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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: MATCH du 6 juillet 1937: Le TOUR 1937.

Autre revue sportive racontant le Tour de France 1937: Match successeur de Match l’Intran supplément sortir hebdomadaire du quotidien L’Intransigeant.

A la une le grand Gino Bartali dans la Ballon d’Alsace où il a fait un numéro exceptionnel, devant une foule considérable. « Je n’ai jamais rien vu d’aussi beau que Bartali dans le Ballon d’Alsace » suivant Henri Desgranges, le patron du Tour de France.

En double page centrale, la grande vue, quasiment un poster bistre…

les premiers lacets du Ballon d’Alsace.

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du 6 juillet 1937: Le TOUR 1937.

Le Miroir des Sports du mardi 6 juillet 1937. Le Tour continue sa descente vers le sud. La revue va nous raconter 3 étapes: Charleville-Metz (161 km) remportée par Generati.

Archambaud a perdu son maillot jaune au profit de Kint. Peu d’images de cette étape de transition. Par contre la quatrième étape Metz-Belfort va donner lieu à de nombreuses photos surtout avec le franchissement  du premier grand col de ce Tour de France: le Ballon d’Alsace dans les Vosges.

Première bagarre qui va permettre à l’Allemand Erich Bautz, le coureur au premier plan de la une refaire coup triple en passant en tête au Ballon, en remportant l’étape à Belfort et en s’emparant du Maillot Jaune.

Dans la traversée d’Epinal, c’est un peloton groupé qui passe sous la conduite des Français Marcaillou et Lapébie. Puis tout va exploser dans les Vosges.

Bautz dans le clair-obscur vient de partir.

Bautz à l’approche du sommet…

…suivi à distance de l’immense champion italien Gino Bartali qui fait ces premiers kilomètres dans le Tour de France où il écrira sa légende.

Un Ballon d’Alsace chaud bouillant avec une foule considérable…

…dans une chaleur estivale.

Les classements de la 4ème étape:

Et ceux de la 5ème étape Belfort-Genève coupée en 3 tiers d’étapes, rien que cela !

Belfort-Lons-le-Saunier (175 km) vainqueur Pippo

Lons-le-Saunier-Champagnole (34 km contre-la-montre par équipes): l’Equipe Nationale Belge vainqueur.

Champagne-Genève (93 km) Ambéry vainqueur.
Le Maillot Jaune reste sur les épaules d’Erich Bautz.

Une vue du peloton dans la vallée du Doubs, peloton emmené par Choque et Lapébie.

Un autre ancien vainqueur du Tour, le Français Georges Speicher semble en forme (au milieu de la route). Au premier plan Fabien Galateau, un indépendant venant d’Avignon qui connut une très honnête carrière pro et dont le fils Yves joua à l’O.A. dans les années 70.

Autres titres de l’actualité sportive:

Louis Chiron vainqueur du Grand Prix de l’A.C.F. à Monthléry.

L’Américain Budge vainqueur sur le gazon de Wimbledon.

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du 03 juillet 1937: Le TOUR 1937.

Les deux premières étapes du Tour de France 1937 dans ce numéro du samedi 3 juillet. La une montre les échappés: Archambaud de l’Equipe de France et l’individuel Robert Godard en route, sous la pluie pour Charleville, terme de la seconde étape.

Le Tour était donc parti la veille de Paris en saluant l’Exposition Universelle symbolisée par ces 4 pylônes place de la Concorde…

et comme de nos jours (pour les arrivées), l’Arc-de-Triomphe.

Et c’est parti pour un Paris-Lille (263 km tout de même).

L’occasion pour faire de belles photos sur les routes pavées en direction du Nord pas encore Hauts-de-France !

Les bords d’Oise vers Pontoise.

Traversée de Beauvais.

Une cote pavée à la sortie d’Arras.

Dans les rues de Lens.

Des foules considérables… et un hommage au passé industriel du Nord de la France avec cette grande photo en double page centrale.

Le classement de cette première étape remportée par le Luxembourgeois Jean Majérus.

