Un peu pêle-mêle des vues du Rhône venant des collections de mes parents, des cartes postales comme des photos de famille. Des scènes rhodaniennes d’une vie qui se faisait à côté du fleuve, avec le fleuve. Les cartes postales sont certainement d’avant la seconde guerre mondiale, les photos datent de l’immédiat après-guerre.
Une vue du bac qui permettait de traverser le Petit Rhône au niveau de Caderousse pour se rendre dans l’île de la Piboulette, riche terre agricole. pour mon père c’était tous les jours (sauf le dimanche) pour porter le courrier à l’époque (fin des années 40) où il était le facteur de la commune… même les jours de crues… ce qui devait être beaucoup plus anxiogène !
Toujours sur cartes postales semi-modernes, les barques attachées le long du Petit Rhône au niveau du village, non loin des digues, près de l’endroit où on peut lire de nos jours de nombreux repères de crue sur un ancien mur. La CNR y a construit une route reliant le pont de Roquemaure au barrage et au Gard côté Codolet-Chusclan moins intrusive que ce qui a été fait ailleurs.
On voit sur la seconde vue une construction en train d’être réalisée au premier plan. Ce doit être le ponton pour le bac qui doit être restauré. Cette seconde carte colonisée doit dater de la guerre. Voici une vue de ce ponton une fois terminé…
sur lequel pose quelqu’un qui n’a pas été identifié. Le passeur ? Ce bac de Caderousse, sur le Petit Rhône moins large que le Grand Rhône -une évidence- n’était pas un bac à traille mais un bac à rame, sauf erreur de ma part.
Quelques vues d’un Rhône bien paisible sur lequel on aimait se faire photographier.
Une barque dans un clair-obscur involontaire.
Ma mère Yvonne, jeune fille, posant sur une barque solidement arrimée à la berge, certainement la condition sine-qua-none pour qu’elle y monte seule !
Mon oncle Maxime Santiago, fier marinier, posant sur une barque avec, assise à ses pieds son épouse Paulette, la soeur aînée de ma mère, tout sourire, avec une amie. Il doit s’agir de la barque reliant les 2 rives du Petit Rhône. On a vu Maxime dans l’article parlant de la fabrique de balais Chauvet.
A suivre d’autres scènes rhodaniennes.
Bonjour, je découvre ce site très intéressant, j’ai passé mon enfance à Caderousse. de 1945, jusqu’à l’age de 12 ou 14 ans.
Un petit commentaire pour dire que le bac était un bac à traille, enfant je le prenais tous les jours pour aller à l’école, habitant dans l’île de la Piboulette.Le passeur était Raymond Grommelle, il logeait aussi dans la Piboulette.
Dans l’île de la Piboulette, il y avait le château (qui est sans doute en ruine), trois fermes, un garde chasse et un passeur.
Bonne continuation, je vais prendre le temps de vous lire .
Merci pour votre visite sur mon site et pour votre commentaire. Oui, c’était un bac à traille et un second permettait de passer dans le Gard à l’Ardoise. Je n’ai pas connu tout cela mais mon père a emprunté quotidienne le bac entre le village et la Pibloulette. Il était … le facteur. Vous trouverez un article dans le blog sur le château de la Piboulette ruiné au XXIème siècle par des vandales qui y ont mis le feu. j’ai récupéré des photos du château datant de l’après-guerre car ma tante y travaillait comme mon grand-père qui y était garde-chasse. N’hésitez pas à faire de nouveaux commentaires et rectifications. Très cordialement, Michel G.
Le château est il détruit complètement ?
je ne vais plus à Caderousse, habitant maintenant à 700 kms.
J’ai du connaître votre famille, mon père était ouvrier agricole au château.