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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 23 septembre 1917

(JOUR 1148 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, on est sur le front d’Orient et le nouveau roi de Grèce, Alexandre, accompagne le général Sarrail à Salonique. Le roi Alexandre a pris la succession de son père, le roi Constantin, pro-germanique et forcé à l’exil. Ce jeune roi connaîtra une mort stupide le 25 octobre 1920, 23 jours après avoir été mordu par un singe. Il mourra de septicémie.

Une autre vue du front d’Orient avec cette visite en Macédoine du sous-secrétaire d’Etat à la santé.

En haut, M. Justin Godart du côté de Monastir, en bas, ce même ministre remettant des médailles du côté d l’ambulance chirurgicale de Navirchkine.

Pour aller des ports français de la Méditerranée au front de Salonique, il faut passer au cap Matapan (aujourd’hui cap Ténare) tout en bas du Péloponnèse.

Sur la photo ci-dessus, ce transport a évité de quelques centimètres un très gros problème !!!

En Italie, on n’a pas encore trouvé un moyen très efficace pour lutter contre les aéroplanes autrichiens.

Les hommes montés sur une passerelle posée sur un toit tirent en peloton sur les avions ennemis.
Les Autrichiens nous dit l’article utilisent les mêmes méthodes que les Allemands en bombardant des hôpitaux.

En haut, celui de Venise, en bas celui de Cervignano (del friuli, très certainement).

Aux Etats-Unis surement, on teste les capacités des chars Caterpillar.

On leur fait franchir des obstacles importants comme cet entonnoir de mine ou ce fossé dans un territoire défoncé. Les chars commencent à être performant en prévision de l’offensive finale.

Une dernière vue que celle-ci prise dan sel village de Bapaume dans le Pas-de-Calais.

On y voit les Allemands déboulonnant la statue de Faidherbe sur une place publique, certainement pour la transformer… en canon !

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PONT SAINT-ESPRIT: une FLAMME qui allume la CURIOSITÉ.

Une flamme philatélique, c’est une petit encart publicitaire qui accompagne le timbre à date pour oblitérer les timbres. Ces petits rectangles sont collectionnés et présentent toujours un intérêt historique.

Celle trouvée dans la boutique Emmaüs d’Arles a tout de suite attiré mon attention. La voici !

Il s’agit d’un morceau d’enveloppe découpé. La lettre était partie en 1957 de Pont-Saint-Esprit dans le Gard. La flamme représente le fameux pont de pierre traversant le Rhône au niveau de la ville et datant de plus sept siècles. Le chantier commencé en 1265 fut achevé en 1309… 708 années d’existence et pas une ride !

Certes le pont fut un tantinet transformé quand arriva la navigation à vapeur sur le Rhône. De 21 arches, il passa à 20 car on détruisit les deux premières arches du côté gardois pour n’en faire qu’un en métal, qu’on appela alors l’arche marinière. Tout est dit !

Ci-dessus, cette arche marinière au début du XXème siècle prise un jour où le Rhône était en crue.

Mais revenons à notre flamme et regardons-la plus attentivement.

On voit très bien quelques-unes  des premières arches mais très bizarrement, le dessinateur a ajouté un pont suspendu. Que s’est-il donc passé pour que le vieux pont ait été un jour ainsi transformé ?

La réponse est simple… la guerre et les bombardements américains ayant accompagné le débarquement de Provence du 15 août 1944 ! Ce jour-là, les bombardiers US larguèrent des tonnes de bombes sur la ville, détruisant des rues entières du vieux bourg entraînant les décès de près de 50 habitants et anéantissant la fameuse arche marinière en métal du pont.

Plus d’arche marinière et donc plus de passage possible du Rhône en cet endroit pour quelques années.

En attendant la reconstruction, on installa donc un pont suspendu provisoire qui officia de 1945 à 1954…

…dont voici une vue extraite d’un site internet. En 1954, l’arche marinière fut terminée et le pont de Pont-Saint-Esprit rendu à la circulation.

La nouvelle arche marinière fut bâtie en béton armé ce qui rend une certaine unité au pont.

En 1957 date d’envoi de la lettre, la poste n’avait pas modifié sa flamme et annonçait toujours Porte d’Or de la Provence avec un dessin du pont mutilé.