Le lendemain, seconde étape de 192 km entre Lille et Charleville. la pluie a fait son apparition, rendant glissant le pavé des routes (voir photo de la couverture).

Godard et Archambaud couverts de boue noire montent une cote à 5km de l’arrivée à Charleville.

Archambaud vainqueur sur le vélodrome de la ville.

Le classement de l’étape et le classement général après ces 2 premières étapes:

C’est Majérus en jaune à Charleville.

 

 

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: MATCH du 2 juillet 1937: Le TOUR 1937.

Match du 2 juillet 1937. Double une avec d’un côté, la victoire d’Archambaud sur la piste mouillée du vélodrome de Charleville, à l’occasion de la seconde étape du Tour de France.

L’autre une, la traversée de Lille du futur vainqueur devant une foule considérable. Maréjus va l’emporter dans quelques hectomètres au terme de la première étape.

En double page centrale, la côte de Doullens.

Braeckeveldt est déjà passé seul. Puis ce fut le tour de Vissers et Bautz. Enfin, voici le peloton (ou ce qu’il en reste) emmené par Tanneveau et Marcaillou, deux français qui préparent la victoire d’Archambaud.

Le Tour est lancé. A suivre…

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: MATCH du 29 juin 1937: Le TOUR 1937.

Match du 29 juillet 1937. Le numéro d’avant-Tour de la collection. Avec le parcours, les favoris et toutes les supputations des journalistes pour faire monter l’intérêt de ce Tour de France 1937.

Deux unes semblables de Match qui présente la particularité de faire une quatrième de couverture en forme de première de couverture.

Ci-dessus les Français de l’Equipe Nationale du Tour: de haut en bas, Speicher, Gamard, Le Grévès, Chocque, Lapébie.

Ci-dessus la une bis…

…le reste de l’Equipe de France: Cloarec, Tanneveau, Thiétard, Archambaud, Marcaillou.

Le vainqueur du Tour 1937 est-il là ? On le verra dans quelques semaines.

En double page centrale, le parcours du Tour…

avec des dessins de Pellos bien entendu…

Lequel Pellos a fait aussi l’illustration de la publicité pour des concours de pronostics du Tour.

Que la course commence !

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du 29 juin 1937: Le TOUR 1937.

L’Equipe de France de cyclisme à la une de ce numéro d’avant-Tour de France. On reconnaît de gauche à droite au premier rang: Roger Lapébie, Emile Gamard, Georges Speicher, Louis Thiétard, Rober Tanneveau, Pierre Cloarec. A l’arrière Paul Chocque, Maurice Archambaud, René Le Grevès et Sylvain Marcaillou.

Les cyclistes français ont conclue un pacte, le serment de Connelles-sur-Seine autour de Jean Leulliot (au centre) pour essayer de ramener le maillot jaune à Paris sur le dos de l’un des champions français.

Pas de carte géante dans ce numéro mais une petite carte…

…un Tour SAM, les Alpes avant les Pyrénées.

Les 26 étapes…

…plus quelques demi-étapes et même une étape coupée en 3 tiers d’étape ! Il faut bien intéresser le public et les auditeurs des radio-reporters quand les difficultés naturelles sont absentes. A l’époque, pas de transferts !

Les équipes nationales:

France, Italie, Allemagne, Belgique, Espagne, Hollande, Luxembourg, Suisse et Grande Bretagne auxquelles il faut ajouter 31 indépendants soit 98 coursiers au départ de Paris.

Des champions français qui se détendent avant la course…

…au bord de l’eau…

…en essayant d’imiter les rodéos du far-west…

…ou par une scène déguisée en arabe…!

Le dessinateur du Miroir des Sports prépare ses crayons et son humour…

… qui accompagneront tous les numéros du magazine qui paraîtra 3 fois par semaine pendant le Tour.

Les 24 heures du Mans complètent l’actualité de cette semaine sportive. La course avec ce bizarre départ qui a été abandonné de nos jours…

… et le vainqueur, un certain Jean-Pierre Wimille associé à Robert Benoist…

… en pleine action…

…ou après avoir remporté la course.

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A l’occasion du TOUR de FRANCE 1937, un CONCOURS de PRONOSTICS à MONTÉLIMAR.

