(JOUR 872 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Sur la Somme, un obusier anglais. Décidément, on parle beaucoup de cette bataille de la Somme, beaucoup plus que Verdun. Mais la Somme était voulue par l’Etat-Major français alors que Verdun a été subi… d’où ces choix éditoriaux dans une presse aux ordres.
Toujours sur la Somme, un impressionnant campement de cavalerie non loin du front:
Et pour parler artillerie comme dans la une:
Un énorme canon français de 320 sur rail, de la qualité comparé à…
la camelote à Krupp (aciéries allemandes réputées). Sans commentaires supplémentaires !
Le front d’Orient avec ces vues de la Marine franco-britannique en Grèce pour essayer d’impressionner les Grecs favorables au Roi et à l’alliance avec les Allemands.
Sur le front d’Italie, une rencontre entre chefs, en Maurienne.
Cardona et Joffre font le point d’une situation… qui va bientôt devenir critique pour les Italiens… qui auront alors besoin des Français à leurs côtés.
Un »Tricar-ambulance » dans le texte pour éloigner rapidement un blessé loin du front.
Quand on sait le nombre de blessés qui fit la guerre…. on aurait dû en avoir bien plus que quelques exemplaires… pour la Presse !
Le genre de document totalement incompréhensible car trop imprécis: le drapeau d’un régiment héroïque, des soldats de ce régiment décorés… Oui mais où ? et pourquoi ?
Enfin, tout en fin de revue, on comprend le nouveau look de celle-ci: pages plus petites donc moins nombreuses.
Avec la crise du papier, il est difficile au magazine lyonnais de s’approvisionner comme avant, d’où l’adaptation du format aux contingences pratiques.
Quelques mots sur les 2 vues de tranchées: à gauche, un abri souterrain qui est devenu le tombeau pour les soldats allemands qui y furent emmurés vivants; à droite, un axe de mitrailleuse allemande prise à l’ennemi.