En 1965, la Poste fêta le sept centième anniversaire du début des travaux du pont par ce timbre de valeur usuelle, travaux qui durèrent tout de même 44 ans !

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 16 septembre 1917

(JOUR 1141 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Après de violents combats à Lens ayant mis au prise Allemands et Canadiens, des prisonniers ont été faits. Ces soldats allemands ne semblent pas malheureux de leur sort. Canadiens ou Français dans le même cas qu’eux ne l’étaient surement pas non plus !

Dans ce secteur, ces images montrent que les combats ont été rudes.

Une station électrique détruite, des tranchées bouleversées. La guerre de 14 en résumé !

Le Miroir va nous transporter….

  • en Russie pour nous montrer en double page centrale…

…des émeutes et combats de rue, à Petrograd, entre les Maximalistes (infiltrés par les agents allemands bien entendu, suivant le titre et qui ne veulent plus de la guerre) et les  partisans de la continuation de celle-ci.

Aux Etats-Unis où on nous montre des militaires en formation.Des artilleurs en haut, des aviateurs en bas, des méthodes un tantinet ridicules dans les deux cas.

  • En Italie…

où les Italiens (appuyés par les Français… le grand oncle Séraphin y était) combattent les Autrichiens dans les Alpes Juliennes.

Sur mer, on voit la destruction des mines immergées par un destroyer.

De jolis champignons provoqués par ces explosions… Ces mines avaient été semées par un U-boat allemand.

Deux vues de deux fronts fortement couverts ces derniers temps.

  • Aux Chemin des Dames, une prise d’arme dans une carrière.

  • Près de Verdun, à Vadelaincourt, une ambulance bombardée par les Allemands.

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 15 septembre 1917

(JOUR 1140 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Des infirmières transportent une ouvrière qui a perdu sa main dans une usine d’armement. La scène se passe en Angleterre et le roi George V vient de remettre une médaille à la jeune femme handicapée.

Dans ce numéro 148 de J’ai vu en date du 15 septembre 1917, nombre de nouvelles concernent les troupes anglo-saxonnes.
Ainsi sur le front anglais, on retrouve Charlot et le cirque Barnum pour distraire les troupes.

Mais le personnage en Charlot en bas à droite ne ressemble guère à Chaplin. N’est-ce pas plutôt un des nombreux imitateurs du personnage de Charlot qui foisonnaient après les premiers films de Charlie Chaplin ?

Des aviateurs anglais en pleine action de mitraillage et de bombardement.

Encore rudimentaires les méthodes employées !

La guerre a 3 ans et nombre de camions automobiles ont déjà fait leur temps, atteint par la limite d’âge, les tirs ennemis ou les conditions de travail trop délicates.

On voit ci-dessus un immense cimetière de camions usagés, vaste champ de pièces détachées mais aussi de métaux destinés à être réutilisés. Les débuts du recyclage !

Les troupes du général Anthoine ont relevé les Belges sur le front des Flandres.

On nous présente une attaque en double page centrale, attaque réelle ou fictive ?

Le ravitaillement est amené par les camions automobiles ou hippomobiles. Dans des lieux escarpés comme les Vosges, ce sont plutôt d’autres moyens qui sont utilisés.

Et là les mulets jouent un rôle très important. Ce sont des bêtes de somme très efficaces pour ces reliefs et fort endurantes face aux difficultés et au climat.

Dans les Vosges avaient aussi été installés des téléphériques et des wagonnets pour les pentes les plus rudes. A l’Hartmannswillerkopf, les Allemands avaient également installés un téléphérique de la plaine d’Alsace au sommet disputé.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 9 septembre 1917

(JOUR 1134 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

A la une, des prisonniers allemands défilent devant le général Mathieu du côté de Verdun. Ils marchent sur leur célèbre pas dit de l’oie.

Toujours Verdun avec deux vues d’une attaque française sur les lignes allemandes.

En haut les fantassins se déploient sous la mitraille. En bas, une vue de cette attaque prise au coeur des troupes. Tout cela semble bien trop propre pour être honnête.

Des ambulancières britanniques.

En haut, casquées quand elles interviennent dans un village en ruines; en bas dans des tenues plus conventionnelles après une remise de décoration.

Sur mer, un transport américain vient de s’apercevoir qu’un sous-marin allemand rode dans les parages.

