sur les 14 de cette course qui se déroula du 13 juillet au 9 août 1908…

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…on comprend que son total de points fut aussi faible à l’arrivée. Il gagna en effet à Metz (étape 2), Nîmes (étape 7), Bayonne (étape 9), Nantes (étape 11) et Paris, à l’arrivée finale. François Faber, son second ne remporta que 4 étapes.

Quelques mots sur Lucien Petit-Breton, de son vrai nom Lucien Georges Mazan qui reçut ce surnom de Petit-Breton de par sa naissance en Bretagne. On l’appelait aussi « l’Argentin » car il passa les 20 premières années de son existence dans ce pays où son père avait émigré à l’appel du gouvernement qui réclamait une main d’oeuvre qualifiée (horloger).

Petit-Breton comme son second François Faber allait disparaître lors de la Grande Guerre, le  20 décembre 1917 comme en atteste sa fiche matricule que l’on peut voir dans le site Mémoire des Hommes:

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Le petit article nous apprend que L’Auto, journal organisateur du Tour était particulièrement généreux avec ses sportmen puisque le vainqueur reçut 20 000 francs et son second 15 000 francs, de véritables fortunes dignes des stars du football actuel.

De quoi parle encore ce Dimanche Illustré ?

D’aviation, bien entendu, avec ce vol de Wilbur Wright…

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qui vola à 15 mètres du sol au-dessus de l’hippodrome des Hunaudières, un nom bien connu par les amateurs des 24 heures du Mans. N’oublions pas que Louis Blériot ne traversa la Manche qu’un an plu tard, le 25 juillet 1909.

Autre page intéressante montrant la mentalité raciste de l’époque…

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avec 3 photos sur une tribu d’une peuplade érythréenne, les Gallas, exposée à Paris, au Jardin d’Acclimatation comme des animaux dans un zoo, pour divertir les parisiens  ! Après tout, on enleva bien le moulage et le squelette de la Vénus Hottentote du Musée de l’Homme qu’en 1974 !

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