Une affichette du même format que le magazine sportif de l’époque Match, annonçant un concours de pronostics organisé par la Maison Modèle, une enseigne de vêtements sise 95-Grande Rue, alias rue Pierre-Julien de nos jours.

Suit après le titre, le règlement du concours.

Il va s’agir de découvrir le nom du vainqueur du Tour de France 1937 et surtout, c’est là que ça se corse, le temps mis par celui-ci pour boucler la Grande… Boucle  !

Les réponses devront parvenir au magasin le 16 juillet dernier délais sinon les bulletins seront détruits. A cette date, les Alpes seront passées mais pas les Pyrénées… Toute une affaire !

Le dépouillement des bulletins aura lieu le 27 juillet à 21 heures au café Pomarel.

Enfin, les vainqueurs, annoncés par l’huissier Combe auront un mois pour retirer leurs lots qui éventuellement pourront être échangés contre des marchandises vendues par la Maison Modèle. Seul hic après la lecture de ce règlement et malgré ce que dit ce bandeau en bas de la page…

…à aucun moment sont annoncés les lots et le nombre de prix. Ennuyeux !

Quand au vainqueur de la Grande Boucle 1937… rendez-vous les 27 et 28 juillet pour les derniers numéros du Miroir des Sports et de Match ! A moins que vous ne pouviez réciter à l’endroit comme à l’envers les noms de tous les vainqueurs du Tour de 1903 à 2016 !

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du 22 juin 1937

Cette semaine, à la une, le 12ème Paris-Strasbourg à la marche. Il s’agit d’une épreuve pédestre d’endurance de longue distance: 533km. Le vainqueur l’Alsacien Ernest Romens les a parcouru en 74 heures 1′ et 40″. Quelle volonté !

Sur l’image ci-dessus, il traverse Baccarat et il lui reste 115 km à parcourir. Tout simplement.

Cette compétition tiendra autant de place dans ce numéro de Miroir des Sports que le Championnat de France de cyclisme dans celui de la semaine dernière.

Pour preuve.

12 vues de la course. On s’perçoit que les certains spectateurs deviennent des suiveurs et accompagnent l’athlète dans l’effort sans qu’on considère qu’ils faussent la compétition.

L’arrivée victorieuse d’Ernest Romens à Strasbourg.

La foule considérable qui attend le vainqueur sur la place Kléber de Strasbourg en attendant sous les parapluies qu’il se fasse ovationner d’un balcon d’un immeuble.

Les performances d’Ernest Romens les années précédentes. Il avait déjà triomphé à Strasbourg en 1933 et 1935 et était monté sur le podium 6 autres fois dans les 10 années précédentes. Un crack !

1937 sera la dernière année où l’épreuve sera organisée sous cette forme. Après guerre, elle renaîtra sous une forme plus humaine, avec des étapes imposées et dans le sens Strasbourg-Paris. Mais la circulation automobile posera désormais des problèmes d’utilisation du domaine public par la course. Elle deviendra Paris-Colmar en 1981 puis Paris-Ribauvillé en 2015. Cela reste tout de même une épreuve « inhumaine ».

Les autres sujets du magazine.

Le nouveau Stade-Vélodrome vient d’être inauguré, boulevard Michelet à Marseille. Il a vu la victoire 2-1 de l’Olympique de Marseille sur le Torino. On le devine bien rempli de spectateurs pour cette inauguration internationale.

Une autre vue des infrastructures temporaires construites pour l’Exposition Internationale de Paris 1937. Ce coup-ci, pas de traction humaine des embarcations pour cette compétition nautique à moteur organisée par le « Yacht Moteur Club de France » à l’occasion de l’Exposition.

Une belle harmonie visuelle lors de cette démonstration gymnique à l’occasion de la fête annuelle du Fémina Sport, au stade Elisabeth de la Porte d’Orléans à Paris.

Pour terminer les sélectionnés de l’Equipe de France qui participeront au futur Tour de France sont présentés au Parc des Princes.