On voit le périscope dépasser des eaux. Les marins s’activent autour du canon pour être les premiers à tirer.

Pour terminer, une vue d’une explosion d’un obus allemand près des tranchées canadiennes.

La scène se passe dans les faubourgs de Lens, dans le Pas-de-Calais.

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 2 septembre 1917

(JOUR 1127 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Une modeste tombe allemande dans un cimetière allemand de Pargny dans la Somme pour la couverture de ce numéro du 2 septembre 1917 de la revue Le Miroir. Pourquoi cela ? Pour un trait d’humour du magazine puisque cette tombe abrite les restes d’un grenadier allemand appelé Wilhelm Kaiser soit l’Empereur Guillaume honni des Alliés. L’humour a décidément bien changé !

On préfère à cela ces images d’un aéroplane allemand abattu du côté de Verdun.

Devant les débris de l’appareil disloqué au sol, le pilote français qui a abattu l’avion vient se recueillir. Il a toujours existé ce respect des as de l’aviation envers leurs ennemis, respect réciproque bien entendu.

Le front de Boesinghe (Boezinge dans le secteur d’Ypres en Flandres belges).

Après une attaque allemande, une de plus, le village et les environs sont complètement détruits.

Paysage bouleversé, arbres squelettiques… ruines. Un grenadier allemand des troupes d’assaut (ou présenté comme tel) a été fait prisonnier.

On le voit protégé par une cuirasse assez imposante. Toute la tristesse et la résignation du prisonnier dans cette image !

Un bombardement par un gros obus de 210 allemand non localisé et une conséquence insolite…

…l’automobile s’est retrouvée sur le toit du bâtiment ! Carrero Blanco avant l’heure !

J’ai vu en avait parlé hier, Le Miroir aborde ce thème aujourd’hui…

…les festivités pour célébrer le 3ème anniversaire de la « Libération » de quelques arpents d’Alsace: drapeau des vétérans et Hirschauer à Dannemarie.

Aux USA, on prépare l’aviation de guerre.

On construit des abris pour les avions et les futurs pilotes reçoivent une instruction militaire avec l’apport d’un officier français.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 26 août 1917

(JOUR 1120 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Le Ministre de la Guerre Paul Painlevé et le général Franchet d’Espérey visitent des tranchées françaises.

Le fort de Manonviller vers Lunéville (40km de Nancy) a connu des bombardements.

Malgré la voûte métallique, un obus a pu la perforer. C’est dire la puissance des explosifs allemands.

Humour: la petite quincaillerie du Poilu.

Tout ce que le Poilu risque d’avoir besoin pendant sa période militaire regroupé par ce soldat qui ne manque pas d’humour!

Bataille de l’Yser, en Belgique.

Une attaque, quelques avancées et des prisonniers allemands, dans un décor humide.

Près de Noyon, dans l’Oise, des carrières ont été reconquises par les Alliés.

Ces carrières ont été exploitées avant la guerre. Elles ont servi de refuge aux troupes allemandes pendant la guerre. Elles ont été reprises suite au recul des Allemands sur la ligne Hindenburg. Les inscriptions en Allemand demeurent !

Un petit tour aux Etats-Unis.

Pour enrôler des nouveaux volontaires a été organisée une semaine anglaise de recrutement. A l’issue de celle-ci, on a pu assister à un défilé des troupes écossaises dans les rues de New York.

Mais les Peaux-Rouges ont aussi rejoint les troupes américaines.
Quant aux aviatrices américaines, elles posent ici, remplaçant les hommes partis Outre-Atlantique dans les missions de garde-côtes.

Pas encore sur le front mais participant à la guerre tout de même quand on connaît les menaces représentées par les pirates et sous-marins allemands.

 

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Il y a 100 ans jour pour jour: J’AI VU du 25 août 1917

(JOUR 1119 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Des troupes de marine britannique sont en train de hisser un canon sur un fort des Echelles du Levant: Malte ? Gibraltar ? la Crète ?

Aux Etats-Unis, les troupes traversent l’Atlantique pour  rejoindre le front français. Mais pas seulement.
Ci-dessous, les avions américains aussi sont embarqués sur bateaux pour aller vers l’Europe.

L’aviation américaine sera bientôt opérationnelle !

