(JOUR 944 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)
Une photographie un tantinet ridicule à la une du numéro du 4 mars 1917 du Miroir. Les cavaliers portent le masque à gaz mais les chevaux également. Pas sûr que cette innovation fut une réussite !
C’est plutôt la photo de la doublage centrale qui aurait dû faire la une de ce numéro.
Sous le titre « L’émouvante immersion en Méditerranée d’un »ANZAC » décédé à bord d’un transport », on y voit la foule des soldats australiens rendant hommage à l’un des leurs, dont la dépouille, suivant la tradition maritime, sera jetée à la mer après son décès.
Les Français attendent avec impatience l’arrivée des Américains… qui, pour l’heure n’ont pas encore déclaré la guerre aux Allemands. Pourtant, on nous montre les usines d’armement US qui tourne à plein rendement pour produire les armes qu’auront besoin les futurs « Poilus américains ».
Les usines françaises produisent de leur côté des obus gigantesques (du 280) qui sont transportés par wagonnets.
Les Anglais, eux, sont à Giraumont, dans la Somme sur la neige de février 1917. On nous raconte une violent attaque qui s’est déroulée entre Grandcourt et Pys et qui s’est soldée par une avancée de 1 000 mètres dans les lignes allemandes et la mise hors combat de 773 prisonniers.
Pas sûr que « les « Tommies » soient si contents de sortir de la longue inaction de l’hiver » comme nous le dit la légende de la photo.
En Angleterre, c’était le dernier jour pour souscrire à l’emprunt de guerre anglais. On voit la foule rassemblée à Trafalgar Square pour une manifestation patriotique organisée en cette occasion…
avec la façade de la national Gallery et la statue de Nelson recouvertes d’immenses affiches de propagande.
Poétique image d’un feu de joie en bord de mer, du côté de la Grèce.
Mais ici, ce sont des armes confisquées dans des monastères orthodoxes qui brûlent au vent marin. Les couvents étaient des lieux de propagande germanophile et les Français les inspectaient pour détruire les caches d’armes qui pourraient servir contre eux.
Pas de problème de cet ordre en Nouvelle-Calédonie…
…où les recrues venues de Tahiti s’apprêtent à rejoindre la Métropole et les tranchées du nord et de l’est du pays.
Pour terminer, une note humoristique.
Une lit en cage…
dans un cagna permettant à son propriétaire à se reposer sans redouter d’être dérangé par…
…les rats !