Ce seront Thiétard, Archambaud, Le Grévès, Cloarec (qui a obtenu sa sélection), Gamard, Speicher, Marcaillou et Tanneveau. Manquent à l’appel pour cause de compétition dans le Sud; Lapébie et Choque.
Leurs alter ego de la sélection belge pour le Tour, emmenés par le vainqueur 1936 Sylvère Maes.

 

 

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du 15 juin 1937

L’actualité sportive du dimanche 13 juin était écrasée par le Championnat de France de Cyclisme sur Route organisé comme tous les ans à Montlhéry, à 25 km au sud de Paris. Une course sur circuit  qui permet aux spectateurs de suivre régulièrement l’épreuve. Un foule considérable s’était déplacée au bord de la route et dans l’autodrome où était jugé l’arrivée.

C’est Georges Speicher qui remporta l’épreuve, lui, l’ancien vainqueur du Tour de France et du Championnat du monde 1933, de Paris-Roubaix 1936 et déjà lauréat du Championnat de France en 1935.

Le classement montre que le Pantinois fit un écart conséquent sur ses poursuivants (7 minutes) pourtant des cracks du cyclisme des années 30 (Roger Lapébie, Le Grevès, Antonin Magne).

Cette image montre toute la volonté du futur vainqueur, devant une foule considérable, dans une côte du parcours.

Pas moins de 26 photos illustrent cet événement sur 4 pages:

le tout couronné par celle de Speicher dans son nouveau maillot de Champion de France qu’il pourra conserver une année:

Autre événement moins important mais avec des images très intéressantes:

Une course d’aviron sur la Seine et intitulée la Course de l’Exposition.

Les Suisses et les Allemands remporteront des succès, seuls les athlètes du SN Marne tireront leur épingle du jeu. A noter, sur les 2 photos ci-dessus, les pavillons aujourd’hui disparus de l’Exposition Internationale de 1937.

Comme l’actualité est rare en cette mi-juin, en attendant le Tour de France, une double page de belles photos d’attitude acrobatique de champions de sport divers et variés: gymnastique, athlétisme…

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du 8 juin 1937

Le Miroir des Sports fait sa une d’une course d’avant-Tour de France: Paris-Belfort. Une course tout de même terriblement harassante puisque disputée sur un jour sur un parcours de 420km.

C’est le Belge Colvert qui remporta l’épreuve en 12 heures 46′, victorieux d’une demi-longueur de l’Italien Carini. Après 420 bornes, un écart de quelques dizaines de centimètres entre les 2 premiers.

Le passage des échappés à Langres devant une foule considérable, très organisée. Au milieu de la route les spectateurs et au bord, le passage des voitures non concernées par la course. Comme quoi, avec un peu de bonne volonté !

En parallèle s’est déroulé sur 4 jours et autant d’étapes le Prix Wolber. 4 étapes: Paris-Avallon; Avallon-Roanne; Roanne-Saint-Etienne (étape de montagne) et en 2 demi-étapes le même jour: Saint-Etienne-Villeneuve-sur-Allier et Nevers-Paris (vélodrome Buffalo).

Une course réservée aux cyclistes en devenir, remportée par le Lillois Cacheux.

Football avec la fin de saison et les phases finales de la Coupe de L’Exposition. On a vu que l’OM était passé à la trappe suite au jet de la pièce après le match nul avec Chelsea.

Les 2 1/2 finales jouées le jeudi 3 juin:

A Lille, victoire des Italiens de Bologne sur le Slavia de Prague 2-0.

A Colombes, victoire de Chelsea sur l’Austria de Vienne sur un même 2-0.

La finale opposera donc le dimanche 6 juin Bologne à Chelsea.

Résultat attendu avec le victoire des Italiens 4-1.

Sans une pièce mal retombée, l’OM aurait pu jouer et peut-être remporter cette unique Coupe de l’Exposition 1937. Un avant-goût des Coupes d’Europe des Clubs qui apparaîtront 20 ans et une guerre mondiale plus tard !

Retour sur la compétition internationale au Stade Nautique des Tourelles à Paris. Le plongeon est peu connu mais de tout temps donna des images impressionnantes. En voilà une autre:

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