En Orient, la guerre fait rage et là aussi, les civils sont victimes des bombardements.

Dans un village maronite du Liban, les Allemands ne se sont pas faits des amis après ce bombardement, comme il l’avait fait en tirant sur Jérusalem.

Une page sur le Bataillon féminin de la Mort en Russie.

J’ai vu en a parlé dans son numéro du 18 août 1917.

En double page centrale, un dessin représentant le procès d’une Espionne allemande qui sera condamné à mort.

Bien que son nom ne soit mentionné (on dit l’Espionne), on peut penser qu’il s’agisse du procès de Mata-Hari qui commença le 24 juillet 1917. Elle sera condamnée à mort et le président de la République Raymond Poincaré ne la graciera pas. Elle sera exécutée le 15 octobre 1917. Ce procès permettait au pouvoir de faire diversion, il fallait faire oublier les mutineries du printemps 1917.

Pour terminer, le ravitaillement.

Et les rationnements qui commencent, en ville surtout, la France rurale n’étant pas autant atteinte que pendant la Seconde Guerre Mondiale. On a nommé un ministre du ravitaillement, M. Viollette, celui du rapport qui faillit changer le sort de l’Algérie sous le Front Populaire.

On doit rationner le pain en attendant la soudure de la nouvelle récolte, le sucre à cause des destructions des sucreries et l’occupation des terres à betteraves du Nord de la France, la viande…

et le charbon pour des raisons similaires au sucre.

 

 

 

 

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Le (petit) KIOSQUE de PRESSE DE 37: LE MIROIR DES SPORTS du 24 août 1937.

A la une de ce Miroir des Sports du 24 août 1937 une photo de l’athlète américain Ben Johnson considéré par la successeur de Jesse Owens, la grande star des Jeux Olympiques de Berlin, en août 1936.

Il était au stade de Colombes devant 12 000 spectateurs pour remporter facilement les 100 et 200 mètres du meeting.

Un succès extraordinaire. Dommage que tous les commentaires soient pollués par des propos racistes dans la ligne Banania ! …son frère de race… la race noire dispose de plus d’un champion…

Les poloïstes hongrois, vainqueur de la Coupe Horthy à Budapest posent pour la postérité.

Il s’agit d’une grande génération de joueurs de water-polo. Mais le journaliste n’a pas idée d’ajouter qu’ils sont de race blanche !

C’est la reprise du championnat de France de football de 1ère et seconde divisions. Et le champion sortant, l’Olympique de Marseille, a perdu à Lens, le promu, champion de seconde division 0-1.

Les compositions des équipes.

Les résultats de cette première journée.

Le Miroir des Sports a traité cette journée de championnat par le match parisien Red Star- Excelsior 2-2.

L’O.M. avait joué en milieu de semaine pour un match de gala organisé par l’Association Internationale des Journalistes Sportifs à Colombes.

L’O.M. avait gagné 1-0 contre Daring le champion de Belgique et le capitaine Bruhin reçoit la Coupe mise en jeu en cette occasion.

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Il y a 100 ans jour pour jour: LE MIROIR du dimanche 19 août 1917

(JOUR 1113 DE LA GUERRE/1561 JOURS DU CONFLIT)

Les Volontaires américains pour le front français sont tirés au sort. Une pratique classique mais ici artisanale, pour le moins.

La bataille du Chemin des Dames a beaucoup fait de dégâts chez les hommes. Mais que dire des lieux ?

Ici, ce qu’il reste du village de Craonne. Des ruines ! Le village sera reconstruit après-guerre en contre-bas du plateau de Californie où il se situait. Il compte aujourd’hui 79 habitants mais accueille de nombreux colloques sur la Grande Guerre. On se doit de prononcer Kran et non Kraon.

Un tunnel recouvert de bâches pour rejoindre le plateau de Californie.

Etait-ce vraiment utile, les relèves se faisant de nuit ?

Original et paradoxal: un train d’artillerie blindé côtoie une moissonneuse en pleine action dans une plaine française non localisée.

Par contre, ici, ces soldats britanniques prennent un repos dans des tranchées des Flandres, dans un paysage bouleversé.

Pour terminer, un camp de prisonniers allemands, des officiers au nombre de 175, à l’appel dans le Midi de la France.

Mais où ?

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